Le directeur général de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS), Harouna Gallo Ba et l'Union nationale des éleveurs du Sénégal ont tenu un point de presse, ce samedi, au siège de la structure, à Pikine. Ce, pour préciser que la viande est très bien contrôlée, et que les vétérinaires ont été réquisitionnés pour la continuité du service.
Harouna Gallo Ba, directeur général de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) est monté au créneau pour répondre aux travailleurs qui l’accusent d’approvisionner le marché avec de la viande non contrôlée et non inspectée. Ces derniers qui sont en grève, menacent de déposer une plainte sur la table du procureur contre le DG de SOGAS pour tentative de mise en danger de la vie d’autrui.
Mais M. Ba dément et estime que la viande est bel et bien inspectée et contrôlée par les vétérinaires. Il révèle que jusqu’à présent, il n’a reçu aucune notification de plainte. Selon lui, un vétérinaire qui jouit de ses facultés mentales et qui est en fonction n’ose pas porter plainte parce que la viande n’a pas été inspectée.
« Depuis 15 jours, je n’ai pas reçu de convocation, je suis pressé de recevoir cette plainte et les vétérinaires ont eu tort. C'est eux qui devaient faire ce travail, mais en voulant mettre ce problème sur mon dos, ils ont affaire avec l’Etat du Sénégal, pas à la Sogas. Les vétérinaires sont là depuis le 4 octobre. Sogas a un contrat de concession avec l’Etat du Sénégal, ma mission se limite uniquement à faire un service de prestation », souligne le directeur de la Sogas.
Pour Ismaïla Sow, président du Conseil national de la maison des éleveurs du Sénégal (CNMDE), “nous rappelons aux grévistes que leurs menaces ne passeront pas face à la force unique des éleveurs et nous n'accepterons jamais d'être le mouton du sacrifice.” Il rajoute: ”Dans cette situation de crise alimentaire mondiale, marquée par une flambée de prix des denrées de première nécessité qui impacte négativement la vie des ménages, toute initiative visant à durcir l'accès à la nourriture constitue une menace sérieuse de la stabilité sociale notre pays.
Nous rappelons à ces agents à plus de retenue et de responsabilité face à cette situation qui risque d'annihiler la relation de confiance et de solidarité qui nous a toujours animés.” Et le président du CNMDE d'inviter l'Etat du Sénégal "à prendre les mesures idoines afin de permettre un service de production et distribution pérenne de viandes au profit des populations" et à "réviser les textes législatifs relatifs à la police sanitaire des animaux et au contrôle des produits alimentaires, qui sont devenus obsolètes et inadaptés aux réalités actuelles du secteur de l'élevage.”
Les éclairages des travailleurs de la Sogas
« Tout le monde est là et le travail marche très bien. Le préjudice qu’ils ont porté en dénigrant la commercialisation de la viande a fait baisser nos chiffres d’affaires », ont fait constater les travailleurs de la Sogas. Mamadou Pape Diouf, président de l’Association nationale des éleveurs du Sénégal, estime que la Sogas est une société à 100% privé. « L’Etat n’a aucun iota dans cet institut. Les vétérinaires qui veulent porter plainte contre lui n’ont qu’à rectifier pour dire le Dg qui touche les abattoirs. Les acteurs l'ont dit: le segment de la production, de la transformation et de la commercialisation. La commercialisation c’est la consommation, c’est la population”.
Problème de gestion
“On ne devait même pas voir les vétérinaires s’impliquer dans le problème de la gestion des abattoirs même sous l’inspection sanitaire de la viande. S’ils disent que les viandes provenant des abattoirs sont infectées aujourd’hui cela nous pose problème, ils n’ont pas parlé de l’abattage clandestin, de la viande foraine dans les textes, cette viande vient d’un département à l’autre”, a dit le président de l’association des éleveurs. D’autant plus, la viande abattue en dehors de la commune de Dakar doit être réinspectée dans les abattoirs. "Où sont leurs lois, parce qu’ils nous prennent pour des analphabètes, mais on connaît mieux les textes qu’eux, mais ce qui reste c’est l’application", s’est-il demandé. “Je déclare solennellement que nous les professionnels de la viande et du bétail, ils ont affaire avec nous les acteurs. La population ne veut même plus manger de la viande, c’est un manque à gagner et un préjudice qu’ils ont porté. Tout ça est faux”, déclare-t-il. “On a un seul objectif, c’est la paix que l’on veut et on implore le Président de la République d’y intervenir. On reçoit notre salaire à temps. Si la viande n’était pas bonne, on n'allait pas l’acheter pour nos parents”, a fait savoir Cheikh Sidy Mouhamed Fall, délégué représentant l’intersyndicale de la Sogas.
Harouna Gallo Ba, directeur général de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS) est monté au créneau pour répondre aux travailleurs qui l’accusent d’approvisionner le marché avec de la viande non contrôlée et non inspectée. Ces derniers qui sont en grève, menacent de déposer une plainte sur la table du procureur contre le DG de SOGAS pour tentative de mise en danger de la vie d’autrui.
Mais M. Ba dément et estime que la viande est bel et bien inspectée et contrôlée par les vétérinaires. Il révèle que jusqu’à présent, il n’a reçu aucune notification de plainte. Selon lui, un vétérinaire qui jouit de ses facultés mentales et qui est en fonction n’ose pas porter plainte parce que la viande n’a pas été inspectée.
« Depuis 15 jours, je n’ai pas reçu de convocation, je suis pressé de recevoir cette plainte et les vétérinaires ont eu tort. C'est eux qui devaient faire ce travail, mais en voulant mettre ce problème sur mon dos, ils ont affaire avec l’Etat du Sénégal, pas à la Sogas. Les vétérinaires sont là depuis le 4 octobre. Sogas a un contrat de concession avec l’Etat du Sénégal, ma mission se limite uniquement à faire un service de prestation », souligne le directeur de la Sogas.
Pour Ismaïla Sow, président du Conseil national de la maison des éleveurs du Sénégal (CNMDE), “nous rappelons aux grévistes que leurs menaces ne passeront pas face à la force unique des éleveurs et nous n'accepterons jamais d'être le mouton du sacrifice.” Il rajoute: ”Dans cette situation de crise alimentaire mondiale, marquée par une flambée de prix des denrées de première nécessité qui impacte négativement la vie des ménages, toute initiative visant à durcir l'accès à la nourriture constitue une menace sérieuse de la stabilité sociale notre pays.
Nous rappelons à ces agents à plus de retenue et de responsabilité face à cette situation qui risque d'annihiler la relation de confiance et de solidarité qui nous a toujours animés.” Et le président du CNMDE d'inviter l'Etat du Sénégal "à prendre les mesures idoines afin de permettre un service de production et distribution pérenne de viandes au profit des populations" et à "réviser les textes législatifs relatifs à la police sanitaire des animaux et au contrôle des produits alimentaires, qui sont devenus obsolètes et inadaptés aux réalités actuelles du secteur de l'élevage.”
Les éclairages des travailleurs de la Sogas
« Tout le monde est là et le travail marche très bien. Le préjudice qu’ils ont porté en dénigrant la commercialisation de la viande a fait baisser nos chiffres d’affaires », ont fait constater les travailleurs de la Sogas. Mamadou Pape Diouf, président de l’Association nationale des éleveurs du Sénégal, estime que la Sogas est une société à 100% privé. « L’Etat n’a aucun iota dans cet institut. Les vétérinaires qui veulent porter plainte contre lui n’ont qu’à rectifier pour dire le Dg qui touche les abattoirs. Les acteurs l'ont dit: le segment de la production, de la transformation et de la commercialisation. La commercialisation c’est la consommation, c’est la population”.
Problème de gestion
“On ne devait même pas voir les vétérinaires s’impliquer dans le problème de la gestion des abattoirs même sous l’inspection sanitaire de la viande. S’ils disent que les viandes provenant des abattoirs sont infectées aujourd’hui cela nous pose problème, ils n’ont pas parlé de l’abattage clandestin, de la viande foraine dans les textes, cette viande vient d’un département à l’autre”, a dit le président de l’association des éleveurs. D’autant plus, la viande abattue en dehors de la commune de Dakar doit être réinspectée dans les abattoirs. "Où sont leurs lois, parce qu’ils nous prennent pour des analphabètes, mais on connaît mieux les textes qu’eux, mais ce qui reste c’est l’application", s’est-il demandé. “Je déclare solennellement que nous les professionnels de la viande et du bétail, ils ont affaire avec nous les acteurs. La population ne veut même plus manger de la viande, c’est un manque à gagner et un préjudice qu’ils ont porté. Tout ça est faux”, déclare-t-il. “On a un seul objectif, c’est la paix que l’on veut et on implore le Président de la République d’y intervenir. On reçoit notre salaire à temps. Si la viande n’était pas bonne, on n'allait pas l’acheter pour nos parents”, a fait savoir Cheikh Sidy Mouhamed Fall, délégué représentant l’intersyndicale de la Sogas.