L’image de Macky Sall, le Libéral, et d’Ousmane Tanor Dieng, le Socialiste, marchant côte à côte et les discours tenus l’un après l’autre, rendent bien compte d’un bouleversement du cours de l’histoire. Pour la première fois, depuis la perte du pouvoir par les Socialistes en 2000, l’ancien Premier « sectaire » prononce un discours public hors de la Maison du Parti où le vert a rougi. Et le discours fut une véritable galerie d’éloges à Macky, dans une exposition de civilités présentées au cœur du Centre de Diamniadio.
Comme du temps du règne du Parti Socialiste où, auréolé du titre insolite de Ministre des Services et affaires présidentiels, Ousmane Tanor Dieng a mené la même démarche altière et sûre, non d’un homme politique qui arrache une haute fonction à la suite d’un combat épique, mais d’un homme d’Etat qui reçoit le diadème d’une responsabilité institutionnelle pour une loyauté identifiée par beaucoup à une démarche de subordination politique.
Le discours qu’il a servi est bien l’expression d’une intégration de la tanorie dans le régime APR et d’un éloignement de la Maison du Parti pour une présence permanente dans la Maison de Macky.
Certains ont été émus de la mine grave du Secrétaire général du PS prononçant son discours avec une tonalité vocale qui est, hélas, loin de l’éloquence. Mais d’autres sont restés peu intéressés par cette cérémonie identique à une transhumance d’un autre genre pour une Institution dont les Sénégalais ne connaissent pas encore l’utilité.
Ousmane Tanor Dieng a été, malheureusement, malhabile dans son discours. En précisant que le HCCT « n’est pas une sinécure mais un sacerdoce », il dévoile le masque d’un regard posé sur l’immense fortune que génère cette Institution. Et puis, l’école de la République dont il parle, en paraphrasant sans le citer L’Aventure ambigüe pour évoquer le génie de lier le bois au bois, a fermenté combien d’esprits citoyens au Sénégal ? Est-ce une volonté d’émouvoir ou de légitimer son déménagement de la Maison du Parti à la Maison de Macky ?
De 1996 à 2000, OTD, comme on l’appelait, fut diastole et systole de la République. Mais c’est avec cette nomination seulement qu’il découvre« une belle occasion de servir la République ». Comme Samba Diallo qui a appris à lier le bois au bois, Ousmane Tanor Dieng a ainsi une aventure ambigüe aussi bien à la tête du PS qu’à la Présidence de la République du temps de Diouf. Et son aventure sera encore plus ambigüe avec cette Institution qui serait dotée d’un budget de 6,5 milliards et de fonds politiques de 500 millions de francs cfa !
Le Piroguier
Comme du temps du règne du Parti Socialiste où, auréolé du titre insolite de Ministre des Services et affaires présidentiels, Ousmane Tanor Dieng a mené la même démarche altière et sûre, non d’un homme politique qui arrache une haute fonction à la suite d’un combat épique, mais d’un homme d’Etat qui reçoit le diadème d’une responsabilité institutionnelle pour une loyauté identifiée par beaucoup à une démarche de subordination politique.
Le discours qu’il a servi est bien l’expression d’une intégration de la tanorie dans le régime APR et d’un éloignement de la Maison du Parti pour une présence permanente dans la Maison de Macky.
Certains ont été émus de la mine grave du Secrétaire général du PS prononçant son discours avec une tonalité vocale qui est, hélas, loin de l’éloquence. Mais d’autres sont restés peu intéressés par cette cérémonie identique à une transhumance d’un autre genre pour une Institution dont les Sénégalais ne connaissent pas encore l’utilité.
Ousmane Tanor Dieng a été, malheureusement, malhabile dans son discours. En précisant que le HCCT « n’est pas une sinécure mais un sacerdoce », il dévoile le masque d’un regard posé sur l’immense fortune que génère cette Institution. Et puis, l’école de la République dont il parle, en paraphrasant sans le citer L’Aventure ambigüe pour évoquer le génie de lier le bois au bois, a fermenté combien d’esprits citoyens au Sénégal ? Est-ce une volonté d’émouvoir ou de légitimer son déménagement de la Maison du Parti à la Maison de Macky ?
De 1996 à 2000, OTD, comme on l’appelait, fut diastole et systole de la République. Mais c’est avec cette nomination seulement qu’il découvre« une belle occasion de servir la République ». Comme Samba Diallo qui a appris à lier le bois au bois, Ousmane Tanor Dieng a ainsi une aventure ambigüe aussi bien à la tête du PS qu’à la Présidence de la République du temps de Diouf. Et son aventure sera encore plus ambigüe avec cette Institution qui serait dotée d’un budget de 6,5 milliards et de fonds politiques de 500 millions de francs cfa !
Le Piroguier
