Guy Marius Sagna dément : « je ne suis pas malade. À moins qu'un dépistage massif du coronavirus ne le montre »

Lundi 6 Avril 2020

Selon les explications de l'activiste Guy Marius Sagna, des agents des renseignements généraux chercheraient des renseignements sur sa personne. Dans un poste fait sur sa page, le président du mouvement "Frapp France Dégage", dénonce.


Le 31 mars 2020, j'ai été alerté qu'un individu utilisant le numéro de téléphone 779489090 cherchait à savoir où j'habitais. Cette personne en question m'a appelé pour me rencontrer en prétextant vouloir mettre à ma disposition des informations ultras confidentielles. Trop pris j'ai suggéré de le mettre en rapport avec quelqu'un. Il m'a dit qu'il réfléchirait. Depuis lors silence radio. Il serait un agent des renseignements généraux.

Aujourd'hui encore, des informations font état de démarches de gens qui seraient de la police pour avoir des informations sur ma personne.

Si je parle de cela c'est juste que la dernière fois que j'ai été informé qu'un individu cherchait à savoir où j'habitais, cela s'est très mal terminé. J'étais à l'époque le coordonnateur du M23 de Tambacounda. On me dépouilla de mon ordinateur, de mon appareil photo numérique, de mon argent...On me poursuivit dans les rues de Tambacounda avec pistolet et machette. Je fus bastonné. Ils revinrent en disant "tuez-le!". Le commandant du corps urbain Mané leur dit "pas devant moi!". Le commissaire de police m'a imposé de passer la nuit au commissariat pour assurer ma sécurité. Le matin, l'hôpital de Tambacounda me déclara une ITT de 16 jours.

Je suis un citoyen sénégalais. Il est tout à fait normal que l'État sénégalais enquête sur moi ou me surveille s'il en éprouve le besoin. Mais je tiens à prendre l'opinion publique à témoin. Je ne fume pas. Je ne me drogue pas. Je ne vends pas de drogue. Je ne fais pas de faux billets. Je ne trafique pas des visas. Je ne suis pas membre d'une entreprise terroriste. Je ne...

Avec mes camarades nous sommes aux côtés des opprimés et nous travaillons à réaliser la révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine. Et aucun État d'urgence, aucun couvre-feu n'arrivera à confiner notre besoin de changement, de révolution. Il est temps de prendre le pouvoir des mains des marionnettes parasitaires néocoloniales pour le donner au peuple. 


Enfin, je ne suis pas malade. À moins qu'un dépistage massif du coronavirus ne le montre.
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