Contre toute attente, le président de la Transition guinéenne, le Général Mamady Doumbouya, a décidé de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain. L’information, confirmée par une source très proche du chef de l’État, met fin à plusieurs mois de spéculations autour de ses intentions politiques.
Attendue depuis quatre ans, la date de l’élection à la magistrature suprême a enfin été fixée au 28 décembre prochain. Un scrutin majeur, censé marquer le retour à l’ordre constitutionnel après plusieurs années de transition. Cependant, ce rendez-vous électoral laissera bien peu de chances à l’opposition de se faire entendre, dans un contexte politique encore dominé par l’influence du général-président, arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2021 après avoir renversé Alpha Condé.
Une décision mûrement réfléchie
Selon des confidences recueillies dans son entourage, le Général Doumbouya aurait pris cette décision malgré les nombreuses sollicitations venues aussi bien de son cercle rapproché que de certains pays occidentaux, qui voyaient en lui une figure de stabilité pour la Guinée post-transition. « Le président a tranché. Il ne sera pas candidat. Il tient à respecter l’esprit et la lettre de la transition », confie un proche collaborateur. Cette posture, saluée par plusieurs observateurs, pourrait renforcer la crédibilité du processus de transition entamé depuis le renversement du régime d’Alpha Condé.
Une transition sous pression
Depuis plusieurs mois, la communauté internationale multipliait les appels à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Des partenaires tels que la CEDEAO, l’Union africaine ou encore l’Union européenne avaient conditionné leur coopération à l’organisation d’élections libres et inclusives. Dans ce contexte, la décision de Mamady Doumbouya apparaît comme un signal fort d’apaisement, visant à dissiper les soupçons de confiscation du pouvoir. « Il souhaite sortir par la grande porte et offrir à la Guinée une alternance pacifique », ajoute une source gouvernementale.
En renonçant à briguer la magistrature suprême, le Général Doumbouya pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire politique guinéenne, souvent jalonnée de transitions prolongées et de dirigeants militaires tentés par la continuité du pouvoir. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée d’organiser le scrutin du 28 décembre 2025.
Attendue depuis quatre ans, la date de l’élection à la magistrature suprême a enfin été fixée au 28 décembre prochain. Un scrutin majeur, censé marquer le retour à l’ordre constitutionnel après plusieurs années de transition. Cependant, ce rendez-vous électoral laissera bien peu de chances à l’opposition de se faire entendre, dans un contexte politique encore dominé par l’influence du général-président, arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2021 après avoir renversé Alpha Condé.
Une décision mûrement réfléchie
Selon des confidences recueillies dans son entourage, le Général Doumbouya aurait pris cette décision malgré les nombreuses sollicitations venues aussi bien de son cercle rapproché que de certains pays occidentaux, qui voyaient en lui une figure de stabilité pour la Guinée post-transition. « Le président a tranché. Il ne sera pas candidat. Il tient à respecter l’esprit et la lettre de la transition », confie un proche collaborateur. Cette posture, saluée par plusieurs observateurs, pourrait renforcer la crédibilité du processus de transition entamé depuis le renversement du régime d’Alpha Condé.
Une transition sous pression
Depuis plusieurs mois, la communauté internationale multipliait les appels à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Des partenaires tels que la CEDEAO, l’Union africaine ou encore l’Union européenne avaient conditionné leur coopération à l’organisation d’élections libres et inclusives. Dans ce contexte, la décision de Mamady Doumbouya apparaît comme un signal fort d’apaisement, visant à dissiper les soupçons de confiscation du pouvoir. « Il souhaite sortir par la grande porte et offrir à la Guinée une alternance pacifique », ajoute une source gouvernementale.
En renonçant à briguer la magistrature suprême, le Général Doumbouya pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire politique guinéenne, souvent jalonnée de transitions prolongées et de dirigeants militaires tentés par la continuité du pouvoir. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée d’organiser le scrutin du 28 décembre 2025.