En Guinée-Bissau, Vladimir Deuna, leader du Mouvement pour l’alternative démocratique (MADEM-G15), a été violemment agressé dans la soirée du 21 décembre à son domicile situé dans le quartier de Cuntum, à Bissau. Selon son témoignage, un groupe de sept hommes armés et cagoulés a pris d’assaut sa maison, tirant à l’arrière du bâtiment avant de le rouer de coups et de filmer la scène.
S’exprimant auprès du journal Capital News, Vladimir Deuna estime que cette agression est liée à ses prises de position politiques récentes. Il avait notamment affirmé sur les réseaux sociaux que Fernando Dias serait le vainqueur de l’élection présidentielle du 23 novembre, tout en dénonçant ce qu’il qualifie de « démissions sélectives » au sein de l’administration par les autorités de transition.
Cette attaque intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. Depuis le 26 novembre, la Guinée-Bissau est dirigée par un régime militaire issu de la prise de pouvoir d’un commandement autoproclamé, intervenue quelques heures avant l’annonce des résultats des élections législatives et présidentielles. Le processus électoral a depuis été suspendu et un gouvernement de transition d’un an a été mis en place.
L’agression de Vladimir Deuna suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité des acteurs politiques et au respect des libertés publiques dans un pays plongé dans une nouvelle phase d’instabilité institutionnelle.
S’exprimant auprès du journal Capital News, Vladimir Deuna estime que cette agression est liée à ses prises de position politiques récentes. Il avait notamment affirmé sur les réseaux sociaux que Fernando Dias serait le vainqueur de l’élection présidentielle du 23 novembre, tout en dénonçant ce qu’il qualifie de « démissions sélectives » au sein de l’administration par les autorités de transition.
Cette attaque intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. Depuis le 26 novembre, la Guinée-Bissau est dirigée par un régime militaire issu de la prise de pouvoir d’un commandement autoproclamé, intervenue quelques heures avant l’annonce des résultats des élections législatives et présidentielles. Le processus électoral a depuis été suspendu et un gouvernement de transition d’un an a été mis en place.
L’agression de Vladimir Deuna suscite de vives inquiétudes quant à la sécurité des acteurs politiques et au respect des libertés publiques dans un pays plongé dans une nouvelle phase d’instabilité institutionnelle.