Quelques heures après l’annonce de la prise de pouvoir par la junte en Guinée-Bissau, une vaste opération d’arrestation visant des militants et responsables de l’opposition a été déclenchée.
Selon les informations recueillies, Domingos Simões Pereira et Otávio Lopes ont été interpellés et seraient actuellement détenus dans les cellules du deuxième escadron, à Bissau.
Par ailleurs, plusieurs sources indiquent que les militaires sont en route pour procéder à l’arrestation du candidat Fernando Dias ainsi que des membres de son état-major politique.
Toujours selon ces mêmes sources, la junte étudierait un plan visant à restreindre l’accès aux réseaux sociaux, voire à couper totalement Internet dans le pays.
Pour l’instant, la situation demeure extrêmement tendue. Le président Embaló, supposément déchu, serait détenu au QG de l’armée.
Contacté par Jeune Afrique ce mercredi, Domingos Simões Pereira a indiqué qu’il se trouvait « en réunion avec des observateurs de l’Union africaine, dont l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, quand on est venu nous dire qu’il y avait des tirs dans le centre-ville ».
Il ajoute que, selon les informations qui lui sont parvenues par la suite, des militaires ont tenté de pénétrer dans les bureaux de la Commission électorale « pour forcer son président à lire des résultats donnant Umaro Sissoco Embaló vainqueur », alors que, toujours selon lui, « Fernando Dias, le candidat que nous soutenons, est vainqueur dès le premier tour ».
Depuis, selon une source proche de l’opposition, Domingos Simões Pereira et Fernando Dias ont été arrêtés par des hommes armés et conduits à la base aérienne.
Selon les informations recueillies, Domingos Simões Pereira et Otávio Lopes ont été interpellés et seraient actuellement détenus dans les cellules du deuxième escadron, à Bissau.
Par ailleurs, plusieurs sources indiquent que les militaires sont en route pour procéder à l’arrestation du candidat Fernando Dias ainsi que des membres de son état-major politique.
Toujours selon ces mêmes sources, la junte étudierait un plan visant à restreindre l’accès aux réseaux sociaux, voire à couper totalement Internet dans le pays.
Pour l’instant, la situation demeure extrêmement tendue. Le président Embaló, supposément déchu, serait détenu au QG de l’armée.
Contacté par Jeune Afrique ce mercredi, Domingos Simões Pereira a indiqué qu’il se trouvait « en réunion avec des observateurs de l’Union africaine, dont l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, quand on est venu nous dire qu’il y avait des tirs dans le centre-ville ».
Il ajoute que, selon les informations qui lui sont parvenues par la suite, des militaires ont tenté de pénétrer dans les bureaux de la Commission électorale « pour forcer son président à lire des résultats donnant Umaro Sissoco Embaló vainqueur », alors que, toujours selon lui, « Fernando Dias, le candidat que nous soutenons, est vainqueur dès le premier tour ».
Depuis, selon une source proche de l’opposition, Domingos Simões Pereira et Fernando Dias ont été arrêtés par des hommes armés et conduits à la base aérienne.