L’Organisation des Nations unies a été la première à réagir avec fermeté après le renversement du président Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau. Le secrétaire général Antonio Guterres a dénoncé « une violation inacceptable des principes démocratiques » et appelé à « une restauration immédiate et inconditionnelle de l’ordre constitutionnel », selon son porte-parole Stéphane Dujarric. Cette position place la junte face à une pression internationale immédiate, dans un pays où les institutions n’ont jamais été à l’abri des ruptures militaires.
Au lendemain du putsch, les militaires ont nommé le général Horta N’Tam président de transition. « Je viens d'être investi pour assurer la direction du Haut commandement » chargé de la restauration de l’ordre, a déclaré le général après avoir prêté serment au siège de l’état-major. Jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre, Horta N’Tam était considéré comme un proche du président Embalo ces dernières années, un détail qui souligne la complexité et l’opacité des rapports de force internes.
Arrêté dans un premier temps, Umaro Sissoco Embalo a finalement été exfiltré vers le Sénégal. Dakar a confirmé qu’il avait quitté le pays « sain et sauf » à bord d’un vol spécialement affrété par les autorités sénégalaises.
Dans la capitale Bissau, la journée de jeudi a été marquée par un quasi-arrêt total des activités. Boutiques et marchés sont restés fermés, tandis que les rues désertées étaient occupées par un dispositif sécuritaire imposant. Autour du palais présidentiel, des militaires quadrillaient la zone où, la veille, des tirs nourris avaient créé un mouvement de panique lors du déclenchement du coup d’État.
La Guinée-Bissau, enclavée entre le Sénégal et la Guinée, reste fidèle à une histoire politique minée par l’instabilité : quatre coups d’État ont déjà bouleversé le pays depuis son indépendance en 1974, sans compter les nombreuses tentatives avortées. La suspension des élections présidentielle et législatives du 23 novembre, dont les résultats devaient être proclamés, prolonge une fois de plus ce cycle de fragilité institutionnelle.
Au lendemain du putsch, les militaires ont nommé le général Horta N’Tam président de transition. « Je viens d'être investi pour assurer la direction du Haut commandement » chargé de la restauration de l’ordre, a déclaré le général après avoir prêté serment au siège de l’état-major. Jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre, Horta N’Tam était considéré comme un proche du président Embalo ces dernières années, un détail qui souligne la complexité et l’opacité des rapports de force internes.
Arrêté dans un premier temps, Umaro Sissoco Embalo a finalement été exfiltré vers le Sénégal. Dakar a confirmé qu’il avait quitté le pays « sain et sauf » à bord d’un vol spécialement affrété par les autorités sénégalaises.
Dans la capitale Bissau, la journée de jeudi a été marquée par un quasi-arrêt total des activités. Boutiques et marchés sont restés fermés, tandis que les rues désertées étaient occupées par un dispositif sécuritaire imposant. Autour du palais présidentiel, des militaires quadrillaient la zone où, la veille, des tirs nourris avaient créé un mouvement de panique lors du déclenchement du coup d’État.
La Guinée-Bissau, enclavée entre le Sénégal et la Guinée, reste fidèle à une histoire politique minée par l’instabilité : quatre coups d’État ont déjà bouleversé le pays depuis son indépendance en 1974, sans compter les nombreuses tentatives avortées. La suspension des élections présidentielle et législatives du 23 novembre, dont les résultats devaient être proclamés, prolonge une fois de plus ce cycle de fragilité institutionnelle.