À l’issue d’une réunion tenue ce mercredi avec les observateurs internationaux, le candidat Fernando Dias da Costa s’est adressé à la Nation dans un message solennel, où il affirme être sorti vainqueur du scrutin présidentiel. Il appelle au respect du processus électoral tout en accusant le pouvoir sortant et une partie de l’armée de vouloir « confisquer » la volonté populaire.
« Populations de Guinée-Bissau, chers concitoyennes et concitoyens d’ici et de la Diaspora, nous voici aujourd’hui presque au terme du processus électoral… », a-t-il déclaré, affirmant que la campagne avait été « un intense moment de mobilisation citoyenne et patriotique ». Fernando Dias en a profité pour remercier les électeurs : « Ensemble, nous avons voté dans la paix et la stabilité. À cet effet, je remercie les populations », rapporte son communiqué.
Procès-verbaux transmis aux observateurs
Revenant sur la réunion tenue ce mercredi matin, il précise :
« Je viens de sortir d’une réunion avec les observateurs. Nous leur avons transmis tous les procès-verbaux des neuf (09) régions, de Bissau et de la diaspora », a-t-il expliqué.
Selon lui, la phase de remontée des résultats est quasiment totalisée :
« La remontée des procès-verbaux par la Commission électorale indépendante vers le recensement national des votes à Bissau est effective depuis hier », a-t-il ajouté, soulignant qu’il ne reste plus qu’à attendre la proclamation officielle.
Fernando Dias affirme sa victoire
Le candidat affirme sans ambiguïté : « Je tiens à informer à tous qu’après compilation des résultats de tous les centres de vote, notre coalition est sortie vainqueur », assure-t-il.
Il dit attendre la confirmation institutionnelle : « J’attends donc avec impatience la confirmation de la commission électorale indépendante. Une fois ma victoire proclamée, j’exercerai pleinement mes fonctions de Chef de l’État au profit des populations de la Guinée-Bissau », précise-t-il.
Le ton se durcit lorsqu'il évoque le rôle de certains acteurs politiques et militaires :
« Notre pays a longtemps souffert des agissements de sa classe politique et de l’armée », rapporte-t-il, estimant que « notre victoire… ne doit pas être confisquée à travers des stratagèmes bien mûris ». Fernando Dias appelle ainsi au refus de toute tentative de sabotage du vote populaire : « Nous n’accepterons pas que notre victoire, votre victoire, après tant de sacrifices, soit confisquée », a-t-il insisté.
Message de réassurance pour Embaló
Il a également adressé un message direct au président sortant Umaro Sissoco Embaló :
« La Guinée-Bissau reste son pays, à l’image de son prédécesseur José Mário Vaz, rien ne lui arrivera. Sa sécurité y sera garantie », a-t-il garanti, cherchant à neutraliser le discours de peur entretenu selon lui par le camp adverse.
Fernando Dias a lancé un appel solennel aux partenaires externes : « Je prends à témoin la communauté internationale de la volonté manifeste du Président sortant et de l’armée de vouloir mettre la Guinée-Bissau dans une situation d’instabilité et de crise sociale », a-t-il averti, mettant en garde contre toute dérive qui compromettrait la stabilité du pays.
Alors que les résultats provisoires doivent être annoncés demain, 27 novembre, cette prise de pouvoir par les armes vient accentuer la tension politique dans un pays où chaque élection reste marquée par l’ombre des crises institutionnelles.
« Populations de Guinée-Bissau, chers concitoyennes et concitoyens d’ici et de la Diaspora, nous voici aujourd’hui presque au terme du processus électoral… », a-t-il déclaré, affirmant que la campagne avait été « un intense moment de mobilisation citoyenne et patriotique ». Fernando Dias en a profité pour remercier les électeurs : « Ensemble, nous avons voté dans la paix et la stabilité. À cet effet, je remercie les populations », rapporte son communiqué.
Procès-verbaux transmis aux observateurs
Revenant sur la réunion tenue ce mercredi matin, il précise :
« Je viens de sortir d’une réunion avec les observateurs. Nous leur avons transmis tous les procès-verbaux des neuf (09) régions, de Bissau et de la diaspora », a-t-il expliqué.
Selon lui, la phase de remontée des résultats est quasiment totalisée :
« La remontée des procès-verbaux par la Commission électorale indépendante vers le recensement national des votes à Bissau est effective depuis hier », a-t-il ajouté, soulignant qu’il ne reste plus qu’à attendre la proclamation officielle.
Fernando Dias affirme sa victoire
Le candidat affirme sans ambiguïté : « Je tiens à informer à tous qu’après compilation des résultats de tous les centres de vote, notre coalition est sortie vainqueur », assure-t-il.
Il dit attendre la confirmation institutionnelle : « J’attends donc avec impatience la confirmation de la commission électorale indépendante. Une fois ma victoire proclamée, j’exercerai pleinement mes fonctions de Chef de l’État au profit des populations de la Guinée-Bissau », précise-t-il.
Le ton se durcit lorsqu'il évoque le rôle de certains acteurs politiques et militaires :
« Notre pays a longtemps souffert des agissements de sa classe politique et de l’armée », rapporte-t-il, estimant que « notre victoire… ne doit pas être confisquée à travers des stratagèmes bien mûris ». Fernando Dias appelle ainsi au refus de toute tentative de sabotage du vote populaire : « Nous n’accepterons pas que notre victoire, votre victoire, après tant de sacrifices, soit confisquée », a-t-il insisté.
Message de réassurance pour Embaló
Il a également adressé un message direct au président sortant Umaro Sissoco Embaló :
« La Guinée-Bissau reste son pays, à l’image de son prédécesseur José Mário Vaz, rien ne lui arrivera. Sa sécurité y sera garantie », a-t-il garanti, cherchant à neutraliser le discours de peur entretenu selon lui par le camp adverse.
Fernando Dias a lancé un appel solennel aux partenaires externes : « Je prends à témoin la communauté internationale de la volonté manifeste du Président sortant et de l’armée de vouloir mettre la Guinée-Bissau dans une situation d’instabilité et de crise sociale », a-t-il averti, mettant en garde contre toute dérive qui compromettrait la stabilité du pays.
Alors que les résultats provisoires doivent être annoncés demain, 27 novembre, cette prise de pouvoir par les armes vient accentuer la tension politique dans un pays où chaque élection reste marquée par l’ombre des crises institutionnelles.