Une onde de choc traverse depuis vendredi, la communauté scolaire de Guédiawaye. Dior Dieng, élève en classe de Terminale L2 au cours privé Academina Lîlamamoulaye, s’est éteinte brutalement à la suite d’un malaise, en pleine session d’un baccalauréat blanc.
La confusion initiale a rapidement laissé place à la vérification des faits. Contrairement aux premières rumeurs faisant état d’un décès survenu dans les salles d’examen, les résultats de l’IGY du CEM Ndiarka Diagne, centre d’examen de Dior, ont été formels : ce jour-là, elle n’était pas inscrite aux épreuves écrites du baccalauréat blanc. Élève du cours privé Academina Lîlamamoulaye, elle a plutôt été victime d’un malaise dans la matinée du vendredi à l’hôpital Dalal Jamm, où elle avait été conduite pour des soins d’urgence.
Dior Dieng avait 21 ans. C’était une passionnée de musique, d’art et de lecture. Créative, sensible, précieuse selon ses camarades.
D’après son oncle Abdou Aziz Dieng, elle s’était réveillée le vendredi matin avec des douleurs à la poitrine, des vomissements et de la fièvre. Elle s’est rendue à la polyclinique où l’on lui aurait prescrit des médicaments. En dépit du traitement, elle ne voyait toujours pas d’amélioration. « Elle m’a dit qu’elle ne se sentait pas bien. Je l’ai alors conduite à l’hôpital Dalal Jamm », dit-il. « À son arrivée, les médecins ont tenté une réanimation. Elle s’est mise en position fœtale et n’a plus réagi. »
« Bébé Dior », comme l’appelaient affectueusement ses proches, était l’aînée de la fratrie. Son père, très éprouvé, se souvient avec émotion : « Ma fille, c’était une âme de vieille au cœur de jeune. Elle n’a jamais demandé de portable par caprice. Et le matin, elle m’a demandé de lui faire plaisir. Je ne savais pas que c’était une manière de me dire au revoir. Elle était pudique, effacée, et avait un très grand respect pour les adultes. »
Dans les établissements qu’elle fréquentait, le Lycée Seydina Limamou Laye et les classes de Seconde et Première, puis sa dernière en Terminale, aux cours privés Academina Lîlamamoulaye, l’émotion est vive. Le gouvernement scolaire de l’établissement a suspendu toutes ses activités en hommage à leur camarade disparue.
Son camarade Babacar Diop de « Ripp Discours » confie : « Elle était perfectionniste, elle voulait toujours réussir. C’est pourquoi elle s’était mise une pression énorme. Elle s’est battue plus que nous tous, elle méritait son bac. Mais la vie ne lui a pas fait de cadeau. »
Sa famille, ses amis, ses professeurs et ses camarades se préparent à lui rendre un dernier hommage lors d’une cérémonie prévue ce week-end.
La confusion initiale a rapidement laissé place à la vérification des faits. Contrairement aux premières rumeurs faisant état d’un décès survenu dans les salles d’examen, les résultats de l’IGY du CEM Ndiarka Diagne, centre d’examen de Dior, ont été formels : ce jour-là, elle n’était pas inscrite aux épreuves écrites du baccalauréat blanc. Élève du cours privé Academina Lîlamamoulaye, elle a plutôt été victime d’un malaise dans la matinée du vendredi à l’hôpital Dalal Jamm, où elle avait été conduite pour des soins d’urgence.
Dior Dieng avait 21 ans. C’était une passionnée de musique, d’art et de lecture. Créative, sensible, précieuse selon ses camarades.
D’après son oncle Abdou Aziz Dieng, elle s’était réveillée le vendredi matin avec des douleurs à la poitrine, des vomissements et de la fièvre. Elle s’est rendue à la polyclinique où l’on lui aurait prescrit des médicaments. En dépit du traitement, elle ne voyait toujours pas d’amélioration. « Elle m’a dit qu’elle ne se sentait pas bien. Je l’ai alors conduite à l’hôpital Dalal Jamm », dit-il. « À son arrivée, les médecins ont tenté une réanimation. Elle s’est mise en position fœtale et n’a plus réagi. »
« Bébé Dior », comme l’appelaient affectueusement ses proches, était l’aînée de la fratrie. Son père, très éprouvé, se souvient avec émotion : « Ma fille, c’était une âme de vieille au cœur de jeune. Elle n’a jamais demandé de portable par caprice. Et le matin, elle m’a demandé de lui faire plaisir. Je ne savais pas que c’était une manière de me dire au revoir. Elle était pudique, effacée, et avait un très grand respect pour les adultes. »
Dans les établissements qu’elle fréquentait, le Lycée Seydina Limamou Laye et les classes de Seconde et Première, puis sa dernière en Terminale, aux cours privés Academina Lîlamamoulaye, l’émotion est vive. Le gouvernement scolaire de l’établissement a suspendu toutes ses activités en hommage à leur camarade disparue.
Son camarade Babacar Diop de « Ripp Discours » confie : « Elle était perfectionniste, elle voulait toujours réussir. C’est pourquoi elle s’était mise une pression énorme. Elle s’est battue plus que nous tous, elle méritait son bac. Mais la vie ne lui a pas fait de cadeau. »
Sa famille, ses amis, ses professeurs et ses camarades se préparent à lui rendre un dernier hommage lors d’une cérémonie prévue ce week-end.