Après une défaite (3-0) samedi à Bilbao face à une sélection basque, la Palestine s'apprête à jouer face à la Catalogne. Pep Guardiola sera l'un des spectateurs de la rencontre ce mardi (18h30), au stade olympique de Montjuïc. Interrogé par la radio locale RAC1 en marge de ce rendez-vous, l'entraîneur de Manchester City a apporté son soutien à la Palestine
"C'est un match qui dépasse le simple symbole", a estimé Pep Guardiola. "Aujourd'hui, tout est connu et, grâce à ce match, les Palestiniens verront qu'une partie du monde pense à eux (...) Le monde a abandonné la Palestine. Nous n'avons absolument rien fait. Ce n'est pas de leur faute d'y être nés. Nous avons tous permis qu'ils anéantissent un peuple entier. Le mal est fait et irréparable."
"Il faut qu'il y ait une action plus concrète"
La plupart des joueurs palestiniens sélectionnés pour ce rendez-vous n’ont jamais mis les pieds dans la bande de Gaza, au contraire de leur sélectionneur. Ils jouent au Qatar, au Chili, en Islande, ou aux États-Unis. Mais ils sont les représentants du petit territoire dévasté par deux ans de guerre, déclenchée en réponse aux attaques sanglantes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
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Les fonds récoltés pour cette rencontre amicale seront reversés à l'aide humanitaire et à la reconstruction à Gaza. "Je ne peux imaginer personne au monde qui puisse défendre les massacres à Gaza", a appuyé Pep Guardiola. "Nos enfants pourraient y être tués simplement parce qu'ils y sont nés. Je n'ai aucune confiance en ces dirigeants. Ils sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir."
Plus de 50.000 spectateurs étaient présents samedi dernier à San Mamés, pour le premier match en Europe de la Palestine. "Le symbolisme contribue à sensibiliser, mais il faut qu’il y ait une action plus concrète", a conclu Guardiola. "Il y a toujours une raison de manifester, en l’occurrence un match de football. C’est symbolique, certes, mais le plus important est que les Palestiniens puissent se dire que, le temps d’un instant, nous sommes là et que le stade leur apporte de la joie."
RMC Sport
"C'est un match qui dépasse le simple symbole", a estimé Pep Guardiola. "Aujourd'hui, tout est connu et, grâce à ce match, les Palestiniens verront qu'une partie du monde pense à eux (...) Le monde a abandonné la Palestine. Nous n'avons absolument rien fait. Ce n'est pas de leur faute d'y être nés. Nous avons tous permis qu'ils anéantissent un peuple entier. Le mal est fait et irréparable."
"Il faut qu'il y ait une action plus concrète"
La plupart des joueurs palestiniens sélectionnés pour ce rendez-vous n’ont jamais mis les pieds dans la bande de Gaza, au contraire de leur sélectionneur. Ils jouent au Qatar, au Chili, en Islande, ou aux États-Unis. Mais ils sont les représentants du petit territoire dévasté par deux ans de guerre, déclenchée en réponse aux attaques sanglantes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
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Les fonds récoltés pour cette rencontre amicale seront reversés à l'aide humanitaire et à la reconstruction à Gaza. "Je ne peux imaginer personne au monde qui puisse défendre les massacres à Gaza", a appuyé Pep Guardiola. "Nos enfants pourraient y être tués simplement parce qu'ils y sont nés. Je n'ai aucune confiance en ces dirigeants. Ils sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir."
Plus de 50.000 spectateurs étaient présents samedi dernier à San Mamés, pour le premier match en Europe de la Palestine. "Le symbolisme contribue à sensibiliser, mais il faut qu’il y ait une action plus concrète", a conclu Guardiola. "Il y a toujours une raison de manifester, en l’occurrence un match de football. C’est symbolique, certes, mais le plus important est que les Palestiniens puissent se dire que, le temps d’un instant, nous sommes là et que le stade leur apporte de la joie."
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