La mobilisation des ressources s’améliore, les dépenses en faible progression
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) vient de publier le point mensuel de conjoncture pour le mois de mai.
Au terme des cinq premiers mois de l’année 2025, la gestion budgétaire a été caractérisée par une nette amélioration de la mobilisation des ressources, associée à une faible progression des dépenses. Ainsi, les ressources globales (hors dons budgétaires), ont enregistré une hausse de 16,1 % en glissement annuel, à 1 743,6 milliards, tirée principalement par la bonne tenue des recettes fiscales.
Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont progressé de 5,3 % pour se situer à 1 996,5 milliards.
Concernant les ressources hors dons, elles sont constituées de 1 636,8 milliards de recettes fiscales et de 106,8 milliards au titre des recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont enregistré une hausse de 133,3 milliards (8,9 %) par rapport à mai 2024, sous l’impulsion des recouvrements des impôts directs, des taxes sur le chiffre d’affaires et droits, de la Tva à l’importation et des droits de porte, qui ont progressé respectivement de 9,8 milliards, 48,7 milliards, 15,1 milliards et 3,5 milliards. Les recettes non fiscales, elles, ont baissé de 6,3 milliards. Cette perte est attribuée à la diminution des dividendes (5,0 milliards), des amendes, pénalités et confiscations (−6,3 milliards) et des droits de porte (5,0 milliards) à fin mai 2025.
S’agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 1996,5 milliards à fin mai 2025 contre un montant de 1896,3 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 100,2 milliards. Cette hausse des dépenses est expliquée, essentiellement, par l’accroissement des charges d’intérêt sur la dette, des transferts et subventions et la masse salariale. Par contre, les dépenses d’investissement exécutées sur ressources intérieures et celles de fonctionnement (fournitures, entretien) ont baissé respectivement de 53,5 % et 11,9 % pour ressortir respectivement à 141,7 milliards et 127,7 milliards à fin mai 2025. En revanche, les transferts et subventions, les intérêts sur la dette publique et la masse salariale ont augmenté respectivement de 175,2 milliards (+29,4 %), 66,4 milliards (+22,5 %) et de 16,0 milliards (+2,0 %) par rapport à mai 2024.
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) vient de publier le point mensuel de conjoncture pour le mois de mai.
Au terme des cinq premiers mois de l’année 2025, la gestion budgétaire a été caractérisée par une nette amélioration de la mobilisation des ressources, associée à une faible progression des dépenses. Ainsi, les ressources globales (hors dons budgétaires), ont enregistré une hausse de 16,1 % en glissement annuel, à 1 743,6 milliards, tirée principalement par la bonne tenue des recettes fiscales.
Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont progressé de 5,3 % pour se situer à 1 996,5 milliards.
Concernant les ressources hors dons, elles sont constituées de 1 636,8 milliards de recettes fiscales et de 106,8 milliards au titre des recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont enregistré une hausse de 133,3 milliards (8,9 %) par rapport à mai 2024, sous l’impulsion des recouvrements des impôts directs, des taxes sur le chiffre d’affaires et droits, de la Tva à l’importation et des droits de porte, qui ont progressé respectivement de 9,8 milliards, 48,7 milliards, 15,1 milliards et 3,5 milliards. Les recettes non fiscales, elles, ont baissé de 6,3 milliards. Cette perte est attribuée à la diminution des dividendes (5,0 milliards), des amendes, pénalités et confiscations (−6,3 milliards) et des droits de porte (5,0 milliards) à fin mai 2025.
S’agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 1996,5 milliards à fin mai 2025 contre un montant de 1896,3 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 100,2 milliards. Cette hausse des dépenses est expliquée, essentiellement, par l’accroissement des charges d’intérêt sur la dette, des transferts et subventions et la masse salariale. Par contre, les dépenses d’investissement exécutées sur ressources intérieures et celles de fonctionnement (fournitures, entretien) ont baissé respectivement de 53,5 % et 11,9 % pour ressortir respectivement à 141,7 milliards et 127,7 milliards à fin mai 2025. En revanche, les transferts et subventions, les intérêts sur la dette publique et la masse salariale ont augmenté respectivement de 175,2 milliards (+29,4 %), 66,4 milliards (+22,5 %) et de 16,0 milliards (+2,0 %) par rapport à mai 2024.

