C’est la deuxième garde à vue pour Killa Ace depuis le changement de régime en 2017. Ali Cham - de son vrai nom - a été interpellé samedi par la brigade anticriminalité parmi une vingtaine de personnes. Ils sont poursuivis pour des dégradations survenues lors d'une manifestation sauvage fin juillet. La mort suspecte d'un vendeur après une garde à vue avait provoqué une journée d'émeutes. La maison du chef de la police criminalité avait été caillassée et incendiée. Mais l'accusation ne tient pas debout, selon Yusef Taylor, militant dans l'association Gom Sa Bopa, fondée par le rappeur. « Killa Ace, c'est quelqu'un de calme, mais il n'hésitera pas à se défendre si vous l'agressez. Il y a quelque chose qui ne va pas entre la brigade anticriminalité et Killa Ace. Il faut dire qu'en tant que militant c'est quelqu'un qui écrit des chansons sur les violences policières », souligne-t-il.