Le Haut Commandement militaire pour le rétablissement de la sécurité et de l'ordre public a rendu publique, ce lundi 8 décembre 2025, la Charte politique de transition, document central encadrant la conduite de l’État jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Cette Charte stipule clairement que le président de la République de transition et le Premier ministre sont exclus de toute candidature aux prochaines élections présidentielles et législatives, qui marqueront la fin de la période transitoire.
Adoptée le 27 novembre et officiellement publiée ce jour, la Charte s’étend sur 11 pages et 29 articles. Selon les informations rapportées par O Democrata, elle consacre le Haut Commandement militaire comme l’organe suprême de direction politique durant la transition. Un secrétariat permanent est créé, placé sous l’autorité du président de la République de transition.
Le texte précise que le Gouvernement de transition est chargé d’élaborer et d’exécuter le Programme de gouvernance, le Plan national de développement ainsi que le Budget général de l’État. Il devra également mettre en œuvre un programme d’urgence destiné à relancer les activités économiques, revitaliser le secteur privé et assurer le respect des engagements internationaux de la Guinée-Bissau.
Le Gouvernement de transition reste politiquement responsable devant le président de la République de transition et soumis au contrôle du Conseil national de transition (CNT). Le président peut le destituer sur proposition du Premier ministre, après consultation du CNT.
La période de transition est fixée à douze mois, prenant fin avec l’investiture du prochain président élu et l’ouverture de la nouvelle législature. La Charte est déposée auprès de la Cour supérieure de justice.
Le CNT, composé de 65 membres représentant les autorités militaires, les partis politiques et la société civile, exercera un rôle consultatif et préparera des réformes majeures : révision constitutionnelle, création de la Cour constitutionnelle, révision des lois électorales et des partis politiques.
Adoptée le 27 novembre et officiellement publiée ce jour, la Charte s’étend sur 11 pages et 29 articles. Selon les informations rapportées par O Democrata, elle consacre le Haut Commandement militaire comme l’organe suprême de direction politique durant la transition. Un secrétariat permanent est créé, placé sous l’autorité du président de la République de transition.
Le texte précise que le Gouvernement de transition est chargé d’élaborer et d’exécuter le Programme de gouvernance, le Plan national de développement ainsi que le Budget général de l’État. Il devra également mettre en œuvre un programme d’urgence destiné à relancer les activités économiques, revitaliser le secteur privé et assurer le respect des engagements internationaux de la Guinée-Bissau.
Le Gouvernement de transition reste politiquement responsable devant le président de la République de transition et soumis au contrôle du Conseil national de transition (CNT). Le président peut le destituer sur proposition du Premier ministre, après consultation du CNT.
La période de transition est fixée à douze mois, prenant fin avec l’investiture du prochain président élu et l’ouverture de la nouvelle législature. La Charte est déposée auprès de la Cour supérieure de justice.
Le CNT, composé de 65 membres représentant les autorités militaires, les partis politiques et la société civile, exercera un rôle consultatif et préparera des réformes majeures : révision constitutionnelle, création de la Cour constitutionnelle, révision des lois électorales et des partis politiques.

