Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne, patron du groupe Avenir Communication et directeur du quotidien Le Quotidien, a été interpellé ce mardi 21 octobre 2025 en France, dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international émis par le parquet général de Versailles, a appris Seneweb auprès de Me El Hadj Amadou Sall, membre de son collectif d’avocats.
Selon les informations confirmées par la défense, Madiambal Diagne a été notifié du mandat d’arrêt à son encontre par les autorités françaises avant d’être présenté à la cour d’appel de Versailles. À l’issue de la procédure, la juridiction a décidé de le laisser en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant la décision définitive relative à une éventuelle extradition vers le Sénégal.
« La cour d’appel a tenu compte du statut de personnalité publique de M. Diagne, de sa qualité de journaliste reconnu et du fait qu’aucun élément ne laisse penser qu’il chercherait à se soustraire à la justice », précise le collectif d’avocats dans un communiqué.
Un mandat d’arrêt jugé “infondé” par la défense
Les avocats du journaliste, réunis autour d’un collectif franco-sénégalais, ont dénoncé une procédure d’extradition infondée et entachée « d’irrégularités manifestes ».
« Nous sommes confiants dans l’issue de cette procédure, car les accusations contenues dans la demande d’extradition sont totalement infondées », a déclaré Me Vincent Brengarth, du cabinet Bourdon & Associés, qui assure la défense de M. Diagne aux côtés de ses confrères sénégalais.
La défense entend désormais faire valoir ses arguments devant la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles, chargée d’examiner la validité de la requête sénégalaise.
Un collectif d’avocats mobilisé entre Paris et Dakar
La défense de Madiambal Diagne s’appuie sur un large collectif d’avocats, composé notamment de Me El Hadj Amadou Sall, Me Baboucar Cissé, Me William Bourdon, Me Dior Diagne, Me Antoine Mbengue, Me Papa Sène, Me Ousmane Thiam, Me Ramatoulaye Bâ, Me Arona Basse, Me Philippine Vaganay et Me Vincent Brengarth.
Tous se disent déterminés à défendre les droits de leur client, qui reste pour l’heure libre de ses mouvements, sous réserve du respect de son contrôle judiciaire.
Une affaire à forte portée politique et judiciaire
L’interpellation de Madiambal Diagne intervient dans un climat tendu entre les autorités sénégalaises et certaines figures médiatiques proches de l’ancien président Macky Sall.
Visé par une information judiciaire au Sénégal pour escroquerie sur deniers publics, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, le journaliste conteste l’ensemble des accusations.
Désormais, c’est la justice française qui décidera de la suite à donner à cette procédure, dans un dossier où juridique et politique se croisent à haute intensité.
Selon les informations confirmées par la défense, Madiambal Diagne a été notifié du mandat d’arrêt à son encontre par les autorités françaises avant d’être présenté à la cour d’appel de Versailles. À l’issue de la procédure, la juridiction a décidé de le laisser en liberté sous contrôle judiciaire, en attendant la décision définitive relative à une éventuelle extradition vers le Sénégal.
« La cour d’appel a tenu compte du statut de personnalité publique de M. Diagne, de sa qualité de journaliste reconnu et du fait qu’aucun élément ne laisse penser qu’il chercherait à se soustraire à la justice », précise le collectif d’avocats dans un communiqué.
Un mandat d’arrêt jugé “infondé” par la défense
Les avocats du journaliste, réunis autour d’un collectif franco-sénégalais, ont dénoncé une procédure d’extradition infondée et entachée « d’irrégularités manifestes ».
« Nous sommes confiants dans l’issue de cette procédure, car les accusations contenues dans la demande d’extradition sont totalement infondées », a déclaré Me Vincent Brengarth, du cabinet Bourdon & Associés, qui assure la défense de M. Diagne aux côtés de ses confrères sénégalais.
La défense entend désormais faire valoir ses arguments devant la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles, chargée d’examiner la validité de la requête sénégalaise.
Un collectif d’avocats mobilisé entre Paris et Dakar
La défense de Madiambal Diagne s’appuie sur un large collectif d’avocats, composé notamment de Me El Hadj Amadou Sall, Me Baboucar Cissé, Me William Bourdon, Me Dior Diagne, Me Antoine Mbengue, Me Papa Sène, Me Ousmane Thiam, Me Ramatoulaye Bâ, Me Arona Basse, Me Philippine Vaganay et Me Vincent Brengarth.
Tous se disent déterminés à défendre les droits de leur client, qui reste pour l’heure libre de ses mouvements, sous réserve du respect de son contrôle judiciaire.
Une affaire à forte portée politique et judiciaire
L’interpellation de Madiambal Diagne intervient dans un climat tendu entre les autorités sénégalaises et certaines figures médiatiques proches de l’ancien président Macky Sall.
Visé par une information judiciaire au Sénégal pour escroquerie sur deniers publics, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, le journaliste conteste l’ensemble des accusations.
Désormais, c’est la justice française qui décidera de la suite à donner à cette procédure, dans un dossier où juridique et politique se croisent à haute intensité.

