François Fillon est toujours candidat à l'élection présidentielle. Malgré des révélations édifiantes du "Canard enchaîné" sur l'emploi présumé fictif de son épouse comme assistante parlementaire, l'ex-Premier ministre n'entend pas renoncer. Face aux parlementaires de sa famille politique, mercredi 1er février, il a même dénoncé "un coup d'Etat institutionnel" contre sa candidature venu "de la gauche", et leur a demandé de "tenir quinze jours" derrière lui. Dans l'après-midi, en marge d'une visite au Salon des entrepreneurs, il s'est engagé à lutter "jusqu'au bout".
Très fragilisé, le candidat peut encore compter ce jeudi sur le soutien de quelques poids lourds de la droite. Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Jean-Pierre Raffarin, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire ou encore François Baroin cosignent une tribune dans les colonnes du "Figaro", dans laquelle ils dénoncent une "tentative de mise à mort" de la campagne du vainqueur de la primaire, opération qui vise selon eux à installer "un face-à-face mortel" entre la gauche et le Front national. Alors que sa communication vire pour l'instant au fiasco, le candidat s'affiche par ailleurs cette semaine avec son épouse à la une de "Paris Match", en misant une fois encore sur le registre de l'intime et de l'émotion.
Conséquence de l'affaire Penelope, d'après un sondage Elabe* pour "les Echos" et Radio Classique, François Fillon subit une chute vertigineuse dans les intentions de vote au premier tour, passant pour la première fois sous la barre des 20%. Crédité seulement de 19 à 20% des voix – selon la présence ou non de François Bayrou –, l'ancien Premier ministre serait privé de second tour. Il perd entre 5 et 6 points en quatre semaines à peine et perd du terrain sur Marine Le Pen. Il est désormais au coude-à-coude avec Emmanuel Macron. De son côté, Benoît Hamon gagne lui dix points.
Une autre étude, réalisée cette fois-ci par l'Ifop pour "Paris Match", confirme que François Fillon voit la menace Emmanuel Macron se rapprocher (21% contre 20 %, avec une marge d'erreur de 2,1 points). Cette enquête souligne également la forte progression de Benoît Hamon, désormais crédité de 18% des intentions de vote.
Très fragilisé, le candidat peut encore compter ce jeudi sur le soutien de quelques poids lourds de la droite. Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Jean-Pierre Raffarin, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire ou encore François Baroin cosignent une tribune dans les colonnes du "Figaro", dans laquelle ils dénoncent une "tentative de mise à mort" de la campagne du vainqueur de la primaire, opération qui vise selon eux à installer "un face-à-face mortel" entre la gauche et le Front national. Alors que sa communication vire pour l'instant au fiasco, le candidat s'affiche par ailleurs cette semaine avec son épouse à la une de "Paris Match", en misant une fois encore sur le registre de l'intime et de l'émotion.
Conséquence de l'affaire Penelope, d'après un sondage Elabe* pour "les Echos" et Radio Classique, François Fillon subit une chute vertigineuse dans les intentions de vote au premier tour, passant pour la première fois sous la barre des 20%. Crédité seulement de 19 à 20% des voix – selon la présence ou non de François Bayrou –, l'ancien Premier ministre serait privé de second tour. Il perd entre 5 et 6 points en quatre semaines à peine et perd du terrain sur Marine Le Pen. Il est désormais au coude-à-coude avec Emmanuel Macron. De son côté, Benoît Hamon gagne lui dix points.
Une autre étude, réalisée cette fois-ci par l'Ifop pour "Paris Match", confirme que François Fillon voit la menace Emmanuel Macron se rapprocher (21% contre 20 %, avec une marge d'erreur de 2,1 points). Cette enquête souligne également la forte progression de Benoît Hamon, désormais crédité de 18% des intentions de vote.