Des peines de condamnation allant de 10 ,18 à 22 ans ans de prison. Ces décisions n’ ont pas été rendues par une juridiction sénégalaise. Elles viennent de juges d’un pays cité comme référence, Grand défenseur des Droits et des Libertés : les États-Unis d’Amérique. Ils avaient prononcé contre 200 membres des Proud Boys qui avaient pris d'assaut le 6 janvier 2021 le Capitole, siège du Congrès américain, « sanctuaire de la démocratie américaine ».
Ces mis en cause tentaient d'y empêcher la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président républicain sortant Donald Trump.« Cette journée "a brisé notre tradition de transfert pacifique du pouvoir", avait déploré le juge Timothy Kelly. »"L'absence physique de Tarrio n'avait en rien atténué la gravité de ses actes puisqu'il était davantage un général qu'un soldat", avaient fait valoir les procureurs .Si nous avons fait cas de ces décisions , c’est parce que des sénégalais qui se réclament de la société civile , « droits de l’hommiste », des badauds, fainéants pour la plupart de F24, « Flâneurs et Racoleurs le jour sur la Voie Politique » avec avaient repris leurs stupides et insipides marches, après maléfiques rites de bruits de casseroles.
Ces intellectuels « intellectualistes » d’ici et de la diaspora se tournent toujours vers ce Pays. Ils en ont toujours fait leur Mur des Lamentations pour jeter par leurs plaintes et complaintes l’opprobre sur leur Patrie, l’État du Sénégal. Nous avons pris la responsabilité que nous assumons d’extirper de cette liste des 142 pétitionnaire, après celle du « Non » lors du Référendum de 2016, nos éminents professeurs : l’ancien ministre et Médiateur de la République Serigne Diop, le doyen Kader Boye.
Nous nous rappelons encore, non sans émotion de ces universitaires hors classe en y associant le professeur et non moins ancien ministre Ibrahima Fall (La Coutume au Secours du Droit : la Valeur du Serment et le Respect de la Parole donnée de nos anciens Rois) et le normativiste Jacques Mariel Zouankeu, digne héritier du professeur Kelsen. Ces derniers nous avaient enseigné pour la première fois l’État en Droit Constitutionnel, en Droit Administratif et en Droit International Public et Privé. Que de vieux souvenirs alors en revoyant avec peine le spectacle de saccages de nos consulats et nos ambassades en Europe, Amérique, par les partisans de Sonko suite à son arrestation.
Ces illustres enseignants nous apprenaient que ces institutions aujourd’hui profanées étaient bien une partie intégrante de l’État du Sénégal, étant son prolongement. Bien des décennies après, l’illustration de ces thèses est encore vivante dans nos mémoires à travers des arrêts de référence de la Cour internationale de Justice qu’ils nous citaient comme l’affaire Victor Raoul Haya De la Torre , plus près, l’affaire du meurtre de l’ambassadeur du Mali Modibo Diarra en juin 1975 par son chauffeur et l’affaire « Friedrich Nottebohm où cette même Cour en 1955 définissait pour la première fois la nationalité en matière de refuge dans une ambassade ,d’asile ,et d’extradition comme : « un lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement , une solidarité effective d’existence, d’intérêts, de sentiments , joints à une société de droits et de devoirs ».
Pour la première fois dans l’histoire, des sénégalais, des partisans de l’opposant Sonko, s’étaient illustrés avec une haine, une sauvagerie inqualifiables dans des actes bien terroristes en s’saccageant ces lieux et en détruisant tous les documents. Ce qui avait profondément peiné tout sénégalais digne de ce nom , en premier mon sieur le Chef de l’État Macky Sall. Pour cause, il avait fait de la Diaspora la Quinzième Région depuis la création de notre parti APR en décembre 2008. Dans le dossier du Capitole ,les juges américains n’avaient pas suivi le procureur et les agents du FBI et l’Attorney qui invoquaient « le terrorisme domestique » même si les peines appliquées aux coupables étaient lourdes. Cette nouvelle forme de terrorisme est devenue un phénomène dans
les pays occidentaux et dans certaines parties de l’ Afrique, où des terroristes solitaires ayant des motifs politiques ou autres , religieux , ethniques causent aussi des massacres comme tout
récemment au Mali . Aujourd’hui ce défi consiste à identifier une menace diffuse et souterraine qu’est le terrorisme domestique qui frappe sans prévenir ; et cela fait plus peur. Il existe plusieurs définitions du terrorisme vu la pluralité et la complexité du phénomène. À ce jour, on n’est pas encore parvenu à établir une définition complète et harmonisée. Les États- Unis d'Amérique ont défini le terrorisme comme « un acte de violence prémédité́ et motivé de façon politique, perpétré́ contre des cibles non- combattantes par des groupes sous-nationaux ou des agents clandestins ».
S’agissant du Sénégal, depuis la Loi 65 -60 du 21 juin 1965 portant Code Pénal, des aménagements , des modifications ont été apportés dans la définition du mot terrorisme. L’article 279 de cette loi relative au terrorisme s’est adapté au contexte en s’inspirant des instruments internationaux , notamment la Convention d’Alger, pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme. Avec la Loi 2007-01 du 12 Février 2007 sur la Prévention et le Financement du Terrorisme.
Selon cet article : « Constituent des Actes de terrorisme, lorsqu’ils sont commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler l’ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales ou internationales , par l’intimidation ou la terreur , les infractions suivantes : 1) les attentats et complots visés par les articles 72 à savoir celui dont le but aura été de détruire ou de changer le régime constitutionnel , soit de troubler par des moyens illégaux le remplacement des dites autorités , soit d’exciter les citoyens ou habitants à s’armer contre l’autorité de l’État , soit à porter atteinte à l’intégrité du territoire national , punis par les peines prévues par l’article 91 à savoir les travaux forcés à perpétuité ;2) les violences ou voies de fait commises contre les personnes et les destructions ou dégradations commises lors de rassemblements et visées par l’ article 98 du présent Code pénal .
L’article 279 de la Loi numéro 74 -13 de la Loi du 24 juin 1974 dispose : « seront punis dans les conditions suivantes : de 1 à 5 ans de prison en cas d’action menée à la suite d’un mot d’ordre verbal ou écrit, les instigateurs et organisateurs et les personnes qui auront participé volontairement à cette action quelque forme que leur participation ait revêtue ;…»
On pourrait bien pour justifier la qualification des actes commis par le leader de Pastef et compagnies comme terroristes la Loi 2018-03 du 23 Février 2018 relative à la lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme et enfin la Loi 21-10 du 25 juin 2021 relative à la Prévention contre les Actes de Terrorisme. Il faut oser le dire, comme l’ont fait des hommes très courageux qui n'avaient cessé de tirer sur la sonnette d’alarme sur la présence du terrorisme au Sénégal pour les citer les journalistes Madiambal Diagne, Cheikh Yérim Seck, surtout Mouthbane, l’analyste et spécialiste sur les questions terroristes au Sahel , auteur d’ouvrages de référence « Le Crime Organisé dans le Sahel, », « Les Sénégalais De Boko Haram ». Ce dernier avait bien démontré que le terrorisme était bien présent au Sénégal.
Les évènements de février, mars 2021, juin 2023, l’interpellation de membres des Brigades Spéciales et tout récemment l’attentat au cocktail molotov sur un bus rempli de personnes, causant la mort de deux jeunes filles calcinées l’ont bien démontré. La préoccupation chez bon nombre de citoyens était la posture de l’État qui tardait à exercer ses charges régaliennes en prononçant sa dissolution. Heureusement, c’est chose faite aujourd’hui. Depuis que l’auteur de ces faits et ses complices ont été arrêtés et mis en détentio , a-t-on vu depuis des scènes de violence avec mort d’hommes, de saccages , pillages, destruction, incendie de biens publics privés ? La réponse est bien sûr non. Les jeunes sur qui ce pyromane et psychopathe comptait beaucoup passent aujourd’hui leurs vacances tranquillement. Il était difficile d’accorder un statut de parti
politique à cette organisation qui prônait un programme mystérieux dit « PROJET ». Les tragiques scènes de violence de février , mars 2021 avec l’affaire du supposé viol de adji sarr avec son lot de
morts, de nombreux blessés et des dégâts le dossier Prodac avec le Ministre Mame Mbaye Niang ,
sans oublier l’affaire des « 94 milliards » une sordide tentative de chantage et d’’extorsion de fonds de « l’intègre et incorruptible PROS »les actes de sabotage, de pillage dans la ville sainte de Touba en
février 2023 , le premier juin ,jour du prononcé du verdict et de ’attentat au cocktail molotov sur un bus rempli ,causant la mort de deux filles calcinées et de nombreux blessés avaient fini de convaincre aujourd’hui les plus sceptiques jusqu’ici. Ses partisans bien identifiés, sous des pseudonymes « Akhénaton, Kayz, Mollah Morgan, Tounkara, Djidji Dji, Moussa Camara, depuis l’Europe, l’Amérique, n’ont eu de cesse de déverser des flots d’insanités à travers les réseaux sociaux , par audio, images montage vidéo, sur la personne de nos illustres Guides Religieux, leurs descendants, marabouts ,Khalifes Généraux . Ils organisent des opérations de levées de fonds de guerre visées par l’article 279-3 du Code pénal. Et que dire de ses appels incessants « Mortal Combat , Combat Final » à ses partisans de se rendre á Dakar pour y déloger le Président Macky Sall, et lui réserver le sort qui avait fait à l’ancien Président libérien , en le découpant en morceaux ?
Quid du sort de ces personnes physiques, morales , comme Orange Sonatel, , la station Total qui avaient subi à Touba le même traitement que ceux de février mars 2021 à Mbacké avec de gros dégâts, dommages corporels, matériels ? Nous avions invité toutes ces victimes de faire dresser un constat de ces préjudices par voie d’huissier et de porter plainte contre l’instigateur Sonko et se de constituer parties civiles.
Le leader de « FRAPP , France Dégage » n’est pas en reste. Nous avions aussi soutenu à l’époque que toutes les personnes identifiées et interpellées qui avaient contrevenu à l’interdiction de la tenue de manifestations à Touba , Mbacké , sans autorisation du Préfet ,en vertu des articles 96 du Code pénal devaient être poursuivies pour délit, voir crime d’attroupements non armés qui pourraient troubler l’ordre public ou armés, 92,( armes apparentes , cachées lors de réunions , rassemblements ainsi que les articles 95 , 98 du Code pénal : « Lorsqu’au cours d’actions diverses et de rassemblements illicites ou licites , des violences ou voies de fait sont commises contre les personnes ou que des destructions ou dégradations sont causées aux biens , les instigateurs, organisateurs et participants seront punis en cas de rassemblement licites ou illicites d’un emprisonnement de 1 à 5 ans . Il en est de même de l’article 85 du code pénal qui punit de la détention criminelle à temps de dix à vingt -ans , les individus qui, dans un mouvement insurrectionnel comme en mars 2021 et en février et juin 2023 auront fait ou aidé à faire des barricades, des retranchements, ou tous autres travaux ayant pour objet d’entraver ou d’arrêter l’exercice de la fonction publique. Ce fut le cas en Casamance avec les jeunes de Pastef qui avaient érigé des barricades, construit des murs, rançonnant les conducteurs et usagers de la route.
Et que dire alors des membres des Brigades spéciales et d’autres pris la main dans l’essence en train de préparer des engins explosifs et des herses pour renverser les véhicules des Forces de l’Ordre et de Défense ? Où étaient et que faisaient donc en ces moments ces saltimbanques, troubadours et badauds de F24 ,signataires de cet autodafé en direction du Pouvoir ,polluant l’atmosphère de leurs épanchements fétides de cris d’orfraie de « confiscation de la Démocratie », en exigeant la libération immédiate de ces fossoyeurs de la paix , la stabilité qu’ils appellent « détenus politiques » ? Ils exultaient, chantaient en suivant ces scènes d’apocalypse ci décrites, retransmises par les chaînes de télévision pro- sonkistes des « Mille Savanes ». Ont-ils attendu que leur « champion aux pieds d’argile » s’écroule de ses forfaitures pour agiter le drapeau blanc ? Comme la cigale de la fable, eh bien, qu’ils dansent alors ! Peut t- on sérieusement soutenir que ces assaillants du Capitole ont fait pire que ce député activiste , qui , comme un primate était monté sur le pupitre
de l’Assemblée Nationale, avait arraché le micro et emporté les urnes ,le jour du vote du Président de l’Assemblée Nationale ? Devrait on rappeler à ces gens le jour où sans autorisation de marche, ce même personnage hors du commun dans la pitrerie avait couru brusquement vers le Palais présidentiel, pour s’agripper aux grilles du Palais sans essuyer les coups de feu des gardes armés ? Pour moins que cela quatre assaillants du Capitole avaient été abattus par les forces de l’ordre. Que dire des menaces de mort du leader de Pastef proférées nommément en toute impunité sur la personne des magistrats et même le Chef de l’État, les vaillants chefs comme le Général Moussa Fall , Seydy Bocar Yague le Directeur de la Police Nationale, alors qu’au même moment, les policiers américains abattaient un citoyen américain qui lançait des menaces au Président Biden ?
At-on tort de soutenir que Sonko et ses compagnons ont surpassé l’Abbé Diamacoune en termes de crimes odieux et lâches ? Le leader du MFDC , à sa décharge n’avait jamais associé les jeunes , son ethnie dans ses actions , ni transféré le théâtre des combats dans les villes. De même , les assaillants du Capitole, n’étaient ni encagoulés ni armés. Pourtant , en vertu de l’article 92 alinéa 2 du Code pénal , les représentants de la force publique appelés pour dissiper un attroupement ou pour assurer l’exécution de la loi , d’un jugement ou mandat de justice , pouvaient bien à Dakar , comme à Touba faire usage de la force , face aux violences ou voies de fait exercées contre eux ou contre toute personne ou en cas de destructions ou de dégradations causées aux biens dont la garde leur est confiée. Nos dignes compatriotes de la Diaspora devraient brandir pour contrer ces manifestants des affiches et des pancartes rappelant aux parisiens que Dominique Strauss Kahn, candidat aux élections présidentielles françaises compromises pour des faits d’agression sexuelle avait fait moins grave , comparé au leader de pastef , marié et député au moment des faits en 2020 qui avait commis des actes de viols répétés, actes de sodomie sur une pauvre fille mineure, orpheline, sans défense dans un salon de beauté, en réalité une maison de prostitution ,sous la menace d’armes pendant la période du Covid en plein couvre-feu.
Qu’ils en fassent de même aux États-Unis où ces badauds déclarent attendre le Président Macky Sall, que l’ancien Donald Président et actuel candidat aux prochaines élections présidentielles n’avait rien fait comparé aux actes commis par leur leader Sonko, auteur de ces actes avec ses partisans qu’ils appellent « détenus politiques Pastef , comme on le constate était devenu une entreprise dépotoir d’officiers radiés pour actes de déloyauté et de trahison qui y sont aujourd’hui accueillis et bien traités. On se demande encore comment l’État a laissé vaquer librement à ses occupations un officier radié avec tout ce qu’il a fait dans le dossier Adji Sarr en falsifiant le Pv d’enquête et en informant le mis en cause. Aujourd’hui , en lieu et place d’une cellule de prison pour cet individu dangereux , ion lui avait offert à titre de récompense pour actes crapuleux de trahison des champs , une ferme pour y faire un élevage florissant acquis grâce aux collectes de fonds d’un téléthon « némékou tour » à son profit , et un poste de responsable de la sécurité à la mairie de la ville.
Si tous ces actes et faits criminels commis par le leader de Pastef et ses partisans , au regard de la Loi du 25 juin 2021 modifiant le Code pénal, ne sont pas des actes terroristes, qu’on nous dise alors ce qu’est le Terrorisme ! Aujourd’hui Pastef a été dissout pour ces faits cités conformément à la loi. Ce groupe qui se déclare « Anti systême , avec comme idéologie les « 3 D » à savoir la Déconsidération , la Déconstruction et la Destruction , en un mot la négation de l’ordre temporel ,républicain et spirituel (notre Islam confrérique ) est désormais hors de l’espace institutionnel et politique. Dès lors que Pastef considéré comme groupement terroriste a été dissout . L’ État ne devrait en aucun cas jeter le manche après cette première cognée qui a été payante malgré ces manœuvres de fausses grèves de la faim de ces criminels , comme son faux empoisonnement de gaz toxique attribué aux forces de l’ordre lors d’une manifestation. Il devra surtout continuer à combattre sans relâche les pastéfiens d’ici et de la Diaspora comme l’Algérie l’avait fait au Fis, le Nigéria à Bokk Haram, la France au FLNC et au groupe Action
Directe, l’Italie les Brigades Rouges, l’Allemagne la Bande à Bader et les États-Unis Desh et Alkayda. Tout membre de ce groupe identifié devrait être radié des Corps de l’Administration, et déchu par conséquent de tout mandat électif. La conséquence normale est que l’entité et ses membres pris individuellement ne pourront participer sous quelque forme qu’elle soit à des élections. Tout parti , Coalition, tout autre groupement qui mettraient sur leurs listes de candidats des personnes identifiées comme membres de l’ex-Pastef ,aujourd’hui dissout verraient leurs dossiers de candidature rejetés.
Maître Djibril War,
Coordonnateur du Mouvement National Pour le Sursaut Citoyen et Républicain
Ces mis en cause tentaient d'y empêcher la certification de la victoire du démocrate Joe Biden sur le président républicain sortant Donald Trump.« Cette journée "a brisé notre tradition de transfert pacifique du pouvoir", avait déploré le juge Timothy Kelly. »"L'absence physique de Tarrio n'avait en rien atténué la gravité de ses actes puisqu'il était davantage un général qu'un soldat", avaient fait valoir les procureurs .Si nous avons fait cas de ces décisions , c’est parce que des sénégalais qui se réclament de la société civile , « droits de l’hommiste », des badauds, fainéants pour la plupart de F24, « Flâneurs et Racoleurs le jour sur la Voie Politique » avec avaient repris leurs stupides et insipides marches, après maléfiques rites de bruits de casseroles.
Ces intellectuels « intellectualistes » d’ici et de la diaspora se tournent toujours vers ce Pays. Ils en ont toujours fait leur Mur des Lamentations pour jeter par leurs plaintes et complaintes l’opprobre sur leur Patrie, l’État du Sénégal. Nous avons pris la responsabilité que nous assumons d’extirper de cette liste des 142 pétitionnaire, après celle du « Non » lors du Référendum de 2016, nos éminents professeurs : l’ancien ministre et Médiateur de la République Serigne Diop, le doyen Kader Boye.
Nous nous rappelons encore, non sans émotion de ces universitaires hors classe en y associant le professeur et non moins ancien ministre Ibrahima Fall (La Coutume au Secours du Droit : la Valeur du Serment et le Respect de la Parole donnée de nos anciens Rois) et le normativiste Jacques Mariel Zouankeu, digne héritier du professeur Kelsen. Ces derniers nous avaient enseigné pour la première fois l’État en Droit Constitutionnel, en Droit Administratif et en Droit International Public et Privé. Que de vieux souvenirs alors en revoyant avec peine le spectacle de saccages de nos consulats et nos ambassades en Europe, Amérique, par les partisans de Sonko suite à son arrestation.
Ces illustres enseignants nous apprenaient que ces institutions aujourd’hui profanées étaient bien une partie intégrante de l’État du Sénégal, étant son prolongement. Bien des décennies après, l’illustration de ces thèses est encore vivante dans nos mémoires à travers des arrêts de référence de la Cour internationale de Justice qu’ils nous citaient comme l’affaire Victor Raoul Haya De la Torre , plus près, l’affaire du meurtre de l’ambassadeur du Mali Modibo Diarra en juin 1975 par son chauffeur et l’affaire « Friedrich Nottebohm où cette même Cour en 1955 définissait pour la première fois la nationalité en matière de refuge dans une ambassade ,d’asile ,et d’extradition comme : « un lien juridique ayant à sa base un fait social de rattachement , une solidarité effective d’existence, d’intérêts, de sentiments , joints à une société de droits et de devoirs ».
Pour la première fois dans l’histoire, des sénégalais, des partisans de l’opposant Sonko, s’étaient illustrés avec une haine, une sauvagerie inqualifiables dans des actes bien terroristes en s’saccageant ces lieux et en détruisant tous les documents. Ce qui avait profondément peiné tout sénégalais digne de ce nom , en premier mon sieur le Chef de l’État Macky Sall. Pour cause, il avait fait de la Diaspora la Quinzième Région depuis la création de notre parti APR en décembre 2008. Dans le dossier du Capitole ,les juges américains n’avaient pas suivi le procureur et les agents du FBI et l’Attorney qui invoquaient « le terrorisme domestique » même si les peines appliquées aux coupables étaient lourdes. Cette nouvelle forme de terrorisme est devenue un phénomène dans
les pays occidentaux et dans certaines parties de l’ Afrique, où des terroristes solitaires ayant des motifs politiques ou autres , religieux , ethniques causent aussi des massacres comme tout
récemment au Mali . Aujourd’hui ce défi consiste à identifier une menace diffuse et souterraine qu’est le terrorisme domestique qui frappe sans prévenir ; et cela fait plus peur. Il existe plusieurs définitions du terrorisme vu la pluralité et la complexité du phénomène. À ce jour, on n’est pas encore parvenu à établir une définition complète et harmonisée. Les États- Unis d'Amérique ont défini le terrorisme comme « un acte de violence prémédité́ et motivé de façon politique, perpétré́ contre des cibles non- combattantes par des groupes sous-nationaux ou des agents clandestins ».
S’agissant du Sénégal, depuis la Loi 65 -60 du 21 juin 1965 portant Code Pénal, des aménagements , des modifications ont été apportés dans la définition du mot terrorisme. L’article 279 de cette loi relative au terrorisme s’est adapté au contexte en s’inspirant des instruments internationaux , notamment la Convention d’Alger, pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme. Avec la Loi 2007-01 du 12 Février 2007 sur la Prévention et le Financement du Terrorisme.
Selon cet article : « Constituent des Actes de terrorisme, lorsqu’ils sont commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler l’ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales ou internationales , par l’intimidation ou la terreur , les infractions suivantes : 1) les attentats et complots visés par les articles 72 à savoir celui dont le but aura été de détruire ou de changer le régime constitutionnel , soit de troubler par des moyens illégaux le remplacement des dites autorités , soit d’exciter les citoyens ou habitants à s’armer contre l’autorité de l’État , soit à porter atteinte à l’intégrité du territoire national , punis par les peines prévues par l’article 91 à savoir les travaux forcés à perpétuité ;2) les violences ou voies de fait commises contre les personnes et les destructions ou dégradations commises lors de rassemblements et visées par l’ article 98 du présent Code pénal .
L’article 279 de la Loi numéro 74 -13 de la Loi du 24 juin 1974 dispose : « seront punis dans les conditions suivantes : de 1 à 5 ans de prison en cas d’action menée à la suite d’un mot d’ordre verbal ou écrit, les instigateurs et organisateurs et les personnes qui auront participé volontairement à cette action quelque forme que leur participation ait revêtue ;…»
On pourrait bien pour justifier la qualification des actes commis par le leader de Pastef et compagnies comme terroristes la Loi 2018-03 du 23 Février 2018 relative à la lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme et enfin la Loi 21-10 du 25 juin 2021 relative à la Prévention contre les Actes de Terrorisme. Il faut oser le dire, comme l’ont fait des hommes très courageux qui n'avaient cessé de tirer sur la sonnette d’alarme sur la présence du terrorisme au Sénégal pour les citer les journalistes Madiambal Diagne, Cheikh Yérim Seck, surtout Mouthbane, l’analyste et spécialiste sur les questions terroristes au Sahel , auteur d’ouvrages de référence « Le Crime Organisé dans le Sahel, », « Les Sénégalais De Boko Haram ». Ce dernier avait bien démontré que le terrorisme était bien présent au Sénégal.
Les évènements de février, mars 2021, juin 2023, l’interpellation de membres des Brigades Spéciales et tout récemment l’attentat au cocktail molotov sur un bus rempli de personnes, causant la mort de deux jeunes filles calcinées l’ont bien démontré. La préoccupation chez bon nombre de citoyens était la posture de l’État qui tardait à exercer ses charges régaliennes en prononçant sa dissolution. Heureusement, c’est chose faite aujourd’hui. Depuis que l’auteur de ces faits et ses complices ont été arrêtés et mis en détentio , a-t-on vu depuis des scènes de violence avec mort d’hommes, de saccages , pillages, destruction, incendie de biens publics privés ? La réponse est bien sûr non. Les jeunes sur qui ce pyromane et psychopathe comptait beaucoup passent aujourd’hui leurs vacances tranquillement. Il était difficile d’accorder un statut de parti
politique à cette organisation qui prônait un programme mystérieux dit « PROJET ». Les tragiques scènes de violence de février , mars 2021 avec l’affaire du supposé viol de adji sarr avec son lot de
morts, de nombreux blessés et des dégâts le dossier Prodac avec le Ministre Mame Mbaye Niang ,
sans oublier l’affaire des « 94 milliards » une sordide tentative de chantage et d’’extorsion de fonds de « l’intègre et incorruptible PROS »les actes de sabotage, de pillage dans la ville sainte de Touba en
février 2023 , le premier juin ,jour du prononcé du verdict et de ’attentat au cocktail molotov sur un bus rempli ,causant la mort de deux filles calcinées et de nombreux blessés avaient fini de convaincre aujourd’hui les plus sceptiques jusqu’ici. Ses partisans bien identifiés, sous des pseudonymes « Akhénaton, Kayz, Mollah Morgan, Tounkara, Djidji Dji, Moussa Camara, depuis l’Europe, l’Amérique, n’ont eu de cesse de déverser des flots d’insanités à travers les réseaux sociaux , par audio, images montage vidéo, sur la personne de nos illustres Guides Religieux, leurs descendants, marabouts ,Khalifes Généraux . Ils organisent des opérations de levées de fonds de guerre visées par l’article 279-3 du Code pénal. Et que dire de ses appels incessants « Mortal Combat , Combat Final » à ses partisans de se rendre á Dakar pour y déloger le Président Macky Sall, et lui réserver le sort qui avait fait à l’ancien Président libérien , en le découpant en morceaux ?
Quid du sort de ces personnes physiques, morales , comme Orange Sonatel, , la station Total qui avaient subi à Touba le même traitement que ceux de février mars 2021 à Mbacké avec de gros dégâts, dommages corporels, matériels ? Nous avions invité toutes ces victimes de faire dresser un constat de ces préjudices par voie d’huissier et de porter plainte contre l’instigateur Sonko et se de constituer parties civiles.
Le leader de « FRAPP , France Dégage » n’est pas en reste. Nous avions aussi soutenu à l’époque que toutes les personnes identifiées et interpellées qui avaient contrevenu à l’interdiction de la tenue de manifestations à Touba , Mbacké , sans autorisation du Préfet ,en vertu des articles 96 du Code pénal devaient être poursuivies pour délit, voir crime d’attroupements non armés qui pourraient troubler l’ordre public ou armés, 92,( armes apparentes , cachées lors de réunions , rassemblements ainsi que les articles 95 , 98 du Code pénal : « Lorsqu’au cours d’actions diverses et de rassemblements illicites ou licites , des violences ou voies de fait sont commises contre les personnes ou que des destructions ou dégradations sont causées aux biens , les instigateurs, organisateurs et participants seront punis en cas de rassemblement licites ou illicites d’un emprisonnement de 1 à 5 ans . Il en est de même de l’article 85 du code pénal qui punit de la détention criminelle à temps de dix à vingt -ans , les individus qui, dans un mouvement insurrectionnel comme en mars 2021 et en février et juin 2023 auront fait ou aidé à faire des barricades, des retranchements, ou tous autres travaux ayant pour objet d’entraver ou d’arrêter l’exercice de la fonction publique. Ce fut le cas en Casamance avec les jeunes de Pastef qui avaient érigé des barricades, construit des murs, rançonnant les conducteurs et usagers de la route.
Et que dire alors des membres des Brigades spéciales et d’autres pris la main dans l’essence en train de préparer des engins explosifs et des herses pour renverser les véhicules des Forces de l’Ordre et de Défense ? Où étaient et que faisaient donc en ces moments ces saltimbanques, troubadours et badauds de F24 ,signataires de cet autodafé en direction du Pouvoir ,polluant l’atmosphère de leurs épanchements fétides de cris d’orfraie de « confiscation de la Démocratie », en exigeant la libération immédiate de ces fossoyeurs de la paix , la stabilité qu’ils appellent « détenus politiques » ? Ils exultaient, chantaient en suivant ces scènes d’apocalypse ci décrites, retransmises par les chaînes de télévision pro- sonkistes des « Mille Savanes ». Ont-ils attendu que leur « champion aux pieds d’argile » s’écroule de ses forfaitures pour agiter le drapeau blanc ? Comme la cigale de la fable, eh bien, qu’ils dansent alors ! Peut t- on sérieusement soutenir que ces assaillants du Capitole ont fait pire que ce député activiste , qui , comme un primate était monté sur le pupitre
de l’Assemblée Nationale, avait arraché le micro et emporté les urnes ,le jour du vote du Président de l’Assemblée Nationale ? Devrait on rappeler à ces gens le jour où sans autorisation de marche, ce même personnage hors du commun dans la pitrerie avait couru brusquement vers le Palais présidentiel, pour s’agripper aux grilles du Palais sans essuyer les coups de feu des gardes armés ? Pour moins que cela quatre assaillants du Capitole avaient été abattus par les forces de l’ordre. Que dire des menaces de mort du leader de Pastef proférées nommément en toute impunité sur la personne des magistrats et même le Chef de l’État, les vaillants chefs comme le Général Moussa Fall , Seydy Bocar Yague le Directeur de la Police Nationale, alors qu’au même moment, les policiers américains abattaient un citoyen américain qui lançait des menaces au Président Biden ?
At-on tort de soutenir que Sonko et ses compagnons ont surpassé l’Abbé Diamacoune en termes de crimes odieux et lâches ? Le leader du MFDC , à sa décharge n’avait jamais associé les jeunes , son ethnie dans ses actions , ni transféré le théâtre des combats dans les villes. De même , les assaillants du Capitole, n’étaient ni encagoulés ni armés. Pourtant , en vertu de l’article 92 alinéa 2 du Code pénal , les représentants de la force publique appelés pour dissiper un attroupement ou pour assurer l’exécution de la loi , d’un jugement ou mandat de justice , pouvaient bien à Dakar , comme à Touba faire usage de la force , face aux violences ou voies de fait exercées contre eux ou contre toute personne ou en cas de destructions ou de dégradations causées aux biens dont la garde leur est confiée. Nos dignes compatriotes de la Diaspora devraient brandir pour contrer ces manifestants des affiches et des pancartes rappelant aux parisiens que Dominique Strauss Kahn, candidat aux élections présidentielles françaises compromises pour des faits d’agression sexuelle avait fait moins grave , comparé au leader de pastef , marié et député au moment des faits en 2020 qui avait commis des actes de viols répétés, actes de sodomie sur une pauvre fille mineure, orpheline, sans défense dans un salon de beauté, en réalité une maison de prostitution ,sous la menace d’armes pendant la période du Covid en plein couvre-feu.
Qu’ils en fassent de même aux États-Unis où ces badauds déclarent attendre le Président Macky Sall, que l’ancien Donald Président et actuel candidat aux prochaines élections présidentielles n’avait rien fait comparé aux actes commis par leur leader Sonko, auteur de ces actes avec ses partisans qu’ils appellent « détenus politiques Pastef , comme on le constate était devenu une entreprise dépotoir d’officiers radiés pour actes de déloyauté et de trahison qui y sont aujourd’hui accueillis et bien traités. On se demande encore comment l’État a laissé vaquer librement à ses occupations un officier radié avec tout ce qu’il a fait dans le dossier Adji Sarr en falsifiant le Pv d’enquête et en informant le mis en cause. Aujourd’hui , en lieu et place d’une cellule de prison pour cet individu dangereux , ion lui avait offert à titre de récompense pour actes crapuleux de trahison des champs , une ferme pour y faire un élevage florissant acquis grâce aux collectes de fonds d’un téléthon « némékou tour » à son profit , et un poste de responsable de la sécurité à la mairie de la ville.
Si tous ces actes et faits criminels commis par le leader de Pastef et ses partisans , au regard de la Loi du 25 juin 2021 modifiant le Code pénal, ne sont pas des actes terroristes, qu’on nous dise alors ce qu’est le Terrorisme ! Aujourd’hui Pastef a été dissout pour ces faits cités conformément à la loi. Ce groupe qui se déclare « Anti systême , avec comme idéologie les « 3 D » à savoir la Déconsidération , la Déconstruction et la Destruction , en un mot la négation de l’ordre temporel ,républicain et spirituel (notre Islam confrérique ) est désormais hors de l’espace institutionnel et politique. Dès lors que Pastef considéré comme groupement terroriste a été dissout . L’ État ne devrait en aucun cas jeter le manche après cette première cognée qui a été payante malgré ces manœuvres de fausses grèves de la faim de ces criminels , comme son faux empoisonnement de gaz toxique attribué aux forces de l’ordre lors d’une manifestation. Il devra surtout continuer à combattre sans relâche les pastéfiens d’ici et de la Diaspora comme l’Algérie l’avait fait au Fis, le Nigéria à Bokk Haram, la France au FLNC et au groupe Action
Directe, l’Italie les Brigades Rouges, l’Allemagne la Bande à Bader et les États-Unis Desh et Alkayda. Tout membre de ce groupe identifié devrait être radié des Corps de l’Administration, et déchu par conséquent de tout mandat électif. La conséquence normale est que l’entité et ses membres pris individuellement ne pourront participer sous quelque forme qu’elle soit à des élections. Tout parti , Coalition, tout autre groupement qui mettraient sur leurs listes de candidats des personnes identifiées comme membres de l’ex-Pastef ,aujourd’hui dissout verraient leurs dossiers de candidature rejetés.
Maître Djibril War,
Coordonnateur du Mouvement National Pour le Sursaut Citoyen et Républicain