Etats-Unis : un enfant de 10 ans battu à mort par sa famille après avoir annoncé son homosexualité

Lundi 2 Juillet 2018

Un petit garçon étasunien de 10 ans est décédé le 21 juin suite à une sévère blessure à la tête. Sa mère et son beau-père sont suspectés de l'avoir battu à mort après que celui-ci leur ait annoncé être homosexuel.


A 10 ans, Anthony A., jeune garçon du sud de la Californie, avait décidé d’annoncer à sa famille qu’il était homosexuel. Quelques jours plus tard, il est emmené à l’hôpital en pleine nuit aux urgences pour une grave blessure à la tête. Il meurt à l’hôpital le lendemain, jeudi 21 juin, des suites de sa blessure, comme le rapporte Le Parisien. 

Interrogée sur les circonstances qui ont mené au drame par la police, la mère du jeune garçon informe les autorités qu’Anthony est tombé sur la tête, ce qui a provoqué sa mort. Une version démentie par l'autopsie du garçon, qui révèle que la blessure a été en fait provoquée par des coups violents à la tête. Le corps du garçon était, en outre, recouvert de brûlures de cigarettes et d'autres traces de sévices physiques. 

Le couple avait été signalé 16 fois aux services sociaux 

La mère et le beau-père du garçon ont depuis été inculpés pour homicide et torture. Anthony était suivi depuis 2013 par les services sociaux pour mauvais traitement de la part de sa famille. Le couple, qui s’occupait en tout de huit enfants, âgés de 11 mois à 12 ans, avait été signalé aux autorités seize fois par des enseignants et de la famille proche, comme l’affirme CBS Los Angeles. Ces signalement portaient principalement sur le fait qu'Anthony était battu, violé et subissait des tortures psychologiques de la part de sa mère et de son compagnon. 

L'ensemble de la fratrie avaient été éloigné du domicile familial en 2013, avant d'y revenir quelques mois plus tard. Interrogée par NBC News, la tante de l’enfant, Karla A., s’est insurgée de la décision des services sociaux : « Je suis en colère car plusieurs signalements ont été faits. Il y a eu des appels téléphoniques et personne n’a rien fait. Je ne comprends pas pourquoi ils ont cru que c’était bien pour eux, de revenir avec leur mère. » 




ladepeche.fr
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