Le nombre de migrants clandestins arrivés dans l'archipel des Canaries entre le 1er janvier et le 15 août a plus que doublé par rapport à la même période l'an dernier, passant de près de 10 000 à plus de 22 000, selon les chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur, rapporte l'AFP.
L'ONG espagnole Caminando Fronteras, qui vient en aide aux migrants, estime que plus de 5000 d'entre eux ont péri en mer au cours des cinq premiers mois de l'année, soit une moyenne de 33 décès par jour, alors qu'ils tentaient de se rendre aux Canaries. Ce chiffre s'explique par l'extrême dangerosité de cette route maritime, en raison des courants très forts, alors que les migrants voyagent dans des embarcations de fortune en mauvais état et surchargées.
La visite de Pedro Sánchez en Mauritanie sera sa deuxième en six mois dans ce pays. Il s'y était rendu en février avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait alors annoncé une aide de 210 millions d'euros dans le cadre d'une coopération accrue avec Nouakchott. Au cours des derniers mois, la Mauritanie est devenue le principal point de départ pour les migrants déterminés à rallier les Canaries, selon les médias espagnols.
Pour l'ensemble de l'Espagne, les chiffres du ministère de l'Intérieur font état d'une hausse de 66,2% du nombre total de migrants arrivés dans le pays par voie maritime ou terrestre entre le 1er janvier et le 15 août (de 18.745 à 31.155). Mais cette hausse s'explique presque uniquement par la situation des Canaries, puisque le nombre des arrivées dans la péninsule et aux Baléares a, pour sa part, diminué de 11%.
Les chiffres montrent aussi une hausse très importante du nombre de migrants arrivés à Ceuta - l'une des deux petites enclaves espagnoles situées sur le continent africain - par la voie terrestre, c'est-à-dire en franchissant la frontière avec le Maroc: leur nombre a presque triplé entre le 1er janvier et le 15 août par rapport à l'an dernier (de 587 à 1605). Ceuta et l'autre enclave espagnole située en territoire marocain, Melilla, constituent les seules frontières terrestres de l'UE avec le continent africain et sont, à ce titre, soumis à une forte pression migratoire.
L'ONG espagnole Caminando Fronteras, qui vient en aide aux migrants, estime que plus de 5000 d'entre eux ont péri en mer au cours des cinq premiers mois de l'année, soit une moyenne de 33 décès par jour, alors qu'ils tentaient de se rendre aux Canaries. Ce chiffre s'explique par l'extrême dangerosité de cette route maritime, en raison des courants très forts, alors que les migrants voyagent dans des embarcations de fortune en mauvais état et surchargées.
La visite de Pedro Sánchez en Mauritanie sera sa deuxième en six mois dans ce pays. Il s'y était rendu en février avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait alors annoncé une aide de 210 millions d'euros dans le cadre d'une coopération accrue avec Nouakchott. Au cours des derniers mois, la Mauritanie est devenue le principal point de départ pour les migrants déterminés à rallier les Canaries, selon les médias espagnols.
Pour l'ensemble de l'Espagne, les chiffres du ministère de l'Intérieur font état d'une hausse de 66,2% du nombre total de migrants arrivés dans le pays par voie maritime ou terrestre entre le 1er janvier et le 15 août (de 18.745 à 31.155). Mais cette hausse s'explique presque uniquement par la situation des Canaries, puisque le nombre des arrivées dans la péninsule et aux Baléares a, pour sa part, diminué de 11%.
Les chiffres montrent aussi une hausse très importante du nombre de migrants arrivés à Ceuta - l'une des deux petites enclaves espagnoles situées sur le continent africain - par la voie terrestre, c'est-à-dire en franchissant la frontière avec le Maroc: leur nombre a presque triplé entre le 1er janvier et le 15 août par rapport à l'an dernier (de 587 à 1605). Ceuta et l'autre enclave espagnole située en territoire marocain, Melilla, constituent les seules frontières terrestres de l'UE avec le continent africain et sont, à ce titre, soumis à une forte pression migratoire.