L’histoire aurait pu ressembler à un simple conte d’amour… mais elle a viré au cauchemar mystique. À Mbour, une jeune gérante de station-service accuse son marabout de l’avoir envoûtée, manipulée et dépouillée, sous prétexte de lui “ouvrir les chemins du mariage”. Ce mardi 11 novembre 2025, le prévenu, S. Kh. Sakho, alias « le marabout de Malicounda », sera fixé sur son sort devant le Tribunal de grande instance de Mbour.
Selon le quotidien l’observateur,Tout commence le 23 octobre dernier. D. Dia, 20 ans, gérante de la station Jah Oil au croisement de Malicounda, reçoit la visite d’un vieil ami de la famille : S. Kh. Sakho, présenté comme marabout-guérisseur. En quête de bénédiction pour que son amant étudiant la demande en mariage, elle se confie à lui. Le charlatan voit aussitôt l’occasion d’agir : « Il faut consulter les djinns. Deux nuits de sacrifices et de voyance seront nécessaires », lui glisse-t-il.
Le piège mystique
Séduite par ses promesses, la jeune femme loue une chambre à Malicounda Extension — 40 000 FCFA pour deux nuits — et remet au marabout près de 400 000 FCFA pour les offrandes, un bélier et la “main-d’œuvre spirituelle”. Mais dès la première nuit, le ton change. S. Kh. Sakho l’invite à le rejoindre dans sa chambre. Refus catégorique de la jeune femme. Le lendemain, le marabout lui annonce une révélation : son mariage serait “source de malheur”. Déçue mais confuse, elle accepte néanmoins les bouteilles de bains mystiques qu’il lui remet.
Quelques jours plus tard, la famille constate une métamorphose inquiétante chez D. Dia. Son frère raconte : « Elle ne parlait plus normalement. Elle s’isolait, répétait sans cesse le nom du marabout. »
Face à ce comportement étrange, son frère alerte la Gendarmerie de Malicounda, qui monte un piège. Le marabout, réfugié à Nguékhokh, est interpellé à son retour. « Je n’ai jamais envoûté personne. Je lui ai juste conseillé de renoncer à son mariage, les esprits disaient que c’était dangereux. » Mais la version de la victime glace l’audience : elle soutient que le marabout se serait entièrement déshabillé devant elle dans son bureau, juste avant qu’elle ne perde la tête.. Accusé d’escroquerie, charlatanisme et atteinte à l’intégrité mentale, S. Kh. Sakho a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Mbour. Le procès, très attendu à Malicounda, s’ouvre ce mardi matin.
Selon le quotidien l’observateur,Tout commence le 23 octobre dernier. D. Dia, 20 ans, gérante de la station Jah Oil au croisement de Malicounda, reçoit la visite d’un vieil ami de la famille : S. Kh. Sakho, présenté comme marabout-guérisseur. En quête de bénédiction pour que son amant étudiant la demande en mariage, elle se confie à lui. Le charlatan voit aussitôt l’occasion d’agir : « Il faut consulter les djinns. Deux nuits de sacrifices et de voyance seront nécessaires », lui glisse-t-il.
Le piège mystique
Séduite par ses promesses, la jeune femme loue une chambre à Malicounda Extension — 40 000 FCFA pour deux nuits — et remet au marabout près de 400 000 FCFA pour les offrandes, un bélier et la “main-d’œuvre spirituelle”. Mais dès la première nuit, le ton change. S. Kh. Sakho l’invite à le rejoindre dans sa chambre. Refus catégorique de la jeune femme. Le lendemain, le marabout lui annonce une révélation : son mariage serait “source de malheur”. Déçue mais confuse, elle accepte néanmoins les bouteilles de bains mystiques qu’il lui remet.
Quelques jours plus tard, la famille constate une métamorphose inquiétante chez D. Dia. Son frère raconte : « Elle ne parlait plus normalement. Elle s’isolait, répétait sans cesse le nom du marabout. »
Face à ce comportement étrange, son frère alerte la Gendarmerie de Malicounda, qui monte un piège. Le marabout, réfugié à Nguékhokh, est interpellé à son retour. « Je n’ai jamais envoûté personne. Je lui ai juste conseillé de renoncer à son mariage, les esprits disaient que c’était dangereux. » Mais la version de la victime glace l’audience : elle soutient que le marabout se serait entièrement déshabillé devant elle dans son bureau, juste avant qu’elle ne perde la tête.. Accusé d’escroquerie, charlatanisme et atteinte à l’intégrité mentale, S. Kh. Sakho a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Mbour. Le procès, très attendu à Malicounda, s’ouvre ce mardi matin.

