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Entre Monsieur Ameth AIDARA et le CNRA : Il faut rétablir l’exactitude matérielle des faits ! (Par Amadou BA)

Samedi 2 Avril 2022

Il ne faut pas déplacer la chose de son contexte. Les faits ont cette particularité d’être sacrés. Toute tentative de les dénaturer est une conspiration à des fins inavoués aux fins d’une machination politique. Ce n’est pas parce que cette ruse politique politicienne a réussi à certains « leaders d’opinions » dans leur volonté de tromper le public, qu’il faut en faire une seconde nature.


Pourquoi le peuple devrait accepter d’être embarqué dans un bateau au royaume de bulles, après l’avoir endormi dans un profond sommeil d’illusions.


Les masses médias, les réseaux sociaux sont étreints à donner la parole à des hommes dont l’honnêteté laisse présager de forts doutes quant à leur crédibilité.
Avoir le micro à portée de main ne saurait être un gage d’impunité pour un quelconque citoyen, fusse-t-il homme politique et/ou journaliste.


La grandeur et la capacité de discernement seraient dans l’aptitude de dissocier la fonction politique de toute autre activité de service publique. Il est même à encourager que nos hommes politiques aient des activités en dehors de la politique au quotidien.
En espèce, il y a une confusion que l'on veut semer dans la tête des gens. Loin de me pencher sur l'opportunité ou non de la décision prise le CNRAC en l'endroit du groupe D-Médias qui est interdit à Monsieur Ameth AIDARA de faire la revue des unes de la presse.
A ce que je sache, il n'est pas interdit au Sieur AIDARA d’exercer librement son métier. C'est qui relève de son droit le plus absolu. Plutôt, il lui est reproché sa façon de faire la revue des unes de la presse.


Les commentaires, les digressions, diatribes et les attaques personnelles injustifiés qu'il y intègre. Ces écarts n’ont rien à voir l’objectif recherché dans la revue des unes de la presse. Voilà une pratique répétitive qui a fini par indisposer plus d’uns.
Ce n’est pas parce qu’elle a perduré dans le temps qu’elle est conforme aux dispositions légales et réglementaires de notre pays.


Personne ne peut lui interdire de travailler là où il veut, mais en ayant choisi de faire du journalisme, il se doit de se conformer aux règles qui régissent cette profession. C'est aussi simple que ça.


Le groupe de presse a été mis en demeure, mais ils n'ont pas jugé utile de se conforme à la réglementation. Et la suite est connu tous.


Si chaque citoyen peut se permettre de défier l'Etat et les autres institutions de la République, mieux vaut dissoudre l'Etat et retourner au tribalisme.
Il y a aujourd'hui une horde d’hommes de la nouvelle génération de « politiques » qui se croit tout permis et qui se permet de tout faire parce qu'ils ont accès aux médias ou qu'ils ont acquis une certaine notoriété politique du fait des circonstances malencontreuses et douloureuses.


Nous sommes en République, ceci ne saurait prospérer que si nous continuons à respecter la loi et les règlements qui nous régissent. Au-delà de toute forme d’Etat, nous sommes en société où notre cohésion est tributaire de notre respect les uns aux autres.
Combien d'entre nous utilisent les médias, les réseaux sociaux pour insulter leurs semblables à longueur de journée pour des raisons politiques, politiciennes, religieuses et autres ?


Nous avons fini de construire une société de bons et de mauvais sénégalais, rien que pour des positionnements de ce bas monde. Il faut arrêter cette hémorragie alors qu'il est temps.

La haine n'engendre que la haine.
 
 
Amadou THIAM
 
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