Babacar Dioum, surnommé « Elhaj » par ses proches et notamment par sa famille, refuse jusqu’à l’instant où ces lignes sont écrites de communiquer le code de déverrouillage de son téléphone, un iPhone.
Tente-t-il ainsi d’éviter de compromettre d’éventuels complices encore tapis dans l’ombre, à des niveaux jusque-là insoupçonnés ? Se refuse-t-il à briser l’omerta pour protéger les siens — sa femme, son nouveau-né, qui porte depuis le dernier Ramadan le nom de son illustre père, entre autres ? Autant d’interrogations qui, pour l’heure, restent sans réponse. Du moins, pour l’instant, car les radars fouineurs de Dakarposte continuent de creuser autour de ce que d’aucuns appellent déjà, de manière prosaïque, le scandale Kocc Barma.
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que cet esclandre, qui aurait duré près d’une décennie, est l’œuvre d’une véritable mafia numérique, aux ramifications profondes, qui a déjà causé d’importants préjudices à un nombre non encore communiqué de victimes.
Selon Dakarposte, les cyberlimiers de la Division spéciale de cybersécurité (DSC), exploitant les supports saisis téléphones et ordinateurs de Babacar Dioum et d’Assane Demba ont mis au jour une véritable mine d’informations : listes de victimes, montants des rançons exigées, état d’avancement des dossiers… Autant d’éléments méticuleusement consignés dans un tableau de bord tenu par la DSC.
En somme, la procédure judiciaire enclenchée est loin, très loin même, d’avoir livré tous ses secrets.
S’engage désormais pour les fins limiers de la police une traque numérique de longue haleine. La suite de l’enquête, menée de main de maître par les éléments du commissaire Faye, devrait, à n’en point douter, permettre de confirmer les soupçons pesant sur plusieurs individus, soupçonnés d’être les membres actifs de ce gang bien structuré.
Tente-t-il ainsi d’éviter de compromettre d’éventuels complices encore tapis dans l’ombre, à des niveaux jusque-là insoupçonnés ? Se refuse-t-il à briser l’omerta pour protéger les siens — sa femme, son nouveau-né, qui porte depuis le dernier Ramadan le nom de son illustre père, entre autres ? Autant d’interrogations qui, pour l’heure, restent sans réponse. Du moins, pour l’instant, car les radars fouineurs de Dakarposte continuent de creuser autour de ce que d’aucuns appellent déjà, de manière prosaïque, le scandale Kocc Barma.
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que cet esclandre, qui aurait duré près d’une décennie, est l’œuvre d’une véritable mafia numérique, aux ramifications profondes, qui a déjà causé d’importants préjudices à un nombre non encore communiqué de victimes.
Selon Dakarposte, les cyberlimiers de la Division spéciale de cybersécurité (DSC), exploitant les supports saisis téléphones et ordinateurs de Babacar Dioum et d’Assane Demba ont mis au jour une véritable mine d’informations : listes de victimes, montants des rançons exigées, état d’avancement des dossiers… Autant d’éléments méticuleusement consignés dans un tableau de bord tenu par la DSC.
En somme, la procédure judiciaire enclenchée est loin, très loin même, d’avoir livré tous ses secrets.
S’engage désormais pour les fins limiers de la police une traque numérique de longue haleine. La suite de l’enquête, menée de main de maître par les éléments du commissaire Faye, devrait, à n’en point douter, permettre de confirmer les soupçons pesant sur plusieurs individus, soupçonnés d’être les membres actifs de ce gang bien structuré.