Au lendemain d’un événement inédit depuis 60 ans – la censure du gouvernement de Michel Barnier par l’Assemblée nationale – Emmanuel Macron a réagi lors d’une allocution télévisée ce jeudi soir. Le président a déclaré qu’il « accomplirait son mandat jusqu’à son terme », malgré une pression croissante pour qu’il démissionne.
« Le mandat que vous m’avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme », a affirmé Emmanuel Macron. Cette déclaration intervient alors que des sondages Odoxa et Elabe, publiés le même jour, révèlent que 59 % à 61 % des Français souhaitent son départ. Des appels similaires ont également été lancés par certains responsables politiques ces derniers jours.
Il a toutefois accusé les oppositions d’extrême gauche et d’extrême droite d’avoir constitué un « front antirépublicain » visant à semer le « chaos ». Critiquant notamment les députés du Rassemblement national, Emmanuel Macron a déploré leur vote en faveur de la motion de censure : « Ils ont choisi de soutenir une motion qui contredisait leur propre programme et insultait leurs électeurs. Ils ont préféré le désordre, seul projet qui les unit à l’extrême gauche, avec la complicité du reste du Nouveau Front populaire. »
Parmi les noms évoqués pour succéder à Michel Barnier figurent Sébastien Lecornu, ministre des Armées, François Bayrou, président du MoDem, et Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.
Emmanuel Macron, malgré les turbulences politiques et les contestations, semble déterminé à garder le cap et à maintenir son mandat jusqu’en 2027.
« Le mandat que vous m’avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme », a affirmé Emmanuel Macron. Cette déclaration intervient alors que des sondages Odoxa et Elabe, publiés le même jour, révèlent que 59 % à 61 % des Français souhaitent son départ. Des appels similaires ont également été lancés par certains responsables politiques ces derniers jours.
Un mea culpa et des critiques ciblées
Au cours d’une allocution d’une dizaine de minutes, le chef de l’État a reconnu que sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale en juin, plongeant la France dans une crise politique, « n’a pas été comprise ». « Cette décision, beaucoup me l’ont reprochée, et je sais que beaucoup continuent de me la reprocher. C’est un fait et c’est ma responsabilité », a-t-il concédé.Il a toutefois accusé les oppositions d’extrême gauche et d’extrême droite d’avoir constitué un « front antirépublicain » visant à semer le « chaos ». Critiquant notamment les députés du Rassemblement national, Emmanuel Macron a déploré leur vote en faveur de la motion de censure : « Ils ont choisi de soutenir une motion qui contredisait leur propre programme et insultait leurs électeurs. Ils ont préféré le désordre, seul projet qui les unit à l’extrême gauche, avec la complicité du reste du Nouveau Front populaire. »
Vers un nouveau gouvernement
Après avoir pris acte de la démission de Michel Barnier, le président a annoncé qu’il nommerait « dans les prochains jours » un nouveau Premier ministre. Celui-ci sera chargé de former une équipe « resserrée » et « d’intérêt général » représentant les forces politiques prêtes à participer à un « arc de gouvernement » ou, au minimum, à s’engager à ne pas le censurer.Parmi les noms évoqués pour succéder à Michel Barnier figurent Sébastien Lecornu, ministre des Armées, François Bayrou, président du MoDem, et Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.
Le président a précisé que la priorité du futur chef de gouvernement serait le budget. Alors que les discussions parlementaires ont été interrompues par la motion de censure, une loi spéciale sera présentée « avant la mi-décembre » pour garantir la continuité des services publics et appliquer les choix budgétaires de 2024 pour 2025.
Emmanuel Macron, malgré les turbulences politiques et les contestations, semble déterminé à garder le cap et à maintenir son mandat jusqu’en 2027.