Le football camerounais est en deuil. Emmanuel Kundé, immense défenseur des Lions Indomptables et double champion d’Afrique, est décédé ce vendredi 16 mai à l’âge de 68 ans, à son domicile. Figure emblématique des années 1980, il s’était imposé comme un véritable monument du sport national et continental, tant par son calme que par ses performances hors normes.
Né en 1956, Emmanuel Jérôme Kundé, surnommé « Benetti » par ses proches, aura marqué de son empreinte l’histoire du football camerounais. Il a notamment participé à deux Coupes du monde avec les Lions Indomptables : celle de 1982, première apparition du Cameroun sur la scène mondiale, et celle de 1990, durant laquelle la sélection camerounaise avait atteint les quarts de finale, une première pour une nation africaine. C’est lors de ce mondial, face à l’Angleterre, que Kundé s’illustra en égalisant sur penalty (1-1), avant une défaite en prolongation (2-3), qui scella malgré tout une campagne historique.
Emmanuel Kundé avait remporté deux Coupes d’Afrique des Nations (CAN) avec les Lions, en 1984 et en 1988, gravant à jamais son nom au panthéon du football africain. En club, il a majoritairement évolué au Canon de Yaoundé, une des grandes écuries du football camerounais, avant de connaître une parenthèse en France sous les couleurs du Stade Lavallois et du Stade de Reims.
Joueur polyvalent, Kundé excellait aussi bien en défense centrale qu’au milieu de terrain. Il était reconnu pour sa puissance physique et surtout pour ses lourdes frappes à distance. Spécialiste des coups de pied arrêtés, il était une véritable arme tactique pour ses entraîneurs.
À la fin de sa carrière de joueur, il s’était reconverti avec succès comme entraîneur, notamment au Gabon, où il a dirigé l’US Bitam. Homme discret malgré sa notoriété, il était unanimement respecté pour sa sagesse, son calme et son sens du collectif.
Parmi les nombreuses réactions suscitées par sa disparition, celle de Rigobert Song, actuel sélectionneur des Lions Indomptables, résume l’émotion nationale :
« Un monument est tombé ce jour. Une légende s’en est allée. Un très grand meneur d'homme, calme, serein, naturellement capitaine. J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour cet homme sans histoire, ce baobab, champion hors échelle », a-t-il déclaré.
Thierry Ndoh, actuel team-presse des Lions Indomptables, a lui aussi salué la mémoire d’un homme d’exception :
« L’un des monstres sacrés du football camerounais nous a quittés très tôt ce matin à son domicile sans crier gare ! Emmanuel Jérôme Kundé, ‘Benetti’ pour les intimes, s’en va avec une grande partie de l’histoire du football camerounais dont il a écrit l’une des plus belles pages, aussi bien en club qu’en sélection. »
Le Cameroun perd l’un de ses plus grands ambassadeurs sportifs. Le monde du football africain, quant à lui, pleure un héros discret, mais inoubliable.
Né en 1956, Emmanuel Jérôme Kundé, surnommé « Benetti » par ses proches, aura marqué de son empreinte l’histoire du football camerounais. Il a notamment participé à deux Coupes du monde avec les Lions Indomptables : celle de 1982, première apparition du Cameroun sur la scène mondiale, et celle de 1990, durant laquelle la sélection camerounaise avait atteint les quarts de finale, une première pour une nation africaine. C’est lors de ce mondial, face à l’Angleterre, que Kundé s’illustra en égalisant sur penalty (1-1), avant une défaite en prolongation (2-3), qui scella malgré tout une campagne historique.
Emmanuel Kundé avait remporté deux Coupes d’Afrique des Nations (CAN) avec les Lions, en 1984 et en 1988, gravant à jamais son nom au panthéon du football africain. En club, il a majoritairement évolué au Canon de Yaoundé, une des grandes écuries du football camerounais, avant de connaître une parenthèse en France sous les couleurs du Stade Lavallois et du Stade de Reims.
Joueur polyvalent, Kundé excellait aussi bien en défense centrale qu’au milieu de terrain. Il était reconnu pour sa puissance physique et surtout pour ses lourdes frappes à distance. Spécialiste des coups de pied arrêtés, il était une véritable arme tactique pour ses entraîneurs.
À la fin de sa carrière de joueur, il s’était reconverti avec succès comme entraîneur, notamment au Gabon, où il a dirigé l’US Bitam. Homme discret malgré sa notoriété, il était unanimement respecté pour sa sagesse, son calme et son sens du collectif.
Parmi les nombreuses réactions suscitées par sa disparition, celle de Rigobert Song, actuel sélectionneur des Lions Indomptables, résume l’émotion nationale :
« Un monument est tombé ce jour. Une légende s’en est allée. Un très grand meneur d'homme, calme, serein, naturellement capitaine. J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’admiration pour cet homme sans histoire, ce baobab, champion hors échelle », a-t-il déclaré.
Thierry Ndoh, actuel team-presse des Lions Indomptables, a lui aussi salué la mémoire d’un homme d’exception :
« L’un des monstres sacrés du football camerounais nous a quittés très tôt ce matin à son domicile sans crier gare ! Emmanuel Jérôme Kundé, ‘Benetti’ pour les intimes, s’en va avec une grande partie de l’histoire du football camerounais dont il a écrit l’une des plus belles pages, aussi bien en club qu’en sélection. »
Le Cameroun perd l’un de ses plus grands ambassadeurs sportifs. Le monde du football africain, quant à lui, pleure un héros discret, mais inoubliable.