L’ancien président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló poursuit son périple diplomatique après sa chute du 26 novembre. Arrivé à Brazzaville dans la nuit du 29 au 30 novembre en provenance de Dakar, où il n’a passé que moins de quarante-huit heures, le dirigeant déchu ne s’est pas éternisé au Congo.
Selon des informations concordantes obtenues à Rabat et confirmées par l’intéressé, Umaro Sissoco Embaló a quitté l’aéroport de Maya-Maya ce mercredi 3 décembre à 9 heures à bord d’un vol spécial, accompagné d’une douzaine de proches. Direction : Rabat, au Maroc, où réside une partie de sa famille et où il compte désormais établir un premier point de chute.
L’ancien chef de l’État n’arrive pas en terre inconnue. Durant son mandat, il avait entretenu des relations particulièrement étroites avec le royaume chérifien. Soutien constant de la marocanité du Sahara occidental, il avait consolidé la présence diplomatique de son pays en ouvrant un consulat à Laâyoune dès 2010.
À Rabat, Umaro Sissoco Embaló retrouvera également un allié de poids : l’ancien président sénégalais Macky Sall, à qui il est personnellement lié. Un proche confie qu’il considère ce dernier comme « un ami et un frère », un soutien précieux dans une période aussi délicate.
Après cette escale marocaine, il envisage de se rendre dans les prochains jours à Lisbonne, au Portugal, où il dispose également de points d’appui.
Concernant ses conditions de départ du Sénégal, des sources indiquent que le choix de quitter Dakar a été précipité par la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait qualifié de « combine » le putsch du 26 novembre. Décidé à partir immédiatement, Sissoco Embaló s’est envolé pour Brazzaville à bord d’un avion affrété par l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, après avoir fait réserver des chambres au Radisson Blu pour lui-même et sa suite.
Selon des informations concordantes obtenues à Rabat et confirmées par l’intéressé, Umaro Sissoco Embaló a quitté l’aéroport de Maya-Maya ce mercredi 3 décembre à 9 heures à bord d’un vol spécial, accompagné d’une douzaine de proches. Direction : Rabat, au Maroc, où réside une partie de sa famille et où il compte désormais établir un premier point de chute.
L’ancien chef de l’État n’arrive pas en terre inconnue. Durant son mandat, il avait entretenu des relations particulièrement étroites avec le royaume chérifien. Soutien constant de la marocanité du Sahara occidental, il avait consolidé la présence diplomatique de son pays en ouvrant un consulat à Laâyoune dès 2010.
À Rabat, Umaro Sissoco Embaló retrouvera également un allié de poids : l’ancien président sénégalais Macky Sall, à qui il est personnellement lié. Un proche confie qu’il considère ce dernier comme « un ami et un frère », un soutien précieux dans une période aussi délicate.
Après cette escale marocaine, il envisage de se rendre dans les prochains jours à Lisbonne, au Portugal, où il dispose également de points d’appui.
Concernant ses conditions de départ du Sénégal, des sources indiquent que le choix de quitter Dakar a été précipité par la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait qualifié de « combine » le putsch du 26 novembre. Décidé à partir immédiatement, Sissoco Embaló s’est envolé pour Brazzaville à bord d’un avion affrété par l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, après avoir fait réserver des chambres au Radisson Blu pour lui-même et sa suite.