Dr Alioune Diop cadre APR de Mbao sur les retrouvailles: «Macky Sall a montré de la hauteur dans les actes posés à l’endroit de Me Wade»

Mercredi 16 Octobre 2019

Le cadre apériste de Mbao, Dr Alioune Diop, a vivement salué les retrouvailles entre le président Macky Sall et son prédécesseur Me Abdoulaye Wade. Selon lui,  dans cette réconciliation, le président de la République a pris de la hauteur. 

« Entre Wade et Macky, c’est une longue histoire. Il faut préciser une chose à l’entame de mon propos : pendant ces 7 années de brouille, Macky Sall n’a jamais répondu aux attaques verbales de Me Abdoulaye Wade. Il n’a jamais mandaté qui que ça soit pour dire du mal de Me Wade, il n’a jamais dit un mot déplacé  contre  Me  Wade.  Aujourd’hui, par le biais de l’inauguration de la mosquée Massalikoul Djinane, les deux présidents se retrouvent,  c’est  une  excellence chose que nous saluons parce que, comme on a l’habitude de le dire, le Sénégal c’est un pays de dialogue. Nous saluons l’acte qui a été posé, mais surtout la hauteur du président Macky Sall qui a pris son prédécesseur à ses côtés dans son véhicule jusqu’à le déposer chez lui. L’acte a été très fort. En ce qui nous concerne, connaissant le président Macky Sall, nous n’avons pas été déçu », confie le Dr Alioune Diop. 


Le pharmacien estime que l’acte posé par les deux présidents ne doit pas simplement être circonscrit dans la perspective de l’exploitation de ressources pétrolières et gazières.  « Le Sénégal ne se limitera pas à Macky Sall  et  à  Abdoulaye  Wade. Ce même si ces deux présidents qui se  sont  succédé  se  retrouvent pour discuter. N’oublions pas que Me Wade a été un acteur dans la découverte du pétrole. Si Macky Sall,  prenant  le  relais  de  Me Wade pour la gestion de notre pays en général et du pétrole en particulier, il est tout à fait normal que dans leurs discussions ce dossier soit mis sur la table. Mais au-delà de la gestion et de la production du pétrole, ce pays a besoin d’une certaine stabilité sociale.  On  ne  peut  pas  vivre dans l’invective, dans la violence verbale. Il faut qu’on mette fin à cela pour se consacrer aux  urgences de notre pays. Je pense qu’à l’issue de cette rencontre, et comme le président Wade avait l’habitude de le dire, on se mettra au travail. Le travail, rien que le travail », indique le cadre apériste. 

Le TEMOIN 
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