Le dossier du double meurtre de Pikine-Technopole, qui avait coûté la vie à Aziz Dabala et Waly, connaît un tournant judiciaire majeur. Dans son édition de ce samedi, Libération révèle que Nabou Lèye est convoquée ce lundi devant le juge d’instruction, malgré son statut actuel de mise en cause bénéficiant d’une liberté provisoire.
Déjà inculpée dans cette affaire criminelle, la danseuse se retrouve de nouveau au cœur de la procédure après les déclarations explosives de Mamadou Lamine Diaw, alias Modou Lô, principal accusé, qui a profondément modifié sa version des faits.
Le juge du premier cabinet de Pikine-Guédiawaye a ordonné une confrontation générale, signe que les versions en présence sont désormais jugées inconciliables. Nabou Lèye sera confrontée, ce lundi, à Modou Lô, extrait de prison pour l’occasion, mais aussi au chanteur Tarba Mbaye, récemment interpellé à l’AIBD alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire.
L’objectif du magistrat est clair : démêler les responsabilités réelles dans une affaire où les accusations croisées redessinent progressivement la scène du crime.
Le revirement stratégique de Modou Lô
Inculpé pour assassinat avec actes de barbarie, Mamadou Lamine Diaw a opéré un virage radical lors de son audition au fond. Abandonnant la thèse initiale de la panique, il affirme désormais avoir agi sur commande, livrant une chronologie précise du mobile et de l’exécution.
Selon ses déclarations, le crime serait né d’un chantage fondé sur une vidéo compromettante publiée sur « Lomotif », détenue par Aziz Dabala, impliquant Tarba Mbaye et Nabou Lèye. Un premier stratagème visant à piéger la victime aurait échoué, conduisant, selon lui, à une réunion préparatoire au cours de laquelle la décision d’« éliminer » Aziz Dabala aurait été prise.
Le mis en cause va plus loin, affirmant que les trois protagonistes étaient présents sur les lieux. Il soutient que Tarba Mbaye aurait porté les coups fatals à Aziz Dabala, tandis que Nabou Lèye se serait chargée de Waly. Des accusations d’une extrême gravité, qui placent désormais la confrontation judiciaire au centre de la manifestation de la vérité.
Autre élément sensible : Modou Lô affirme avoir été financièrement floué. Promis à une somme de deux millions de francs CFA, il n’aurait perçu que 500 000 FCFA de la part de Nabou Lèye. C’est ce différend, dit-il, qui l’aurait conduit à livrer l’ensemble de ses révélations au juge.
Face à ces déclarations, la riposte s’organise. Me Alioune Badara Fall, avocat de Tarba Mbaye, assure que les réquisitions téléphoniques ont totalement blanchi son client, laissant entendre que les accusations portées contre lui ne résistent pas à l’analyse technique du dossier.
La confrontation de ce lundi pourrait ainsi marquer un moment décisif dans une affaire où les certitudes vacillent, et où la justice cherche désormais à distinguer les aveux stratégiques des faits juridiquement établis.
Déjà inculpée dans cette affaire criminelle, la danseuse se retrouve de nouveau au cœur de la procédure après les déclarations explosives de Mamadou Lamine Diaw, alias Modou Lô, principal accusé, qui a profondément modifié sa version des faits.
Le juge du premier cabinet de Pikine-Guédiawaye a ordonné une confrontation générale, signe que les versions en présence sont désormais jugées inconciliables. Nabou Lèye sera confrontée, ce lundi, à Modou Lô, extrait de prison pour l’occasion, mais aussi au chanteur Tarba Mbaye, récemment interpellé à l’AIBD alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire.
L’objectif du magistrat est clair : démêler les responsabilités réelles dans une affaire où les accusations croisées redessinent progressivement la scène du crime.
Le revirement stratégique de Modou Lô
Inculpé pour assassinat avec actes de barbarie, Mamadou Lamine Diaw a opéré un virage radical lors de son audition au fond. Abandonnant la thèse initiale de la panique, il affirme désormais avoir agi sur commande, livrant une chronologie précise du mobile et de l’exécution.
Selon ses déclarations, le crime serait né d’un chantage fondé sur une vidéo compromettante publiée sur « Lomotif », détenue par Aziz Dabala, impliquant Tarba Mbaye et Nabou Lèye. Un premier stratagème visant à piéger la victime aurait échoué, conduisant, selon lui, à une réunion préparatoire au cours de laquelle la décision d’« éliminer » Aziz Dabala aurait été prise.
Le mis en cause va plus loin, affirmant que les trois protagonistes étaient présents sur les lieux. Il soutient que Tarba Mbaye aurait porté les coups fatals à Aziz Dabala, tandis que Nabou Lèye se serait chargée de Waly. Des accusations d’une extrême gravité, qui placent désormais la confrontation judiciaire au centre de la manifestation de la vérité.
Autre élément sensible : Modou Lô affirme avoir été financièrement floué. Promis à une somme de deux millions de francs CFA, il n’aurait perçu que 500 000 FCFA de la part de Nabou Lèye. C’est ce différend, dit-il, qui l’aurait conduit à livrer l’ensemble de ses révélations au juge.
Face à ces déclarations, la riposte s’organise. Me Alioune Badara Fall, avocat de Tarba Mbaye, assure que les réquisitions téléphoniques ont totalement blanchi son client, laissant entendre que les accusations portées contre lui ne résistent pas à l’analyse technique du dossier.
La confrontation de ce lundi pourrait ainsi marquer un moment décisif dans une affaire où les certitudes vacillent, et où la justice cherche désormais à distinguer les aveux stratégiques des faits juridiquement établis.