Depuis le Bureau ovale, Donald Trump a revendiqué lundi son influence sur le Vieux Continent, allant jusqu’à se présenter, avec un brin de provocation, comme « le président de l’Europe ».
« Ils respectent votre président à un point tel qu’ils m’appellent en plaisantant le président de l’Europe, ce qui est un honneur », a-t-il déclaré face aux journalistes.
Le chef de la Maison-Blanche a illustré son propos par deux exemples récents : sa rencontre à Washington avec plusieurs dirigeants européens — parmi lesquels Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz — ainsi que le sommet de l’Otan tenu en juin à La Haye.
Lors de cette rencontre transatlantique, les pays membres de l’Alliance s’étaient engagés à porter leurs dépenses militaires à 5 % du PIB d’ici 2035.
Trump a également évoqué son initiative d’interrompre une réunion européenne pour parler à Vladimir Poutine, dans l’espoir d’organiser une rencontre entre le président russe et son homologue ukrainien. Mais il a reconnu que cette perspective semblait compromise, comparant les positions de Kiev et de Moscou à « mélanger de l’huile et du vinaigre ».

