Cette décision suscite des critiques du fait des risques de conflit d'intérêts. Le président élu est aussi le patron d'un empire économique lié à des consortiums de pays étrangers et débiteur de grandes banques.
Patron d'un empire économique de 10 milliards de dollars (9,1 milliards d'euros) et désormais président des États-Unis: en cumulant ces deux casquettes, Donald Trump, 156e fortune mondiale selon le magazine américain Forbes (3,7 milliards de dollars), s'expose à des conflits d'intérêts. «C'est sans précédent dans l'histoire des Etats-Unis notamment parce qu'on ne connaît pas l'ampleur et la nature de ses liens financiers», affirme à l'AFP Kathleen Clark, professeure de droit à la Washington University. Cette experte en questions éthiques pointe un fait particulièrement préoccupant pour cet homme d'affaires qui a financé son expansion par la dette. «On ne sait pas à qui il doit de l'argent et devoir de l'argent est un lien financier bien plus significatif qu'un investissement», soutient-elle.
Pendant la campagne présidentielle, le milliardaire américain s'était engagé à recourir à un «blind trust», une structure financière indépendante le privant de tout droit de regard sur son groupe. Mais la décision, officialisée ce vendredi, d'en confier la gestion à ses trois enfants les plus âgés, Donald Junior (38 ans), Ivanka (35 ans) et Éric (32 ans) a relancé la polémique. Surtout, que le même jour, on apprend qu'ils feront partie de son équipe de transition présidentielle. «Cela ne respecte aucun des standards d'indépendance d'un «blind trust» si les enfants dirigent la société», affirme,dans une interview à la chaîne de télévision canadienne CBC, Kenneth Gross, avocat à Washington et conseiller de clients politiques en matière de transparence et de conformité à la loi. Idem du côté de la presse américaine.
Patron d'un empire économique de 10 milliards de dollars (9,1 milliards d'euros) et désormais président des États-Unis: en cumulant ces deux casquettes, Donald Trump, 156e fortune mondiale selon le magazine américain Forbes (3,7 milliards de dollars), s'expose à des conflits d'intérêts. «C'est sans précédent dans l'histoire des Etats-Unis notamment parce qu'on ne connaît pas l'ampleur et la nature de ses liens financiers», affirme à l'AFP Kathleen Clark, professeure de droit à la Washington University. Cette experte en questions éthiques pointe un fait particulièrement préoccupant pour cet homme d'affaires qui a financé son expansion par la dette. «On ne sait pas à qui il doit de l'argent et devoir de l'argent est un lien financier bien plus significatif qu'un investissement», soutient-elle.
Pendant la campagne présidentielle, le milliardaire américain s'était engagé à recourir à un «blind trust», une structure financière indépendante le privant de tout droit de regard sur son groupe. Mais la décision, officialisée ce vendredi, d'en confier la gestion à ses trois enfants les plus âgés, Donald Junior (38 ans), Ivanka (35 ans) et Éric (32 ans) a relancé la polémique. Surtout, que le même jour, on apprend qu'ils feront partie de son équipe de transition présidentielle. «Cela ne respecte aucun des standards d'indépendance d'un «blind trust» si les enfants dirigent la société», affirme,dans une interview à la chaîne de télévision canadienne CBC, Kenneth Gross, avocat à Washington et conseiller de clients politiques en matière de transparence et de conformité à la loi. Idem du côté de la presse américaine.

