À l’occasion de la Journée nationale de la diaspora, Diallo Adiouma, Sénégalais établi en Suisse, a rendu publique une contribution articulée autour de cinq priorités majeures, visant une meilleure prise en charge des préoccupations des Sénégalais de l’extérieur. Au cœur de sa réflexion figurent la création d’un ministère plein dédié à la diaspora et la reconnaissance de l’entreprenariat des Sénégalais de l’extérieur comme levier stratégique de développement.
Selon l’auteur, cette journée « pourrait être inscrite dans les annales de l’histoire avec la création d’un ministère plein chargé des Sénégalais de l’extérieur ». Un tel département ministériel aurait pour mission, a-t-il souligné, de « servir d’interface officielle entre l’État et la diaspora, en prenant en charge ses besoins spécifiques. La création de ce ministère permettra d'harmoniser et de rationaliser les structures existantes budgétivores dédiées aux Sénégalais de l'Extérieur».
Diallo Adiouma estime que cette réforme institutionnelle permettrait également de « mieux harmoniser et rationaliser les structures existantes, aujourd’hui budgétivores », dédiées aux Sénégalais de l’extérieur. Dans cette optique, il a proposé que « le Fonds d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), actuellement logé à la Primature, quitte impérativement cette institution pour être au cœur de ce ministère nouvellement créé ».
Il a, en outre, plaidé pour la réinstallation du Haut Conseil des Sénégalais de l’Extérieur, qui serait, selon lui, « l’organe suprême de contribution et d’alerte, à titre consultatif ».
Dans sa contribution, Diallo Adiouma a également mis en avant la culture comme outil stratégique de promotion du tourisme. « L’objectif est de mettre à contribution l’énorme potentiel culturel du Sénégal écrivains, artistes, musiciens, artisans, stylistes et sportifs de haut niveau pour susciter une dynamique dans le tourisme de masse et l’hôtellerie », a-t-il expliqué.
À ce titre, il a proposé la nomination de certaines figures culturelles comme « Ambassadeurs de la culture », afin de contribuer activement à la promotion de la destination Sénégal. Le retour de la célébration de la fête nationale du 4 avril dans les représentations diplomatiques du Sénégal constituerait, selon lui, « un grand moment de retrouvailles, d’échanges et de festivités culturelles pour un Sénégal pour tous et avec tous ».
« Un immigré, un toit » et création d’une banque de la diaspora
Sur le plan social, l’auteur a insisté sur la nécessité de faciliter l’accès au logement pour les Sénégalais de l’extérieur. « Il s’agit d’accompagner l’accès à la propriété des Sénégalais de l’extérieur dont les besoins en matière de logement au pays sont avérés », a-t-il indiqué.
Dans cette perspective, il a proposé la création d’« une banque de la diaspora », qui serait « un partenaire sûr pour les coopératives d’habitat », tout en permettant de capter les investissements et de mieux canaliser les flux financiers.
Diallo Adiouma a longuement insisté sur le rôle stratégique de l’entreprenariat des Sénégalais de l’extérieur. « Par leur créativité et leur capacité d’investissement, les Sénégalais de la diaspora constituent un levier majeur pour l’innovation et la compétitivité nationale », a-t-il souligné.
Selon lui, « l’entreprenariat de la diaspora doit être reconnu comme un véritable moteur de développement économique », capable de « créer des emplois durables, de favoriser le transfert de technologies et de stimuler l’intégration du Sénégal dans les chaînes de valeur mondiales ».
Il a également plaidé pour une implication accrue de la diaspora dans la gestion des affaires publiques, estimant que « l’appel à candidature et le quota diaspora pour l’emploi public doivent concerner, de manière significative, les postes à responsabilité ». Il a ajouté que leur expertise devrait être mobilisée dans les secteurs stratégiques, notamment « la valorisation du pétrole et du gaz ».
Enfin, la modernisation des services consulaires figure parmi les priorités évoquées. « À l’ère du numérique, de la digitalisation et de l’intelligence artificielle, la modernisation des services consulaires reste une urgence », a-t-il déclaré.
Cela passe, selon lui, par « la dématérialisation des procédures, l’obtention des pièces d’identité et passeports en 24 heures, ainsi que l’inscription numérique sur une plateforme des Sénégalais de l’extérieur ». Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la protection consulaire, appelant à « dépêcher en urgence des missions officielles en Libye et dans d’autres pays en crise afin de faciliter le rapatriement des compatriotes en situation précaire ».
Diallo Adiouma affirme que sa démarche vise à permettre aux Sénégalais de l’extérieur de « jouer pleinement leur partition dans la dynamique de redressement et de développement du pays, en tant que citoyens à part entière et non entièrement à part », peut-on lire dans sa contribution.
Selon l’auteur, cette journée « pourrait être inscrite dans les annales de l’histoire avec la création d’un ministère plein chargé des Sénégalais de l’extérieur ». Un tel département ministériel aurait pour mission, a-t-il souligné, de « servir d’interface officielle entre l’État et la diaspora, en prenant en charge ses besoins spécifiques. La création de ce ministère permettra d'harmoniser et de rationaliser les structures existantes budgétivores dédiées aux Sénégalais de l'Extérieur».
Diallo Adiouma estime que cette réforme institutionnelle permettrait également de « mieux harmoniser et rationaliser les structures existantes, aujourd’hui budgétivores », dédiées aux Sénégalais de l’extérieur. Dans cette optique, il a proposé que « le Fonds d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), actuellement logé à la Primature, quitte impérativement cette institution pour être au cœur de ce ministère nouvellement créé ».
Il a, en outre, plaidé pour la réinstallation du Haut Conseil des Sénégalais de l’Extérieur, qui serait, selon lui, « l’organe suprême de contribution et d’alerte, à titre consultatif ».
Dans sa contribution, Diallo Adiouma a également mis en avant la culture comme outil stratégique de promotion du tourisme. « L’objectif est de mettre à contribution l’énorme potentiel culturel du Sénégal écrivains, artistes, musiciens, artisans, stylistes et sportifs de haut niveau pour susciter une dynamique dans le tourisme de masse et l’hôtellerie », a-t-il expliqué.
À ce titre, il a proposé la nomination de certaines figures culturelles comme « Ambassadeurs de la culture », afin de contribuer activement à la promotion de la destination Sénégal. Le retour de la célébration de la fête nationale du 4 avril dans les représentations diplomatiques du Sénégal constituerait, selon lui, « un grand moment de retrouvailles, d’échanges et de festivités culturelles pour un Sénégal pour tous et avec tous ».
« Un immigré, un toit » et création d’une banque de la diaspora
Sur le plan social, l’auteur a insisté sur la nécessité de faciliter l’accès au logement pour les Sénégalais de l’extérieur. « Il s’agit d’accompagner l’accès à la propriété des Sénégalais de l’extérieur dont les besoins en matière de logement au pays sont avérés », a-t-il indiqué.
Dans cette perspective, il a proposé la création d’« une banque de la diaspora », qui serait « un partenaire sûr pour les coopératives d’habitat », tout en permettant de capter les investissements et de mieux canaliser les flux financiers.
Diallo Adiouma a longuement insisté sur le rôle stratégique de l’entreprenariat des Sénégalais de l’extérieur. « Par leur créativité et leur capacité d’investissement, les Sénégalais de la diaspora constituent un levier majeur pour l’innovation et la compétitivité nationale », a-t-il souligné.
Selon lui, « l’entreprenariat de la diaspora doit être reconnu comme un véritable moteur de développement économique », capable de « créer des emplois durables, de favoriser le transfert de technologies et de stimuler l’intégration du Sénégal dans les chaînes de valeur mondiales ».
Il a également plaidé pour une implication accrue de la diaspora dans la gestion des affaires publiques, estimant que « l’appel à candidature et le quota diaspora pour l’emploi public doivent concerner, de manière significative, les postes à responsabilité ». Il a ajouté que leur expertise devrait être mobilisée dans les secteurs stratégiques, notamment « la valorisation du pétrole et du gaz ».
Enfin, la modernisation des services consulaires figure parmi les priorités évoquées. « À l’ère du numérique, de la digitalisation et de l’intelligence artificielle, la modernisation des services consulaires reste une urgence », a-t-il déclaré.
Cela passe, selon lui, par « la dématérialisation des procédures, l’obtention des pièces d’identité et passeports en 24 heures, ainsi que l’inscription numérique sur une plateforme des Sénégalais de l’extérieur ». Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la protection consulaire, appelant à « dépêcher en urgence des missions officielles en Libye et dans d’autres pays en crise afin de faciliter le rapatriement des compatriotes en situation précaire ».
Diallo Adiouma affirme que sa démarche vise à permettre aux Sénégalais de l’extérieur de « jouer pleinement leur partition dans la dynamique de redressement et de développement du pays, en tant que citoyens à part entière et non entièrement à part », peut-on lire dans sa contribution.