La question de la paix en Casamance ne saurait être dissociée de celle de la justice et du respect des libertés fondamentales. C’est dans cet esprit qu’un nouvel appel solennel à la libération de René Capain Bassène, journaliste et figure engagée du débat public casamançais, a été lancé par Amadou Sylla, Délégué général de l’association SOS Casamance – Paris.
Journaliste de profession, René Capain Bassène est avant tout un fils de la Casamance, profondément attaché à sa terre natale et à ses populations. Depuis plus de vingt ans, il documente le conflit qui affecte cette région du sud du Sénégal, recueillant des témoignages, analysant les blocages du processus de paix et interrogeant, sans complaisance, les échecs successifs des tentatives de règlement. Un travail de terrain et de réflexion mené au nom d’une conviction : la paix durable ne peut se construire sans vérité ni parole libre.
Pour cet engagement, René Capain Bassène a, au fil des années, fait face à des menaces, à des intimidations, avant d’être privé de liberté. Une situation que ses soutiens refusent de réduire à un simple dossier judiciaire. « Sa détention n’est pas un simple dossier judiciaire. C’est un symbole », affirme Amadou Sylla, dénonçant ce qu’il considère comme une longue tradition de silence imposé, de peur et de criminalisation de la parole libre en Casamance.
Selon l’association SOS Casamance, emprisonner une voix engagée dans la recherche de la vérité ne peut en aucun cas favoriser la réconciliation. « On ne construira jamais une paix durable en emprisonnant les voix qui cherchent la vérité. On ne réconciliera jamais un territoire en punissant celles et ceux qui parlent au nom des populations », martèle le texte.
Face à cette situation, un appel clair est adressé aux plus hautes autorités de l’État. Les signataires demandent la grâce présidentielle et la libération de René Capain Bassène, estimant qu’un tel geste aurait une portée politique et symbolique majeure. Libérer le journaliste, soulignent-ils, reviendrait à envoyer un signal fort aux populations de Casamance, à reconnaître le rôle essentiel de la société civile et des journalistes, et à réaffirmer que la paix se construit par le dialogue, et non par le silence.
Au-delà du cas individuel de René Capain Bassène, c’est une certaine vision de la paix qui est défendue : une paix fondée sur la justice, l’écoute et la reconnaissance des voix locales. « Pour la paix, pour la justice, pour la Casamance : liberté pour René Capain Bassène », conclut l’appel signé par Amadou Sylla, au nom de l’association SOS Casamance – Paris.
Journaliste de profession, René Capain Bassène est avant tout un fils de la Casamance, profondément attaché à sa terre natale et à ses populations. Depuis plus de vingt ans, il documente le conflit qui affecte cette région du sud du Sénégal, recueillant des témoignages, analysant les blocages du processus de paix et interrogeant, sans complaisance, les échecs successifs des tentatives de règlement. Un travail de terrain et de réflexion mené au nom d’une conviction : la paix durable ne peut se construire sans vérité ni parole libre.
Pour cet engagement, René Capain Bassène a, au fil des années, fait face à des menaces, à des intimidations, avant d’être privé de liberté. Une situation que ses soutiens refusent de réduire à un simple dossier judiciaire. « Sa détention n’est pas un simple dossier judiciaire. C’est un symbole », affirme Amadou Sylla, dénonçant ce qu’il considère comme une longue tradition de silence imposé, de peur et de criminalisation de la parole libre en Casamance.
Selon l’association SOS Casamance, emprisonner une voix engagée dans la recherche de la vérité ne peut en aucun cas favoriser la réconciliation. « On ne construira jamais une paix durable en emprisonnant les voix qui cherchent la vérité. On ne réconciliera jamais un territoire en punissant celles et ceux qui parlent au nom des populations », martèle le texte.
Face à cette situation, un appel clair est adressé aux plus hautes autorités de l’État. Les signataires demandent la grâce présidentielle et la libération de René Capain Bassène, estimant qu’un tel geste aurait une portée politique et symbolique majeure. Libérer le journaliste, soulignent-ils, reviendrait à envoyer un signal fort aux populations de Casamance, à reconnaître le rôle essentiel de la société civile et des journalistes, et à réaffirmer que la paix se construit par le dialogue, et non par le silence.
Au-delà du cas individuel de René Capain Bassène, c’est une certaine vision de la paix qui est défendue : une paix fondée sur la justice, l’écoute et la reconnaissance des voix locales. « Pour la paix, pour la justice, pour la Casamance : liberté pour René Capain Bassène », conclut l’appel signé par Amadou Sylla, au nom de l’association SOS Casamance – Paris.