« De facto, aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués », a déclaré Emmanuel Macron à la BBC. Il n'y a « aucune justification » et « aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter », a-t-il souligné. Des paroles fermes qui tranchent avec les premières prises de position du chef d’État français après l’attaque du 7 octobre.
Est-ce un changement de cap de la diplomatie française ou une façon pour Emmanuel Macron de trouver un meilleur équilibre dans son discours sur le conflit à Gaza ? Ce qui est certain, c’est que depuis jeudi dernier et l’organisation de la Conférence humanitaire organisée à Paris, les propos du président français sont beaucoup plus durs à l’égard d’Israël et de la façon dont les opérations militaires sont conduites à Gaza.
Derrière ces mots, il y a sans doute la volonté de répondre aux critiques sur un alignement trop étroit de la France avec Israël, en rupture avec une diplomatie française qui se voulait traditionnellement plus équilibrée au Proche-Orient.
« Il y a trop de victimes à Gaza »
Cette prise de parole intervient aussi au lendemain d’un appel à un cessez-le-feu à Gaza. Une position, pour l’heure, inédite dans le camp occidental et qui montre davantage l’inflexion du président français sur la tournure prise par le conflit. « Maintenant, l'opération israélienne se poursuit à grande échelle au sol à Gaza, dans des conditions qui préoccupent le président de la République. Aujourd'hui, il y a trop de victimes à Gaza », estime-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Depuis le 7 octobre, jour où 1 200 personnes ont été tuées par le Hamas en Israël, 11 078 personnes ont été tuées par l’État hébreu, dont 4 506 enfants, dans la bande de Gaza, selon le Hamas.
En exprimant ainsi sa compassion pour les victimes civiles à Gaza, Emmanuel Macron cherche aujourd'hui à accompagner l'évolution du conflit et l'émotion que suscite en France et ailleurs le bilan humain de cette guerre. « Cela arrive tard. 10 000 morts plus tard. Mais il faut saluer cet appel que nous ne cessons de tenir et qui est le seul qui vaille: Cessez-le-feu à Gaza ! », a réagi Mathilde Panot, la cheffe des députés de La France insoumise (LFI). « Ces revirements permanents affaiblissent la position de la France », a tancé de son côté la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV.
Est-ce un changement de cap de la diplomatie française ou une façon pour Emmanuel Macron de trouver un meilleur équilibre dans son discours sur le conflit à Gaza ? Ce qui est certain, c’est que depuis jeudi dernier et l’organisation de la Conférence humanitaire organisée à Paris, les propos du président français sont beaucoup plus durs à l’égard d’Israël et de la façon dont les opérations militaires sont conduites à Gaza.
Derrière ces mots, il y a sans doute la volonté de répondre aux critiques sur un alignement trop étroit de la France avec Israël, en rupture avec une diplomatie française qui se voulait traditionnellement plus équilibrée au Proche-Orient.
« Il y a trop de victimes à Gaza »
Cette prise de parole intervient aussi au lendemain d’un appel à un cessez-le-feu à Gaza. Une position, pour l’heure, inédite dans le camp occidental et qui montre davantage l’inflexion du président français sur la tournure prise par le conflit. « Maintenant, l'opération israélienne se poursuit à grande échelle au sol à Gaza, dans des conditions qui préoccupent le président de la République. Aujourd'hui, il y a trop de victimes à Gaza », estime-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Depuis le 7 octobre, jour où 1 200 personnes ont été tuées par le Hamas en Israël, 11 078 personnes ont été tuées par l’État hébreu, dont 4 506 enfants, dans la bande de Gaza, selon le Hamas.
En exprimant ainsi sa compassion pour les victimes civiles à Gaza, Emmanuel Macron cherche aujourd'hui à accompagner l'évolution du conflit et l'émotion que suscite en France et ailleurs le bilan humain de cette guerre. « Cela arrive tard. 10 000 morts plus tard. Mais il faut saluer cet appel que nous ne cessons de tenir et qui est le seul qui vaille: Cessez-le-feu à Gaza ! », a réagi Mathilde Panot, la cheffe des députés de La France insoumise (LFI). « Ces revirements permanents affaiblissent la position de la France », a tancé de son côté la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV.