Définitivement, il est devenu l’homme des missions difficiles du quinquennat. Bernard Cazeneuve a été nommé premier ministre, mardi 6 décembre, par François Hollande, en remplacement de Manuel Valls, parti en campagne à la primaire socialiste. Le ministre de l’intérieur quitte donc la place Beauvau après trente-deux mois à sa tête.
Au fil du quinquennat, ce fils d’instituteur socialiste, âgé de 53 ans, s’est imposé comme une des pièces maîtresses de l’échiquier hollandais. Rien pourtant ne prédisposait ce fabiusien à devenir un des hommes de confiance du chef de l’Etat. Certes, François Hollande en avait fait l’un de ses porte-parole durant la campagne présidentielle de 2012, mais c’est confronté à l’exercice du pouvoir que son sens politique et sa discrétion se sont imposés auprès de l’Elysée, au point de devenir un véritable couteau suisse ministériel.
C’est à lui qu’une fois élu à la présidence, François Hollande confie la mission délicate de faire avaler à la majorité socialiste l’adoption sèche du traité constitutionnel européen qu’il avait pourtant promis de renégocier durant la campagne. Nommé en mai 2012 ministre délégué aux affaires européennes, ce noniste du référendum de 2005 réussit à faire adopter le texte, malgré un début de fronde de quelques députés socialistes.
lemonde.fr
Au fil du quinquennat, ce fils d’instituteur socialiste, âgé de 53 ans, s’est imposé comme une des pièces maîtresses de l’échiquier hollandais. Rien pourtant ne prédisposait ce fabiusien à devenir un des hommes de confiance du chef de l’Etat. Certes, François Hollande en avait fait l’un de ses porte-parole durant la campagne présidentielle de 2012, mais c’est confronté à l’exercice du pouvoir que son sens politique et sa discrétion se sont imposés auprès de l’Elysée, au point de devenir un véritable couteau suisse ministériel.
C’est à lui qu’une fois élu à la présidence, François Hollande confie la mission délicate de faire avaler à la majorité socialiste l’adoption sèche du traité constitutionnel européen qu’il avait pourtant promis de renégocier durant la campagne. Nommé en mai 2012 ministre délégué aux affaires européennes, ce noniste du référendum de 2005 réussit à faire adopter le texte, malgré un début de fronde de quelques députés socialistes.
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