Le maire de Keur Massar Sud, Bilal Diatta, a vivement réagi ce vendredi lors du lancement officiel des opérations de déguerpissement présidées par le nouveau ministre de l’Intérieur, Me Bamba Cissé.
« On n’aura jamais un Sénégal prospère tant qu’on est dans le faux. Je me suis toujours battu pour les intérêts de Keur Massar. On s’est réveillés un bon jour et on nous dit que le ministre de l’Intérieur va venir, pendant que ceux-là mêmes qui ont causé cette anarchie sortent pour l’accueillir (…) À chaque fois qu’on chasse des commerçants qui s’installent anarchiquement, ils vont à Keur Massar Nord pour se cacher et les autorités de là-bas les couvrent. Donc, on ne peut pas lutter contre et les fautifs refusent qu’on en parle », a dénoncé le maire.
Il a par ailleurs mis en cause des pratiques opaques dans la gestion des espaces commerciaux : « Il faut aller vers l’église qui est à côté, enquêter sur qui a vendu des cantines. Et puis, on ne peut pas venir dans ma commune pour jouer à la provocation. »
Bilal Diatta rejette ainsi la démarche adoptée par le ministère de l’Intérieur, qu’il considère comme une humiliation pour sa commune. « Ces jeunes commerçants qui s’installent anarchiquement dans nos marchés, on doit les assister et les encadrer par un plan de recasement. Pour ce plan, nous avons une solution, mais personne n’est venu échanger avec nous. On s’est réveillés un jour et on nous dit qu’à Keur Massar il y aura un déguerpissement, alors que nous avions programmé notre propre plan de déguerpissement pour le 1er octobre. Ce geste n’est pas bon pour un État qui se veut sérieux. Avant toute chose, on devait nous appeler, nous les maires, pour nous expliquer les tenants et aboutissants d’un tel projet », a-t-il regretté.
De son côté, le ministre de l’Intérieur a publié un communiqué se félicitant du déroulement de l’opération malgré les tensions constatées. « Pour satisfaire les aspirations légitimes des populations à vivre et à se déplacer dans un environnement sain, ordonné et sécurisé, les opérations de désencombrement se poursuivent dans la capitale et sa banlieue(...) Une partie du marché Boubess de Wakhinane Nimzatt et les abords de l’autopont de Keur Massar ont été libérés de l’occupation anarchique ce week-end », a réagi Me Bamba Cissé.
« On n’aura jamais un Sénégal prospère tant qu’on est dans le faux. Je me suis toujours battu pour les intérêts de Keur Massar. On s’est réveillés un bon jour et on nous dit que le ministre de l’Intérieur va venir, pendant que ceux-là mêmes qui ont causé cette anarchie sortent pour l’accueillir (…) À chaque fois qu’on chasse des commerçants qui s’installent anarchiquement, ils vont à Keur Massar Nord pour se cacher et les autorités de là-bas les couvrent. Donc, on ne peut pas lutter contre et les fautifs refusent qu’on en parle », a dénoncé le maire.
Il a par ailleurs mis en cause des pratiques opaques dans la gestion des espaces commerciaux : « Il faut aller vers l’église qui est à côté, enquêter sur qui a vendu des cantines. Et puis, on ne peut pas venir dans ma commune pour jouer à la provocation. »
Bilal Diatta rejette ainsi la démarche adoptée par le ministère de l’Intérieur, qu’il considère comme une humiliation pour sa commune. « Ces jeunes commerçants qui s’installent anarchiquement dans nos marchés, on doit les assister et les encadrer par un plan de recasement. Pour ce plan, nous avons une solution, mais personne n’est venu échanger avec nous. On s’est réveillés un jour et on nous dit qu’à Keur Massar il y aura un déguerpissement, alors que nous avions programmé notre propre plan de déguerpissement pour le 1er octobre. Ce geste n’est pas bon pour un État qui se veut sérieux. Avant toute chose, on devait nous appeler, nous les maires, pour nous expliquer les tenants et aboutissants d’un tel projet », a-t-il regretté.
De son côté, le ministre de l’Intérieur a publié un communiqué se félicitant du déroulement de l’opération malgré les tensions constatées. « Pour satisfaire les aspirations légitimes des populations à vivre et à se déplacer dans un environnement sain, ordonné et sécurisé, les opérations de désencombrement se poursuivent dans la capitale et sa banlieue(...) Une partie du marché Boubess de Wakhinane Nimzatt et les abords de l’autopont de Keur Massar ont été libérés de l’occupation anarchique ce week-end », a réagi Me Bamba Cissé.

