Le Secrétariat exécutif politique de AND JEF/ PADS/A a tenu, dimanche 23 novembre 2025, une journée de réflexion consacrée à l’analyse de la situation nationale, ouest-africaine et internationale, ainsi qu’à la préparation de son 5ᵉ congrès ordinaire. À l’issue des travaux, le parti a rendu public un communiqué au ton particulièrement critique sur la gouvernance actuelle, les tensions internes du pouvoir et les risques pesant sur la stabilité du pays.
D’emblée, les camarades ont exprimé leurs inquiétudes face à une conjoncture jugée préoccupante. Ils se disent alarmés par « l’évolution de la situation économique et sociale du pays » marquée, selon eux, par « les licenciements abusifs et en hausse, la projection de milliers de personnes dans le chômage et la régression, la pression fiscale exercée sur certaines entreprises, les attaques méthodiques contre certains acquis sociaux et surtout le poids de la dette extérieure, son insoutenabilité et la baisse du pouvoir d'achat ».
Pour le Secrétariat exécutif (SE), cette situation nourrit un profond malaise social. Dans le communiqué, il constate que « la colère monte de toutes parts : chez les jeunes précarisés, les élèves, les étudiants, les enseignants, les professionnels de santé, les personnels des collectivités décentralisées, les médias indépendants dont le seul tort est de faire vivre le pluralisme de l’information ».
Abordant les mobilisations de l’opposition et de la société civile, le SE estime que « les manifestations de l’opposition, et des forces citoyennes, associatives et républicaines expriment les aspirations démocratiques et le rejet de cette pratique du pouvoir autoritaire et narcissique qui n’a que pour seules limites celles qu’il veut s’imposer ». Le parti accuse le régime en place de ne pas répondre aux attentes légitimes de la population : « Un pouvoir qui dispose constitutionnellement de toute une série de pouvoirs, et qui tarde à répondre aux espérances des populations, des jeunes en particulier, et qui sombre dans les faux-fuyants, la manipulation et les luttes de clans ».
Le SE pointe également les dissensions internes au sein du régime. Selon le communiqué, « les conflits déchirants entre tenants du nouveau régime représentent un obstacle majeur à la stabilité politique, institutionnelle, économique et sociale du pays et à une prospérité partagée ».
Sur la question du rôle de l’exécutif, le parti estime qu’il revient au chef de l’État « de préserver les intérêts de la Nation toute entière et en toute impartialité ». Il avertit qu’« il ne saurait y avoir d’amalgame entre les actions du Président de la République, de son gouvernement et celles de son parti politique », dénonçant « toute tentative d’instauration d’un parti de gouvernement ou d’un parti-État ».
Concernant les orientations économiques, AND JEF/ PADS/A appelle le gouvernement à « orienter l’économie vers le bien-être de tous », en privilégiant « des investissements productifs » et en refusant « la marchandisation des biens et des services publics que doivent rester l’éducation, la santé, la justice, la défense du pouvoir d’achat ». Le parti plaide pour « un autre cadre de pensée dégagé du primat de l’économie et de l’idée que la croissance économique entraînera automatiquement le bien-être social ». Pour les participants, « il nous faut dès à présent réfléchir sur un projet de société où l’économie soit au service du social et de l’environnement ».
Sur le plan interne, le Secrétariat exécutif considère que « remettre en ordre de marche notre parti contribuera grandement à la construction d’une formation politique beaucoup plus puissante », en vue d’une future alliance de gauche solide. Il se félicite des avancées notées par la CDS, estimant qu’elles vont « dans le sens de sa transcroissance en une Fédération de gauche la plus large et la plus crédible possible ». Le parti encourage la CDS à ouvrir davantage ses portes « en perspective des élections locales », et appelle la FDR à se mobiliser pour attirer « les démocrates, les humanistes, les tenants de l’État impartial, les défenseurs des services publics, de la liberté de la presse ».
Le SE s’est en outre préoccupé de la situation sanitaire, relevant « la résurgence de certaines maladies, la fièvre de la vallée du Rift et la Dengue en particulier ». Il invite l’État à « prendre les mesures de santé publique idoines pour empêcher la propagation de ces maladies-fléau ».
Le Secrétariat exécutif a par ailleurs annoncé la convocation de son 5ᵉ congrès ordinaire. La date sera fixée lors du bureau politique prévu le 14 février 2026, qui déterminera également les modalités d’organisation et les délais de dépôt des candidatures et contributions.
Enfin, concernant la sous-région, le parti tire la sonnette d’alarme sur la progression des groupes terroristes. Selon le SE, « un des facteurs les plus dangereux pour la paix et la stabilité politique, économique et sociale de notre sous-région réside dans l’aggravation de la situation sécuritaire ». Les participants estiment qu’« aucun pays n’est à l’abri » et que « la lutte contre le terrorisme sera longue et dure ». Pour eux, « seule une action concertée et coordonnée des forces de défense et de sécurité de la sous-région, bénéficiant d’un soutien international puissant et adapté, peut faire face à l’avancée des groupes terroristes ». La menace justifie, selon le SE, « le développement et le renforcement de notre outil de défense ».
D’emblée, les camarades ont exprimé leurs inquiétudes face à une conjoncture jugée préoccupante. Ils se disent alarmés par « l’évolution de la situation économique et sociale du pays » marquée, selon eux, par « les licenciements abusifs et en hausse, la projection de milliers de personnes dans le chômage et la régression, la pression fiscale exercée sur certaines entreprises, les attaques méthodiques contre certains acquis sociaux et surtout le poids de la dette extérieure, son insoutenabilité et la baisse du pouvoir d'achat ».
Pour le Secrétariat exécutif (SE), cette situation nourrit un profond malaise social. Dans le communiqué, il constate que « la colère monte de toutes parts : chez les jeunes précarisés, les élèves, les étudiants, les enseignants, les professionnels de santé, les personnels des collectivités décentralisées, les médias indépendants dont le seul tort est de faire vivre le pluralisme de l’information ».
Abordant les mobilisations de l’opposition et de la société civile, le SE estime que « les manifestations de l’opposition, et des forces citoyennes, associatives et républicaines expriment les aspirations démocratiques et le rejet de cette pratique du pouvoir autoritaire et narcissique qui n’a que pour seules limites celles qu’il veut s’imposer ». Le parti accuse le régime en place de ne pas répondre aux attentes légitimes de la population : « Un pouvoir qui dispose constitutionnellement de toute une série de pouvoirs, et qui tarde à répondre aux espérances des populations, des jeunes en particulier, et qui sombre dans les faux-fuyants, la manipulation et les luttes de clans ».
Le SE pointe également les dissensions internes au sein du régime. Selon le communiqué, « les conflits déchirants entre tenants du nouveau régime représentent un obstacle majeur à la stabilité politique, institutionnelle, économique et sociale du pays et à une prospérité partagée ».
Sur la question du rôle de l’exécutif, le parti estime qu’il revient au chef de l’État « de préserver les intérêts de la Nation toute entière et en toute impartialité ». Il avertit qu’« il ne saurait y avoir d’amalgame entre les actions du Président de la République, de son gouvernement et celles de son parti politique », dénonçant « toute tentative d’instauration d’un parti de gouvernement ou d’un parti-État ».
Concernant les orientations économiques, AND JEF/ PADS/A appelle le gouvernement à « orienter l’économie vers le bien-être de tous », en privilégiant « des investissements productifs » et en refusant « la marchandisation des biens et des services publics que doivent rester l’éducation, la santé, la justice, la défense du pouvoir d’achat ». Le parti plaide pour « un autre cadre de pensée dégagé du primat de l’économie et de l’idée que la croissance économique entraînera automatiquement le bien-être social ». Pour les participants, « il nous faut dès à présent réfléchir sur un projet de société où l’économie soit au service du social et de l’environnement ».
Sur le plan interne, le Secrétariat exécutif considère que « remettre en ordre de marche notre parti contribuera grandement à la construction d’une formation politique beaucoup plus puissante », en vue d’une future alliance de gauche solide. Il se félicite des avancées notées par la CDS, estimant qu’elles vont « dans le sens de sa transcroissance en une Fédération de gauche la plus large et la plus crédible possible ». Le parti encourage la CDS à ouvrir davantage ses portes « en perspective des élections locales », et appelle la FDR à se mobiliser pour attirer « les démocrates, les humanistes, les tenants de l’État impartial, les défenseurs des services publics, de la liberté de la presse ».
Le SE s’est en outre préoccupé de la situation sanitaire, relevant « la résurgence de certaines maladies, la fièvre de la vallée du Rift et la Dengue en particulier ». Il invite l’État à « prendre les mesures de santé publique idoines pour empêcher la propagation de ces maladies-fléau ».
Le Secrétariat exécutif a par ailleurs annoncé la convocation de son 5ᵉ congrès ordinaire. La date sera fixée lors du bureau politique prévu le 14 février 2026, qui déterminera également les modalités d’organisation et les délais de dépôt des candidatures et contributions.
Enfin, concernant la sous-région, le parti tire la sonnette d’alarme sur la progression des groupes terroristes. Selon le SE, « un des facteurs les plus dangereux pour la paix et la stabilité politique, économique et sociale de notre sous-région réside dans l’aggravation de la situation sécuritaire ». Les participants estiment qu’« aucun pays n’est à l’abri » et que « la lutte contre le terrorisme sera longue et dure ». Pour eux, « seule une action concertée et coordonnée des forces de défense et de sécurité de la sous-région, bénéficiant d’un soutien international puissant et adapté, peut faire face à l’avancée des groupes terroristes ». La menace justifie, selon le SE, « le développement et le renforcement de notre outil de défense ».

