La Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL), une instance du Parti démocratique sénégalais (PDS), est montée au créneau pour dénoncer vigoureusement les propos tenus par Dame Mbodj, Directeur général de la Société urbaine de gestion des infrastructures publiques (SUGIP), dans une vidéo devenue virale. L’activiste y aurait qualifié d'anciens chefs d’État, dont le Président Abdoulaye Wade, de "voleurs et truands". Des déclarations que la FNCL juge "diffamatoires", "graves" et "inacceptables".
Dans un communiqué rendu public la FNCL affirme que ces propos "ne relèvent ni de la critique politique ni du débat d’idées", mais constituent "une attaque gratuite, diffamatoire et indigne, qui franchit une ligne rouge". Les cadres libéraux estiment qu’en traitant le Président Abdoulaye Wade de voleur, Dame Mbodj "insulte l’histoire du Sénégal", mais aussi "les sacrifices d’un homme qui a consacré sa vie à la démocratie, à la justice et au progrès".
Revenant à l'héritage moral du fondateur du PDS, la FNCL rappelle que Me Wade, dans sa pédagogie républicaine, disait en wolof : « Face aux écarts d’un jeune insolent, il faut lui faire comprendre que vous n’êtes pas son égal, en recadrant celui qui l’a inspiré. » Un enseignement que les cadres affirment avoir retenu, tout en choisissant une autre posture. "Le respect que nous portons aux citoyens sénégalais, à l’autorité en place, ainsi que les valeurs de courtoisie et de dignité du PDS, nous empêchent de nous abaisser au niveau de Monsieur MBODJ, souvent en quête de buzz sur les réseaux sociaux", souligne la note.
La FNCL insiste par ailleurs sur les véritables préoccupations des Sénégalais, à savoir "la cherté de la vie", "la flambée des factures", "le chômage des jeunes" et "l’incertitude économique". Selon elle, "se réfugier dans le passé pour justifier l’inaction" est une stratégie d'évitement inacceptable. "Être élu, c’est pour résoudre les problèmes, non les énumérer pour s’en décharger", lance la FNCL, ajoutant que "le faire, c’est insulter sa propre intelligence — comme le fait le PASTEF".
"L’œuvre incontestable" d’Abdoulaye Wade
La FNCL dresse ensuite un long inventaire de l’héritage de Me Wade, qu’elle qualifie d’"œuvre incontestable". En matière d’éducation, elle cite notamment "la création d’universités", "la suppression du critère d’âge pour l’orientation", "la généralisation des bourses", "la construction des cases des tout-petits", ainsi que "le doublement du nombre de lycées et d’enseignants entre 2000 et 2011".
En santé, les cadres libéraux rappellent "la revalorisation significative des salaires du personnel médical", "la gratuité des césariennes", et "la couverture des enfants de 0 à 5 ans". Ils évoquent également "la réduction historique de la présence militaire française", "la construction d’infrastructures majeures" telles que "l’aéroport Blaise Diagne" ou "l’autoroute à péage", sans oublier l’éthique de gouvernance : "Me Wade a quitté le pouvoir avec 700 000 FCFA en compte. Il n’a jamais cherché à s’enrichir, ni couvert les fautes de ses collaborateurs."
Et de rappeler que même le Premier ministre Ousmane Sonko a reconnu que le Président Wade a laissé "un taux d’endettement de 35 % du PIB, bien en dessous des critères de convergence de l’UEMOA".
Pour conclure, la FNCL rappelle que "le Président Bassirou Diomaye Faye s’est rendu personnellement au domicile du Président Abdoulaye Wade pour solliciter son soutien". Selon elle, "le PDS a contribué à l’élection du régime actuel", ce qui rend inacceptable qu’"on insulte celui qui a tant donné au Sénégal et à l’Afrique".
La FNCL exige dès lors "des excuses publiques immédiates de Monsieur Dame MBODJ" et appelle le PASTEF à "se désolidariser sans ambiguïté de ces propos mensongers, irresponsables et gravement attentatoires à l’honneur de nos institutions républicaines".
Dans un communiqué rendu public la FNCL affirme que ces propos "ne relèvent ni de la critique politique ni du débat d’idées", mais constituent "une attaque gratuite, diffamatoire et indigne, qui franchit une ligne rouge". Les cadres libéraux estiment qu’en traitant le Président Abdoulaye Wade de voleur, Dame Mbodj "insulte l’histoire du Sénégal", mais aussi "les sacrifices d’un homme qui a consacré sa vie à la démocratie, à la justice et au progrès".
Revenant à l'héritage moral du fondateur du PDS, la FNCL rappelle que Me Wade, dans sa pédagogie républicaine, disait en wolof : « Face aux écarts d’un jeune insolent, il faut lui faire comprendre que vous n’êtes pas son égal, en recadrant celui qui l’a inspiré. » Un enseignement que les cadres affirment avoir retenu, tout en choisissant une autre posture. "Le respect que nous portons aux citoyens sénégalais, à l’autorité en place, ainsi que les valeurs de courtoisie et de dignité du PDS, nous empêchent de nous abaisser au niveau de Monsieur MBODJ, souvent en quête de buzz sur les réseaux sociaux", souligne la note.
La FNCL insiste par ailleurs sur les véritables préoccupations des Sénégalais, à savoir "la cherté de la vie", "la flambée des factures", "le chômage des jeunes" et "l’incertitude économique". Selon elle, "se réfugier dans le passé pour justifier l’inaction" est une stratégie d'évitement inacceptable. "Être élu, c’est pour résoudre les problèmes, non les énumérer pour s’en décharger", lance la FNCL, ajoutant que "le faire, c’est insulter sa propre intelligence — comme le fait le PASTEF".
"L’œuvre incontestable" d’Abdoulaye Wade
La FNCL dresse ensuite un long inventaire de l’héritage de Me Wade, qu’elle qualifie d’"œuvre incontestable". En matière d’éducation, elle cite notamment "la création d’universités", "la suppression du critère d’âge pour l’orientation", "la généralisation des bourses", "la construction des cases des tout-petits", ainsi que "le doublement du nombre de lycées et d’enseignants entre 2000 et 2011".
En santé, les cadres libéraux rappellent "la revalorisation significative des salaires du personnel médical", "la gratuité des césariennes", et "la couverture des enfants de 0 à 5 ans". Ils évoquent également "la réduction historique de la présence militaire française", "la construction d’infrastructures majeures" telles que "l’aéroport Blaise Diagne" ou "l’autoroute à péage", sans oublier l’éthique de gouvernance : "Me Wade a quitté le pouvoir avec 700 000 FCFA en compte. Il n’a jamais cherché à s’enrichir, ni couvert les fautes de ses collaborateurs."
Et de rappeler que même le Premier ministre Ousmane Sonko a reconnu que le Président Wade a laissé "un taux d’endettement de 35 % du PIB, bien en dessous des critères de convergence de l’UEMOA".
Pour conclure, la FNCL rappelle que "le Président Bassirou Diomaye Faye s’est rendu personnellement au domicile du Président Abdoulaye Wade pour solliciter son soutien". Selon elle, "le PDS a contribué à l’élection du régime actuel", ce qui rend inacceptable qu’"on insulte celui qui a tant donné au Sénégal et à l’Afrique".
La FNCL exige dès lors "des excuses publiques immédiates de Monsieur Dame MBODJ" et appelle le PASTEF à "se désolidariser sans ambiguïté de ces propos mensongers, irresponsables et gravement attentatoires à l’honneur de nos institutions républicaines".