Dakar : trois individus arrêtés pour trafic de protoxyde d’azote

Mercredi 12 Novembre 2025

La lutte contre les stupéfiants se poursuit à Dakar avec une nouvelle opération menée par la Brigade régionale des stupéfiants, relevant de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Dans la nuit du 10 novembre 2025, aux environs de 22 h 20, les agents ont procédé à l’interpellation de trois individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant ».

Selon les autorités policières, l’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel indiquant l’existence d’un trafic bien organisé dans les secteurs de Ouakam, des Mamelles et des Almadies. Ce réseau, dirigé par un individu identifié comme principal fournisseur, écoulait sans difficulté des bouteilles de ce gaz prohibé, souvent utilisé à des fins récréatives.

Les enquêteurs ont d’abord interpellé un suspect à Yoff, en possession de plusieurs bouteilles de protoxyde d’azote. Les investigations ont rapidement conduit à son fournisseur, arrêté à Ouakam. Une perquisition dans sa chambre a permis la découverte de quatre bouteilles supplémentaires.

La traque a ensuite mené au marché des HLM, où un autre fournisseur a été interpellé à bord de son véhicule Ford Fusion, grâce à un dispositif de surveillance discret. La fouille du véhicule a permis de saisir soixante-douze (72) bouteilles de protoxyde d’azote soigneusement dissimulées à l’arrière.
Lors de sa fouille corporelle, les agents ont également retrouvé une sacoche contenant une somme d’argent et un téléphone iPhone 15 Pro Max.

Au total, les forces de l’ordre ont saisi soixante-dix-huit (78) bouteilles de protoxyde d’azote, plusieurs téléphones portables et le véhicule utilisé dans le trafic. Tous ces éléments ont été placés sous scellés pour les besoins de l’enquête.

L’OCRTIS rappelle que l’usage et la commercialisation du protoxyde d’azote sont strictement interdits au Sénégal, en raison de ses effets psychotropes et de son potentiel de dépendance.

Les trois suspects ont été placés en garde à vue, tandis que l’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices et remonter la filière d’approvisionnement.
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