La direction de la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap-Sa) veut construire des immeubles de luxe dans la cité Célibataire sise au quartier Baobabs. Pour ce faire, elle a sommé de quitter les lieux en proposant la modique somme de 2 millions par famille comme dédommagement. Une insulte selon les 202 pères de famille, qui ont interpellé le Président de la République sur ce dossier.
Depuis 2006, la SICAP est en bras de fer avec les locataires de la cité « célibataires », au quartier Baobabs, non loin de la mairie de Barthélemy Dias. Chamsidine Badji, coordinateur adjoint du collectif des habitants de ladite cité, face à la presse, dénonce les démarches de la societé immobilière. « On est confrontés à des menaces d’expulsion et de déguerpissement venant de la part de la société SICAP. Nos parents habitent dans cette cité depuis 1954, et ils payent régulièrement la société immobilière. Depuis quelques temps, cette société a pris une décision, celle de nous déguerpir en nous octroyant des terrains vides à Jaxaay », a-t-il expliqué. Mais la décision qui a fait monter leur colère, c’est la somme proposée par la SICAP pour l’indemnisation des futurs déguerpis de la cité «célibataires ». «A notre grande surprise, la SICAP Sa nous a proposé comme un dédommagement 2 millions de francs. Et tout le monde sait qu’avec deux millions, on ne peut même pas faire une fondation sérieuse », dénonce M. Badji.
Il faut rappeler que la cité « célibataires » compte 202 studios et 190 familles qui sont contre l’arrêté de la SICAP. Raison pour la laquelle, le collectif des habitants de la cité Sicap Baobabs interpelle le Chef de l’Etat sur ce manquement des droites de l’homme. « C’est pour cela que nous demandons au nouveau directeur de la SICAP et aux autorités compétentes de nous aider en nous rétablissant dans nos droits. C’est-à-dire de nous construire des maisons à Jaxaay, ensuite de remettre nos clés. Parce qu’on ne peut pas quitter à Baobabs sans que nos maisons ne soient construites à Jaxaay où la SICAP veut nous amener vaille que vaille », déclarent-ils
Ce Collectif dénonce également les pratiques malsaines de l’Association syndicale des propriétaires et locataires des Sicap (ASPLS). « Cette association ne nous représente plus car elle a failli dans la gestion des dossiers de la cité célibataires de Karack et de Rue 10. » Pendant cette rencontre, les associations des familles victimes des cités de rue 10 et Karack ont vivement dénoncé la gestion de leur dossier, qui a provoqué la dislocation de plusieurs familles.
Ibrahima Khalil DIEME
Depuis 2006, la SICAP est en bras de fer avec les locataires de la cité « célibataires », au quartier Baobabs, non loin de la mairie de Barthélemy Dias. Chamsidine Badji, coordinateur adjoint du collectif des habitants de ladite cité, face à la presse, dénonce les démarches de la societé immobilière. « On est confrontés à des menaces d’expulsion et de déguerpissement venant de la part de la société SICAP. Nos parents habitent dans cette cité depuis 1954, et ils payent régulièrement la société immobilière. Depuis quelques temps, cette société a pris une décision, celle de nous déguerpir en nous octroyant des terrains vides à Jaxaay », a-t-il expliqué. Mais la décision qui a fait monter leur colère, c’est la somme proposée par la SICAP pour l’indemnisation des futurs déguerpis de la cité «célibataires ». «A notre grande surprise, la SICAP Sa nous a proposé comme un dédommagement 2 millions de francs. Et tout le monde sait qu’avec deux millions, on ne peut même pas faire une fondation sérieuse », dénonce M. Badji.
Il faut rappeler que la cité « célibataires » compte 202 studios et 190 familles qui sont contre l’arrêté de la SICAP. Raison pour la laquelle, le collectif des habitants de la cité Sicap Baobabs interpelle le Chef de l’Etat sur ce manquement des droites de l’homme. « C’est pour cela que nous demandons au nouveau directeur de la SICAP et aux autorités compétentes de nous aider en nous rétablissant dans nos droits. C’est-à-dire de nous construire des maisons à Jaxaay, ensuite de remettre nos clés. Parce qu’on ne peut pas quitter à Baobabs sans que nos maisons ne soient construites à Jaxaay où la SICAP veut nous amener vaille que vaille », déclarent-ils
Ce Collectif dénonce également les pratiques malsaines de l’Association syndicale des propriétaires et locataires des Sicap (ASPLS). « Cette association ne nous représente plus car elle a failli dans la gestion des dossiers de la cité célibataires de Karack et de Rue 10. » Pendant cette rencontre, les associations des familles victimes des cités de rue 10 et Karack ont vivement dénoncé la gestion de leur dossier, qui a provoqué la dislocation de plusieurs familles.
Ibrahima Khalil DIEME