Le Parti traverse une zone de turbulences profondes. Entre tensions internes, prises de position publiques et accusations croisées, plusieurs voix appellent à un retour à la discipline, à l’éthique et à la cohésion. Parmi elles, celle de Koccbarma Ndiaye, responsable des finances de la section Pastef de Brescia en Italie, qui livre une analyse préoccupée de la situation actuelle.
Pour ce cadre de la diaspora, le malaise qui secoue actuellement le Parti trouve sa source dans un vide de régulation interne. « Ce que je déplore profondément aujourd’hui, c’est l’absence totale d’une vraie force interne au Parti capable de jouer le rôle de régulateur. Il n’y a aucune instance, aucune voix suffisamment forte pour amortir la situation, calmer les tensions, ramener tout le monde à la raison et tracer des comportements clairs pour sortir de cette crise, dans l’intérêt du Parti, du Projet et du Sénégal. »
Selon lui, le Parti souffre d’un manque de leadership organisationnel capable de canaliser les énergies et d’apporter une ligne claire à suivre. « Chacun parle, chacun se positionne, mais personne ne prend vraiment la responsabilité d’apaiser, d’organiser et de mettre des garde-fous. »
Une campagne de diabolisation qui menace l’unité
Dans son analyse, Koccbarma Ndiaye dénonce une dynamique interne dangereuse, alimentée par des stratégies personnelles. « Cette situation expose les vrais patriotes à une campagne de diabolisation atroce pour des positions et ambitions policiennes, et le Parti doit mettre fin à ça sinon nous irons vers l’irréparable. » Un avertissement clair, qui souligne les risques d’un éclatement si aucune mesure n’est prise pour rétablir la sérénité.
L’une des préoccupations majeures exprimées par le responsable de Pastef Italie concerne les tensions perçues autour du duo qui incarne le projet du Parti.
« La vérité, c’est que la séparation de Sonko et de Diomaye serait une perte pour tout le monde : pour eux deux en tant qu’hommes et compagnons de lutte, pour le Parti qui perdrait son équilibre, et pour le Sénégal qui a mis beaucoup d’espoir dans ce tandem. »
Pour lui, le Parti peine aujourd’hui à jouer son rôle de guide et de repère.
« On voit un Parti qui peine à orienter ses militants, à guider sa base et à définir une ligne lisible à suivre. Les discours se multiplient, mais la boussole politique et morale semble avoir disparu. »
Des valeurs fondatrices qui s’effritent
Koccbarma Ndiaye estime que le Parti renvoie une image éloignée des principes qui constituaient son socle moral. « Cette situation donne l’image d’un Parti qui ne croit plus vraiment aux valeurs qui l’ont fondé : Éthique, Fraternité, Patriotisme. À la place, on ressent de plus en plus des manœuvres politiciennes, des calculs personnels, des agendas cachés, des ambitions qui se confrontent au lieu de se compléter. »
Il rappelle cependant que l’ambition individuelle n’est pas un problème en soi — à condition qu’elle respecte le cadre et l’esprit du Projet. « Chacun est libre de nourrir ses ambitions, mais cela doit se faire dans le respect des institutions, du Projet et du peuple qui a fait confiance. »
Le cadre de Pastef Italie invite enfin à une réflexion spirituelle et éthique sur la situation actuelle. « Au fond, cette crise est aussi un miroir : Dieu nous donne toujours des guides à l’image de nos comportements et de nos attitudes. Si nous dérivons vers l’orgueil, la division et le mépris, nous récolterons des leaders à cette image. Si nous revenons à la discipline, à la sincérité et au sens du devoir, nous retrouverons des guides dignes des sacrifices consentis. » Il conclut sur une note d’exigence collective : « Le Parti, le Projet et le Sénégal méritent mieux que des querelles internes sans issue. »
Pour ce cadre de la diaspora, le malaise qui secoue actuellement le Parti trouve sa source dans un vide de régulation interne. « Ce que je déplore profondément aujourd’hui, c’est l’absence totale d’une vraie force interne au Parti capable de jouer le rôle de régulateur. Il n’y a aucune instance, aucune voix suffisamment forte pour amortir la situation, calmer les tensions, ramener tout le monde à la raison et tracer des comportements clairs pour sortir de cette crise, dans l’intérêt du Parti, du Projet et du Sénégal. »
Selon lui, le Parti souffre d’un manque de leadership organisationnel capable de canaliser les énergies et d’apporter une ligne claire à suivre. « Chacun parle, chacun se positionne, mais personne ne prend vraiment la responsabilité d’apaiser, d’organiser et de mettre des garde-fous. »
Une campagne de diabolisation qui menace l’unité
Dans son analyse, Koccbarma Ndiaye dénonce une dynamique interne dangereuse, alimentée par des stratégies personnelles. « Cette situation expose les vrais patriotes à une campagne de diabolisation atroce pour des positions et ambitions policiennes, et le Parti doit mettre fin à ça sinon nous irons vers l’irréparable. » Un avertissement clair, qui souligne les risques d’un éclatement si aucune mesure n’est prise pour rétablir la sérénité.
L’une des préoccupations majeures exprimées par le responsable de Pastef Italie concerne les tensions perçues autour du duo qui incarne le projet du Parti.
« La vérité, c’est que la séparation de Sonko et de Diomaye serait une perte pour tout le monde : pour eux deux en tant qu’hommes et compagnons de lutte, pour le Parti qui perdrait son équilibre, et pour le Sénégal qui a mis beaucoup d’espoir dans ce tandem. »
Pour lui, le Parti peine aujourd’hui à jouer son rôle de guide et de repère.
« On voit un Parti qui peine à orienter ses militants, à guider sa base et à définir une ligne lisible à suivre. Les discours se multiplient, mais la boussole politique et morale semble avoir disparu. »
Des valeurs fondatrices qui s’effritent
Koccbarma Ndiaye estime que le Parti renvoie une image éloignée des principes qui constituaient son socle moral. « Cette situation donne l’image d’un Parti qui ne croit plus vraiment aux valeurs qui l’ont fondé : Éthique, Fraternité, Patriotisme. À la place, on ressent de plus en plus des manœuvres politiciennes, des calculs personnels, des agendas cachés, des ambitions qui se confrontent au lieu de se compléter. »
Il rappelle cependant que l’ambition individuelle n’est pas un problème en soi — à condition qu’elle respecte le cadre et l’esprit du Projet. « Chacun est libre de nourrir ses ambitions, mais cela doit se faire dans le respect des institutions, du Projet et du peuple qui a fait confiance. »
Le cadre de Pastef Italie invite enfin à une réflexion spirituelle et éthique sur la situation actuelle. « Au fond, cette crise est aussi un miroir : Dieu nous donne toujours des guides à l’image de nos comportements et de nos attitudes. Si nous dérivons vers l’orgueil, la division et le mépris, nous récolterons des leaders à cette image. Si nous revenons à la discipline, à la sincérité et au sens du devoir, nous retrouverons des guides dignes des sacrifices consentis. » Il conclut sur une note d’exigence collective : « Le Parti, le Projet et le Sénégal méritent mieux que des querelles internes sans issue. »