Au lendemain du sommet des chefs d’État de la CEDEAO tenu à Abuja, les tractations diplomatiques se sont intensifiées autour de la crise en Guinée-Bissau. Selon Confidentiel Afrique, le Cheikh Niang, ministre sénégalais des Affaires étrangères, a été dépêché discrètement à Bissau, où il est arrivé ce samedi.
Cette mission intervient dans un contexte de fortes tensions internes au sein de la transition bissau-guinéenne. La junte militaire, dirigée par le général Horta N’Tam, favorable à la feuille de route de la CEDEAO, est confrontée à des pressions de ministres civils proches de l’ancien président Umaro Sissoco Embalo, qui chercheraient à bloquer le processus.
À Bissau, Cheikh Niang s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen João Bernardo Vieira, avec qui un second entretien était prévu avant son retour rapide à Dakar. Le chef de la diplomatie sénégalaise a également profité de la présence, à la demande de la CEDEAO, des chefs d’état-major généraux du Sénégal, du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, attendus à Bissau jusqu’au 23 décembre, pour prendre langue avec les nouvelles autorités.
Cette démarche s’inscrit dans une position sénégalaise prudente, marquée par l’absence de condamnation officielle du coup d’État, mais par un suivi attentif de l’évolution de la situation. Selon Confidentiel Afrique, cette posture pourrait renforcer les civils pro-Sissoco au sein du gouvernement de transition, alors que des réunions discrètes se multiplient dans la capitale bissau-guinéenne, alimentant les incertitudes sur l’issue de la crise politico-militaire.
Cette mission intervient dans un contexte de fortes tensions internes au sein de la transition bissau-guinéenne. La junte militaire, dirigée par le général Horta N’Tam, favorable à la feuille de route de la CEDEAO, est confrontée à des pressions de ministres civils proches de l’ancien président Umaro Sissoco Embalo, qui chercheraient à bloquer le processus.
À Bissau, Cheikh Niang s’est entretenu avec son homologue bissau-guinéen João Bernardo Vieira, avec qui un second entretien était prévu avant son retour rapide à Dakar. Le chef de la diplomatie sénégalaise a également profité de la présence, à la demande de la CEDEAO, des chefs d’état-major généraux du Sénégal, du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, attendus à Bissau jusqu’au 23 décembre, pour prendre langue avec les nouvelles autorités.
Cette démarche s’inscrit dans une position sénégalaise prudente, marquée par l’absence de condamnation officielle du coup d’État, mais par un suivi attentif de l’évolution de la situation. Selon Confidentiel Afrique, cette posture pourrait renforcer les civils pro-Sissoco au sein du gouvernement de transition, alors que des réunions discrètes se multiplient dans la capitale bissau-guinéenne, alimentant les incertitudes sur l’issue de la crise politico-militaire.