Changement majeur au sein de la coalition présidentielle. Dans une lettre adressée aux alliés politiques et datée du 11 novembre 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, annonce avoir mis fin à la mission de Aïda Mbodji à la tête de la coalition « Diomaye Président », avant de désigner Aminata Touré pour conduire la nouvelle phase d’organisation et de structuration.
Ce changement était en réalité enclenché depuis plusieurs semaines. Dans une correspondance précédente, envoyée le 10 septembre 2025, le chef de l’État informait officiellement Aïda Mbodji que sa mission arrivait à son terme. Il y exprimait sa reconnaissance : « Je l’ai remerciée pour son engagement et son dévouement sans commune mesure, à la tête de la Coalition, pour la victoire du 24 mars 2024. »
Dans cette même lettre, Diomaye Faye insistait sur l’urgence d’une restructuration de la plateforme politique afin d’en améliorer l’efficacité : « J’ai attiré son attention sur une nécessaire réorganisation de la Coalition, dans le but de la rendre plus opérationnelle, mieux structurée et pleinement performante. »
Malgré les instructions données, aucune évolution n’a été constatée. Deux mois plus tard, le président dit être contraint de tirer les conclusions de cette inertie. « Deux mois plus tard, force est de constater que la léthargie et les facteurs de division persistent malgré l’intérêt prononcé que suscite la Coalition Diomaye Président », écrit-il.
Selon le chef de l’État, cet immobilisme interne freine l’adhésion de nouvelles personnalités politiques et d’organisations désireuses de rejoindre la dynamique présidentielle. Il rappelle également avoir demandé à Aïda Mbodji de réunir rapidement la Conférence des leaders pour assurer la transition : « J’avais demandé à Madame Aïda Mbodji de convoquer, dans les meilleurs délais, ladite Conférence afin de passer le témoin à son successeur. »
Aminata Touré, nouveau visage de la restructuration
Pour piloter cette nouvelle étape, le président porte son choix sur Aminata Touré, ancien Premier ministre et superviseure générale de la campagne présidentielle de mars 2024. « J’ai choisi Madame Aminata Touré […] pour conduire ce processus qui devra être marqué du sceau de l’ouverture et de la recherche de l’efficience opérationnelle. » Diomaye Faye justifie cette décision par l’expérience et la capacité de rassemblement de l’ancienne cheffe du gouvernement :
« Je ne doute point que son expérience, son engagement et son esprit fédérateur nous seront d’un très grand apport dans la restructuration de notre organisation. »
L’objectif affiché est clair : transformer la coalition en une force politique structurée, capable d’accompagner les réformes gouvernementales et de soutenir durablement le projet présidentiel.
« Une coalition plus forte, au service de la vulgarisation positive de l’action du gouvernement, sous la conduite éclairée du Premier Ministre Ousmane Sonko », conclut-il.
Une décision aux effets politiques immédiats
Ce remaniement interne intervient quelques jours seulement après que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a exprimé publiquement son opposition à la désignation d’une autre personnalité pour remplacer Aïda Mbodji au sein de cette instance. Avec l’arrivée d’Aminata Touré, réputée pour sa rigueur organisationnelle et son sens politique, le chef de l’État semble vouloir mettre fin aux lenteurs et aux divisions qui freinent la mise en place d’un appareil politique structuré. La coalition « Diomaye Président » entame ainsi une nouvelle étape : passer du mouvement électoral à une coalition politique organisée et durable. Une affaire à suivre...
Ce changement était en réalité enclenché depuis plusieurs semaines. Dans une correspondance précédente, envoyée le 10 septembre 2025, le chef de l’État informait officiellement Aïda Mbodji que sa mission arrivait à son terme. Il y exprimait sa reconnaissance : « Je l’ai remerciée pour son engagement et son dévouement sans commune mesure, à la tête de la Coalition, pour la victoire du 24 mars 2024. »
Dans cette même lettre, Diomaye Faye insistait sur l’urgence d’une restructuration de la plateforme politique afin d’en améliorer l’efficacité : « J’ai attiré son attention sur une nécessaire réorganisation de la Coalition, dans le but de la rendre plus opérationnelle, mieux structurée et pleinement performante. »
Malgré les instructions données, aucune évolution n’a été constatée. Deux mois plus tard, le président dit être contraint de tirer les conclusions de cette inertie. « Deux mois plus tard, force est de constater que la léthargie et les facteurs de division persistent malgré l’intérêt prononcé que suscite la Coalition Diomaye Président », écrit-il.
Selon le chef de l’État, cet immobilisme interne freine l’adhésion de nouvelles personnalités politiques et d’organisations désireuses de rejoindre la dynamique présidentielle. Il rappelle également avoir demandé à Aïda Mbodji de réunir rapidement la Conférence des leaders pour assurer la transition : « J’avais demandé à Madame Aïda Mbodji de convoquer, dans les meilleurs délais, ladite Conférence afin de passer le témoin à son successeur. »
Aminata Touré, nouveau visage de la restructuration
Pour piloter cette nouvelle étape, le président porte son choix sur Aminata Touré, ancien Premier ministre et superviseure générale de la campagne présidentielle de mars 2024. « J’ai choisi Madame Aminata Touré […] pour conduire ce processus qui devra être marqué du sceau de l’ouverture et de la recherche de l’efficience opérationnelle. » Diomaye Faye justifie cette décision par l’expérience et la capacité de rassemblement de l’ancienne cheffe du gouvernement :
« Je ne doute point que son expérience, son engagement et son esprit fédérateur nous seront d’un très grand apport dans la restructuration de notre organisation. »
L’objectif affiché est clair : transformer la coalition en une force politique structurée, capable d’accompagner les réformes gouvernementales et de soutenir durablement le projet présidentiel.
« Une coalition plus forte, au service de la vulgarisation positive de l’action du gouvernement, sous la conduite éclairée du Premier Ministre Ousmane Sonko », conclut-il.
Une décision aux effets politiques immédiats
Ce remaniement interne intervient quelques jours seulement après que le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a exprimé publiquement son opposition à la désignation d’une autre personnalité pour remplacer Aïda Mbodji au sein de cette instance. Avec l’arrivée d’Aminata Touré, réputée pour sa rigueur organisationnelle et son sens politique, le chef de l’État semble vouloir mettre fin aux lenteurs et aux divisions qui freinent la mise en place d’un appareil politique structuré. La coalition « Diomaye Président » entame ainsi une nouvelle étape : passer du mouvement électoral à une coalition politique organisée et durable. Une affaire à suivre...