Une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, ont été écrouées ce 16 décembre 2025, après avoir été arrêtées en lien avec la tentative de coup d'État déjouée au Bénin le 7 décembre. Elles ont été présentées au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à Cotonou lundi, puis ont été placées sous mandat de dépôt, ce mardi 16 décembre, à l'issue de leur audition. Plusieurs mutins sont toujours en fuite, dont leur leader présumé, le lieutenant-colonel Pascal Tigri.
Ce mardi matin au Bénin, le parquet spécial de la Criet a placé une trentaine de personnes, en majorité des militaires, sous mandat de dépôt pour plusieurs infractions, dont attentat à la sûreté de l'État. La procédure s'est déroulée toute la nuit.
Trente et un mandats de dépôt ont ainsi été délivrés, avec une détention provisoire pour tous ceux qui ont été présentés au parquet spécial. Parmi eux, un seul civil. Les autres sont trente militaires de l'armée béninoise portant divers grades : des officiers, des sous-officiers, des adjudants, des sergents-chefs et des soldats. Ils sont inculpés pour « trahison, attentat à la sûreté de l'État, assassinat et intelligence avec des puissances étrangères ».
D'après les sources de RFI, certains ont pris part à l'attaque contre le domicile du président Patrice Talon, ainsi que contre les domiciles des deux chefs d'état-major et du directeur de cabinet militaire de Patrice Talon. Ce dernier a perdu son épouse lors de cette agression.
Les personnes placées sous mandat de dépôt ont quitté la Criet après 11h00, menottées deux par deux, à bord de plusieurs voitures de la police et sous bonne escorte.
D'autres auditions devant la Criet attendues
Par ailleurs, lundi soir, le fils de l'ancien président béninois Boni Yayi, responsable aux affaires extérieures du parti d’opposition Les Démocrates, a été libéré. Sa garde à vue a été brève, elle a été levée lundi. Il a rejoint sa famille aussitôt. Chabi Yayi est sous convocation. La procédure n’est donc pas encore close. La police judiciaire l’a convoqué pour jeudi prochain. Il devrait être, selon son avocat, présenté au procureur spécial de la Criet, Mario Metonou, qui appréciera le rapport de l’enquête préliminaire. Son conseil, Maître Augustin Abalo, se dit optimiste et salue la clairvoyance et l’objectivité des enquêteurs et des autorités de poursuite.
Après ces 31 personnes, d'autres doivent encore être présentées au parquet spécial, sans oublier celles activement recherchées, dont le chef des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri.
Ce mardi matin au Bénin, le parquet spécial de la Criet a placé une trentaine de personnes, en majorité des militaires, sous mandat de dépôt pour plusieurs infractions, dont attentat à la sûreté de l'État. La procédure s'est déroulée toute la nuit.
Trente et un mandats de dépôt ont ainsi été délivrés, avec une détention provisoire pour tous ceux qui ont été présentés au parquet spécial. Parmi eux, un seul civil. Les autres sont trente militaires de l'armée béninoise portant divers grades : des officiers, des sous-officiers, des adjudants, des sergents-chefs et des soldats. Ils sont inculpés pour « trahison, attentat à la sûreté de l'État, assassinat et intelligence avec des puissances étrangères ».
D'après les sources de RFI, certains ont pris part à l'attaque contre le domicile du président Patrice Talon, ainsi que contre les domiciles des deux chefs d'état-major et du directeur de cabinet militaire de Patrice Talon. Ce dernier a perdu son épouse lors de cette agression.
Les personnes placées sous mandat de dépôt ont quitté la Criet après 11h00, menottées deux par deux, à bord de plusieurs voitures de la police et sous bonne escorte.
D'autres auditions devant la Criet attendues
Par ailleurs, lundi soir, le fils de l'ancien président béninois Boni Yayi, responsable aux affaires extérieures du parti d’opposition Les Démocrates, a été libéré. Sa garde à vue a été brève, elle a été levée lundi. Il a rejoint sa famille aussitôt. Chabi Yayi est sous convocation. La procédure n’est donc pas encore close. La police judiciaire l’a convoqué pour jeudi prochain. Il devrait être, selon son avocat, présenté au procureur spécial de la Criet, Mario Metonou, qui appréciera le rapport de l’enquête préliminaire. Son conseil, Maître Augustin Abalo, se dit optimiste et salue la clairvoyance et l’objectivité des enquêteurs et des autorités de poursuite.
Après ces 31 personnes, d'autres doivent encore être présentées au parquet spécial, sans oublier celles activement recherchées, dont le chef des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri.

