Près de deux heures d’horloge. C’est le temps qu’a pris la déposition de Simone Ehivet Gbagbo, ce mercredi 1er juin 2016, au palais de justice d’Abidjan-Plateau, où elle a été entendue au cours de son deuxième jour de procès qui se déroule depuis hier devant la Cour d’assises.
Celle qui est présentée comme l’ex-dame de fer du régime Gbagbo a d’entrée salué la mémoire des victimes tombées lors de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait près de 3000 morts, selon les chiffres officiels.
Simone Gbagbo s’est présentée aussi comme une victime qui a échappé à des viols lors de son incarcération au Golf Hôtel, quartier général de son adversaire politique Alassane Ouattara et qui «proteste contre la violation de son immunité parlementaire» au moment de son arrestation. Pour la première fois, en plein Palais de justice/Simone Gbagbo se déchaîne : « Je suis arrivée sans slip à l'hôtel du Golf »
Mme Gbagbo comparaît pour faits de « crimes contre l’humanité », « crimes contre les prisonniers de guerre » et « crimes contre les populations civiles » lors de la crise postélectorale de 2010-2011. L’ex-Première dame avait été condamnée à 20 ans de prison, le 10 mars 2015, pour complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l’ordre public.
Celle qui est présentée comme l’ex-dame de fer du régime Gbagbo a d’entrée salué la mémoire des victimes tombées lors de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait près de 3000 morts, selon les chiffres officiels.
Simone Gbagbo s’est présentée aussi comme une victime qui a échappé à des viols lors de son incarcération au Golf Hôtel, quartier général de son adversaire politique Alassane Ouattara et qui «proteste contre la violation de son immunité parlementaire» au moment de son arrestation. Pour la première fois, en plein Palais de justice/Simone Gbagbo se déchaîne : « Je suis arrivée sans slip à l'hôtel du Golf »
Mme Gbagbo comparaît pour faits de « crimes contre l’humanité », « crimes contre les prisonniers de guerre » et « crimes contre les populations civiles » lors de la crise postélectorale de 2010-2011. L’ex-Première dame avait été condamnée à 20 ans de prison, le 10 mars 2015, pour complot contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l’ordre public.