Les États-Unis ont signé une première série d’accords bilatéraux de coopération sanitaire avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne dans le cadre de la stratégie « America First ». Le Sénégal a été zappé de la liste des bénéficiaires.
Le département d’État américain a annoncé la signature d’une première série d’accords bilatéraux de coopération sanitaire avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Au total, huit protocoles d’entente ont été conclus avec neuf États du continent, dans le cadre de la nouvelle stratégie de santé mondiale des États-Unis, baptisée « America First ». L’annonce a été faite par le département d’État américain.
Il s’agit de huit protocoles d’entente signés avec neuf pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Kenya, le Rwanda, le Liberia, l’Ouganda, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique, le Cameroun et le Nigeria, représentant plus de 8 milliards de dollars d’investissements directs américains, auxquels s’ajoutent plus de 6 milliards de dollars de co-investissements de la part des pays concernés. Le Sénégal ne figure pas parmi les bénéficiaires de cette première vague, dans un contexte marqué par une restriction accrue des financements extérieurs dans le secteur de la santé.
Le Sénégal face à l’incertitude
Cette non-sélection du Sénégal intervient dans un contexte où le pays subit déjà les conséquences de la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), décidée par l’administration Trump. Le démantèlement et l’interruption des activités de l’USAID ont entraîné des répercussions notables dans plusieurs secteurs au Sénégal, avec un impact particulièrement sensible dans le domaine de la santé.
C’est dans cette situation déjà difficile que le Sénégal va devoir encore patienter en espérant la conclusion ultérieure d’un accord bilatéral de coopération sanitaire avec Washington, dans le cadre de la stratégie « America First » pour la santé mondiale. Dans l’attente, les acteurs de la santé devront faire avec un environnement international plus contraint, marqué par une baisse des financements extérieurs et une redéfinition profonde des modalités de l’aide internationale en matière de santé.
Lutter contre les menaces de maladies infectieuses, la propagation du VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et la poliomyélite
Selon le communiqué, ces nouveaux protocoles d’entente changent la donne. Ils optimisent l’impact de l’aide américaine en matière de santé mondiale pour lutter contre les menaces de maladies infectieuses. Ces protocoles permettent de renforcer les relations bilatérales et d’aider les pays bénéficiaires à bâtir des systèmes de santé résilients et autonomes.
L’administration Trump informe que ces accords constituent un pilier central de la nouvelle approche en matière d’aide sanitaire mondiale et témoignent de la manière dont les États-Unis entendent concrétiser les objectifs de partenariat avec les pays concernés dans la stratégie « America First » pour la santé mondiale.
La durée de ces protocoles d’accord est de cinq ans, sans engagement futur d’assistance américaine. Selon le document, chaque protocole d’entente bilatéral réaffirme l’engagement des États-Unis envers les objectifs de lutte contre la propagation du VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et la poliomyélite. Il accorde la priorité à la santé maternelle et infantile, à la surveillance des maladies et à la préparation aux épidémies de maladies infectieuses.
Les principes directeurs de ces protocoles d’entente comprennent la rationalisation du suivi des performances, la réduction des investissements non axés sur des résultats, grâce à l’intégration des programmes américains au sein du système de santé national, la mobilisation du secteur privé et des organisations confessionnelles, ainsi que l’exigence d’un co-investissement accru de la part des pays bénéficiaires pour le personnel et les fournitures de santé, explique le communiqué du bureau d’information.
L’initiative vise à prioriser les besoins de santé mondiaux tout en renforçant la sécurisation sanitaire locale. Les autorités américaines ont clairement indiqué qu’un des objectifs principaux de cet accord est de minimiser les risques associés à la propagation transfrontalière des maladies infectieuses, un défi croissant dans un monde de plus en plus interconnecté.
Cette nouvelle politique d’aide sanitaire est une réponse à l’USAID, qui a été démantelée et interrompue par Donald Trump.
L'OBS
Le département d’État américain a annoncé la signature d’une première série d’accords bilatéraux de coopération sanitaire avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Au total, huit protocoles d’entente ont été conclus avec neuf États du continent, dans le cadre de la nouvelle stratégie de santé mondiale des États-Unis, baptisée « America First ». L’annonce a été faite par le département d’État américain.
Il s’agit de huit protocoles d’entente signés avec neuf pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Kenya, le Rwanda, le Liberia, l’Ouganda, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique, le Cameroun et le Nigeria, représentant plus de 8 milliards de dollars d’investissements directs américains, auxquels s’ajoutent plus de 6 milliards de dollars de co-investissements de la part des pays concernés. Le Sénégal ne figure pas parmi les bénéficiaires de cette première vague, dans un contexte marqué par une restriction accrue des financements extérieurs dans le secteur de la santé.
Le Sénégal face à l’incertitude
Cette non-sélection du Sénégal intervient dans un contexte où le pays subit déjà les conséquences de la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), décidée par l’administration Trump. Le démantèlement et l’interruption des activités de l’USAID ont entraîné des répercussions notables dans plusieurs secteurs au Sénégal, avec un impact particulièrement sensible dans le domaine de la santé.
C’est dans cette situation déjà difficile que le Sénégal va devoir encore patienter en espérant la conclusion ultérieure d’un accord bilatéral de coopération sanitaire avec Washington, dans le cadre de la stratégie « America First » pour la santé mondiale. Dans l’attente, les acteurs de la santé devront faire avec un environnement international plus contraint, marqué par une baisse des financements extérieurs et une redéfinition profonde des modalités de l’aide internationale en matière de santé.
Lutter contre les menaces de maladies infectieuses, la propagation du VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et la poliomyélite
Selon le communiqué, ces nouveaux protocoles d’entente changent la donne. Ils optimisent l’impact de l’aide américaine en matière de santé mondiale pour lutter contre les menaces de maladies infectieuses. Ces protocoles permettent de renforcer les relations bilatérales et d’aider les pays bénéficiaires à bâtir des systèmes de santé résilients et autonomes.
L’administration Trump informe que ces accords constituent un pilier central de la nouvelle approche en matière d’aide sanitaire mondiale et témoignent de la manière dont les États-Unis entendent concrétiser les objectifs de partenariat avec les pays concernés dans la stratégie « America First » pour la santé mondiale.
La durée de ces protocoles d’accord est de cinq ans, sans engagement futur d’assistance américaine. Selon le document, chaque protocole d’entente bilatéral réaffirme l’engagement des États-Unis envers les objectifs de lutte contre la propagation du VIH/sida, la tuberculose, le paludisme et la poliomyélite. Il accorde la priorité à la santé maternelle et infantile, à la surveillance des maladies et à la préparation aux épidémies de maladies infectieuses.
Les principes directeurs de ces protocoles d’entente comprennent la rationalisation du suivi des performances, la réduction des investissements non axés sur des résultats, grâce à l’intégration des programmes américains au sein du système de santé national, la mobilisation du secteur privé et des organisations confessionnelles, ainsi que l’exigence d’un co-investissement accru de la part des pays bénéficiaires pour le personnel et les fournitures de santé, explique le communiqué du bureau d’information.
L’initiative vise à prioriser les besoins de santé mondiaux tout en renforçant la sécurisation sanitaire locale. Les autorités américaines ont clairement indiqué qu’un des objectifs principaux de cet accord est de minimiser les risques associés à la propagation transfrontalière des maladies infectieuses, un défi croissant dans un monde de plus en plus interconnecté.
Cette nouvelle politique d’aide sanitaire est une réponse à l’USAID, qui a été démantelée et interrompue par Donald Trump.
L'OBS