À la suite de la tournée économique de cinq jours effectuée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en Casamance, l’ONG SOS Casamance a lancé un appel solennel au Chef de l’État en faveur d’une grâce présidentielle pour le journaliste René Capain Bassène, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de Boffa-Bayotte.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Amadou Sylla, délégué général de SOS Casamance, a salué ce déplacement présidentiel qu’il qualifie de signal fort envoyé aux populations d’une région longtemps éprouvée. « Ce déplacement, attendu depuis longtemps, a suscité une immense espérance parmi les populations d’une région meurtrie par plus de quarante années de conflit, de marginalisation et de souffrances silencieuses », écrit-il.
Selon lui, cette visite marque une rupture symbolique avec l’oubli dont la Casamance a longtemps été victime. « En vous rendant en Casamance, vous avez envoyé un signal clair à la jeunesse, aux femmes, aux paysans, aux victimes directes et indirectes de la crise : la Casamance n’est plus oubliée », souligne Amadou Sylla, qui évoque une posture présidentielle fondée sur l’écoute et le dialogue.
Toutefois, pour le responsable de SOS Casamance, cet espoir ne saurait rester au stade du symbole. « Mais cet espoir ne peut rester symbolique. Il doit se traduire par des actes forts, courageux et réparateurs », insiste-t-il, appelant le Chef de l’État à poser un geste qu’il juge décisif pour la paix et la réconciliation.
C’est dans cette perspective qu’il sollicite une grâce présidentielle en faveur de René Capain Bassène. « C’est au nom de cet espoir, au nom de la paix véritable et de la réconciliation sincère, que nous vous demandons solennellement d’user de votre pouvoir constitutionnel pour accorder une grâce présidentielle à Monsieur René Capain Bassène », plaide-t-il.
Amadou Sylla réfute toute assimilation du journaliste à un criminel. « René Capain Bassène n’est pas un criminel. Il est un journaliste, un intellectuel engagé, un médiateur infatigable du dialogue, un militant reconnu pour la paix en Casamance », affirme-t-il, dénonçant une détention qu’il juge injuste depuis plus de sept ans.
Le maintien en prison de René Capain Bassène, alors que les autres coaccusés ont été libérés, est perçu par SOS Casamance comme une entorse aux principes fondamentaux. « Le maintenir en détention est une blessure ouverte pour l’État de droit, pour la liberté de la presse et pour la conscience nationale », estime Amadou Sylla, pour qui une libération constituerait « un acte d’apaisement et un signal fort envoyé à toutes celles et ceux qui œuvrent pour la paix sans armes ».
Insistant sur la dimension humaine de la décision attendue, il rappelle que « la paix ne se construit pas seulement par des projets économiques, mais aussi par des décisions humaines et courageuses ». Accorder la grâce présidentielle, ajoute-t-il, permettrait « à un père de retrouver ses enfants, à une épouse de retrouver son mari, et à la Casamance de faire un pas de plus vers la réconciliation ».
Concluant son appel, Amadou Sylla place le Chef de l’État face à ce qu’il considère comme un moment historique : « Vous êtes aujourd’hui le dernier recours. Vous avez le pouvoir de transformer une injustice en acte de justice, une souffrance en espérance, une détention injuste en symbole de réconciliation nationale ».
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Amadou Sylla, délégué général de SOS Casamance, a salué ce déplacement présidentiel qu’il qualifie de signal fort envoyé aux populations d’une région longtemps éprouvée. « Ce déplacement, attendu depuis longtemps, a suscité une immense espérance parmi les populations d’une région meurtrie par plus de quarante années de conflit, de marginalisation et de souffrances silencieuses », écrit-il.
Selon lui, cette visite marque une rupture symbolique avec l’oubli dont la Casamance a longtemps été victime. « En vous rendant en Casamance, vous avez envoyé un signal clair à la jeunesse, aux femmes, aux paysans, aux victimes directes et indirectes de la crise : la Casamance n’est plus oubliée », souligne Amadou Sylla, qui évoque une posture présidentielle fondée sur l’écoute et le dialogue.
Toutefois, pour le responsable de SOS Casamance, cet espoir ne saurait rester au stade du symbole. « Mais cet espoir ne peut rester symbolique. Il doit se traduire par des actes forts, courageux et réparateurs », insiste-t-il, appelant le Chef de l’État à poser un geste qu’il juge décisif pour la paix et la réconciliation.
C’est dans cette perspective qu’il sollicite une grâce présidentielle en faveur de René Capain Bassène. « C’est au nom de cet espoir, au nom de la paix véritable et de la réconciliation sincère, que nous vous demandons solennellement d’user de votre pouvoir constitutionnel pour accorder une grâce présidentielle à Monsieur René Capain Bassène », plaide-t-il.
Amadou Sylla réfute toute assimilation du journaliste à un criminel. « René Capain Bassène n’est pas un criminel. Il est un journaliste, un intellectuel engagé, un médiateur infatigable du dialogue, un militant reconnu pour la paix en Casamance », affirme-t-il, dénonçant une détention qu’il juge injuste depuis plus de sept ans.
Le maintien en prison de René Capain Bassène, alors que les autres coaccusés ont été libérés, est perçu par SOS Casamance comme une entorse aux principes fondamentaux. « Le maintenir en détention est une blessure ouverte pour l’État de droit, pour la liberté de la presse et pour la conscience nationale », estime Amadou Sylla, pour qui une libération constituerait « un acte d’apaisement et un signal fort envoyé à toutes celles et ceux qui œuvrent pour la paix sans armes ».
Insistant sur la dimension humaine de la décision attendue, il rappelle que « la paix ne se construit pas seulement par des projets économiques, mais aussi par des décisions humaines et courageuses ». Accorder la grâce présidentielle, ajoute-t-il, permettrait « à un père de retrouver ses enfants, à une épouse de retrouver son mari, et à la Casamance de faire un pas de plus vers la réconciliation ».
Concluant son appel, Amadou Sylla place le Chef de l’État face à ce qu’il considère comme un moment historique : « Vous êtes aujourd’hui le dernier recours. Vous avez le pouvoir de transformer une injustice en acte de justice, une souffrance en espérance, une détention injuste en symbole de réconciliation nationale ».

