Oreillettes discrètes et armes à la ceinture, valise blindée et costumes taillés sur des gabarits de gladiateurs, les personnes chargées de la protection du chef de l'État sont aux premières loges de l'alternance. Membres du prestigieux Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), ceux qui ont passé cinq ans dans l'ombre d'un président qui se rêva en vain «normal» s'apprêtent pour certains à rejoindre l'intimité de son jeune successeur, auréolé par un sacre «jupitérien» sur l'esplanade du Louvre, au soir de son élection.
D'Emmanuel Macron, les experts de la protection rapprochée ne savent encore rien ou presque. Ces dernières semaines, ils l'ont aperçu plutôt affable, prenant soin de saluer policiers et gendarmes, même lors de déplacements houleux. «Si vous écoutez les mecs de la sécurité, vous finissez comme François Hollande. Peut-être que vous êtes en sécurité, mais vous êtes morts…» Emmanuel Macron. Ils l'ont aussi découvert, interloqués, prenant des risques physiques
D'Emmanuel Macron, les experts de la protection rapprochée ne savent encore rien ou presque. Ces dernières semaines, ils l'ont aperçu plutôt affable, prenant soin de saluer policiers et gendarmes, même lors de déplacements houleux. «Si vous écoutez les mecs de la sécurité, vous finissez comme François Hollande. Peut-être que vous êtes en sécurité, mais vous êtes morts…» Emmanuel Macron. Ils l'ont aussi découvert, interloqués, prenant des risques physiques