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Comment la «secte» de Fethullah Gülen tisse sa toile en Afrique de l’Ouest

Vendredi 7 Octobre 2016


 
Yavuz SelimEyüp Sultan et tant d’autres enseignes d'écoles à Dakar ou à Bamako qui forment nos jeunes esprits appartiennent en réalité à une «secte» développée par le dissident turc Fethullah Gülen exilé aux Etats-Unis. Ce penseur plébiscité par les grands magazines d’Amérique du Nord n’aurait jamais été aussi connu s’il n’était pas indexé par les autorités turques pour avoir «fomenté» le coup d’Etat raté contre Racep Tayip Erdogan, «démocratiquement élu et proche des valeurs de l’islam». On recommence à parler de la « secte » suite à l’affaires des «jeunes sénégalais qu’elle aurait endoctrinés dans ses écoles qui maillent le territoire»
 
Pourtant depuis très longtemps, sans que les autorités s’en doutent, la secte contrôle un réseau d’écoles bien implantées dans les grandes capitales de la sous-région avec une politique d’influence très huilée: «bakchichs», «diplomatie du chéquier» en s’appuyant sur des élites politiques et économiques, les réseaux de la presse avec des voyages privés et autres  «cadeaux d’affaires».
 
Selon le grand spécialiste du Moyen-Orient Abdullah Hassan, qui a mené des enquêtes poussées sur la secte et sur laquelle notre rédaction reviendra, Fethullah Gülen, chercherait à « pénétrer les sphères étatiques et économiques pour répandre son idéologie au sein de la jeunesse africaines par l’appât d’un enseignement turc certes de qualité mais contenant des orientations subversives à long terme et progressivement».
 
Pour cet autre expert avisé des questions moyen-orientales, «Ce n’est pas un hasard que lorsque ces écoles comme Yavuz Selim s’installent dans un pays, elle vise les enfants de ministres, des hauts cadres de la justice et de l’armée pour fabriquer des réseaux à mobiliser dans le futur».
 
«Les vagues d’arrestations récentes dans les rangs de la secte ont pu déceler la manière dont cette secte avait déjà infiltré l’administration turque et travaillait pour une extension de son idéologie en dehors de la Turuqie, surtout en Afrique de l’Ouest », conclut cet autre observateur averti de l’évolution des idéologies politiques au Moyen-Orient, en attirant l’attention sur le «danger» potentiel d’une idéologie subversive « malicieusement inoculée et enseignée aux enfants dans un dense réseaux d’école à travers la sous-région, dès le bas âge». Nous y reviendrons.
La Rédaction
 

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