Le président américain Donald Trump a annoncé, samedi 10 mai, un cessez-le-feu « total et immédiat » entre l'Inde et le Pakistan. Les deux ennemis jurés se livrent depuis mercredi à une intense confrontation militaire, avec attaques de drones, de missiles et échanges de tirs sur leur frontière contestée au Cachemire. L'Inde a néanmoins accusé samedi soir le Pakistan de « violations répétées » du cessez-le-feu et a affirmé avoir riposté « de façon appropriée ».
« L'Inde et le Pakistan sont parvenus aujourd'hui à un accord sur un cessez-le-feu et l'arrêt des opérations militaires », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar, lors d'une conférence de presse.
« Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d'annoncer que l'Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMÉDIAT », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, adressant ses « félicitations aux deux pays » pour leur « bon sens et grande intelligence ».
Dans la foulée, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a annoncé que le Pakistan et l'Inde avaient accepté « un cessez-le-feu avec effet immédiat » dans un message sur X, confirmant l'annonce du président américain Donald Trump. L'Autorité pakistanaise de l'aviation a aussi annoncé rouvrir son espace aérien.
Mais à New Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait que le cessez-le-feu avait été directement négocié entre l'Inde et le Pakistan et que les deux pays voisins n'avaient pas prévu de discuter d'autre chose que du cessez-le-feu. Le conflit autour de l'eau n'a donc pas été abordé. L'Inde menace toujours d'assécher les fleuves qui irriguent le Pakistan après avoir mis fin au traité de partage des eaux entre les deux pays.
Dans la soirée, le gouvernement indien a accusé le Pakistan de « violations répétées » du cessez-le-feu, affirmant que son armée y avait riposté « de façon appropriée ». « Il y a eu ces dernières heures des violations répétées » de l’accord, a déclaré devant la presse le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri, « les forces armées ont répondu de façon appropriées à ces violations ».
De nouvelles discussions prévues pour le 12 mai
Le cessez-le-feu a été négocié entre le responsable des opérations militaires du Pakistan et son homologue indien lors d'un échange téléphonique samedi après-midi, a précisé le secrétaire du ministère, Vikram Misri, devant la presse. « Les responsables des opérations militaires se reparleront le 12 mai », a-t-il ajouté
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a pour sa part déclaré que l'accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président J.D. Vance avec les Premiers ministres indiens et pakistanais Narendra Modi et Shehbaz Sharif, ainsi que d'autres hauts responsables.
« Je suis heureux d'annoncer que les gouvernements de l'Inde et du Pakistan ont accepté un cessez-le-feu immédiat et de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre, a déclaré Rubio sur X. Nous saluons les Premiers ministres Modi et Sharif pour leur sagesse, prudence et l'esprit d'État dans le choix de la voie de la paix », a-t-il ajouté.
Ce cessez-le-feu met fin à quatre jours d’affrontements particulièrement violents, les plus graves entre les deux puissances nucléaires depuis des décennies. Soixante civils ont été tués, des deux côtés de la frontière. L'accord a été accueilli avec soulagement par la population en Inde et au Pakistan. Des rassemblements spontanés de badauds s’offrant des sucreries ont eu lieu à travers le Pakistan, relate notre correspondante à Islamabad, Sonia Ghezali. Mais l’armée indienne prévient d’or et déjà : toute action militaire ou future escalade de la part du Pakistan recevra une réponse « ferme et décisive », précise de son côté notre correspondante à New Delhi, Léa Aujal.
« La désescalade est dans l'intérêt de tous », dit le Royaume-Uni
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a salué samedi l'accord de cessez-le-feu conclu entre l'Inde et le Pakistan, disant espérer qu'il aboutisse à « une paix durable ». « Le secrétaire général salue l'accord de cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan comme une mesure positive vers la fin des hostilités actuelles et la réduction des tensions. Il espère que cet accord contribuera à une paix durable et créera un environnement propice au règlement de problèmes plus vastes et de longue date entre les deux pays », selon un communiqué de son porte-parole.
Le cessez-le-feu est « extrêmement bienvenu », a salué le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy. « J'exhorte les deux parties à le maintenir. La désescalade est dans l'intérêt de tous », a ajouté le chef de la diplomatie britannique sur X.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a salué, lui aussi, le cessez-le-feu, jugeant qu'il s'agissait d'« une première étape importante pour sortir de la spirale de l'escalade ». « Le dialogue est essentiel. Le gouvernement allemand a été en contact avec les deux parties ces derniers jours », a ajouté le ministère dans un message sur son compte X.
« L'Inde et le Pakistan sont parvenus aujourd'hui à un accord sur un cessez-le-feu et l'arrêt des opérations militaires », a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar, lors d'une conférence de presse.
« Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d'annoncer que l'Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMÉDIAT », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, adressant ses « félicitations aux deux pays » pour leur « bon sens et grande intelligence ».
Dans la foulée, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a annoncé que le Pakistan et l'Inde avaient accepté « un cessez-le-feu avec effet immédiat » dans un message sur X, confirmant l'annonce du président américain Donald Trump. L'Autorité pakistanaise de l'aviation a aussi annoncé rouvrir son espace aérien.
Mais à New Delhi, une source gouvernementale indienne indiquait que le cessez-le-feu avait été directement négocié entre l'Inde et le Pakistan et que les deux pays voisins n'avaient pas prévu de discuter d'autre chose que du cessez-le-feu. Le conflit autour de l'eau n'a donc pas été abordé. L'Inde menace toujours d'assécher les fleuves qui irriguent le Pakistan après avoir mis fin au traité de partage des eaux entre les deux pays.
Dans la soirée, le gouvernement indien a accusé le Pakistan de « violations répétées » du cessez-le-feu, affirmant que son armée y avait riposté « de façon appropriée ». « Il y a eu ces dernières heures des violations répétées » de l’accord, a déclaré devant la presse le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri, « les forces armées ont répondu de façon appropriées à ces violations ».
De nouvelles discussions prévues pour le 12 mai
Le cessez-le-feu a été négocié entre le responsable des opérations militaires du Pakistan et son homologue indien lors d'un échange téléphonique samedi après-midi, a précisé le secrétaire du ministère, Vikram Misri, devant la presse. « Les responsables des opérations militaires se reparleront le 12 mai », a-t-il ajouté
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a pour sa part déclaré que l'accord faisait suite à des négociations approfondies entre lui-même et le vice-président J.D. Vance avec les Premiers ministres indiens et pakistanais Narendra Modi et Shehbaz Sharif, ainsi que d'autres hauts responsables.
« Je suis heureux d'annoncer que les gouvernements de l'Inde et du Pakistan ont accepté un cessez-le-feu immédiat et de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre, a déclaré Rubio sur X. Nous saluons les Premiers ministres Modi et Sharif pour leur sagesse, prudence et l'esprit d'État dans le choix de la voie de la paix », a-t-il ajouté.
Ce cessez-le-feu met fin à quatre jours d’affrontements particulièrement violents, les plus graves entre les deux puissances nucléaires depuis des décennies. Soixante civils ont été tués, des deux côtés de la frontière. L'accord a été accueilli avec soulagement par la population en Inde et au Pakistan. Des rassemblements spontanés de badauds s’offrant des sucreries ont eu lieu à travers le Pakistan, relate notre correspondante à Islamabad, Sonia Ghezali. Mais l’armée indienne prévient d’or et déjà : toute action militaire ou future escalade de la part du Pakistan recevra une réponse « ferme et décisive », précise de son côté notre correspondante à New Delhi, Léa Aujal.
« La désescalade est dans l'intérêt de tous », dit le Royaume-Uni
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a salué samedi l'accord de cessez-le-feu conclu entre l'Inde et le Pakistan, disant espérer qu'il aboutisse à « une paix durable ». « Le secrétaire général salue l'accord de cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan comme une mesure positive vers la fin des hostilités actuelles et la réduction des tensions. Il espère que cet accord contribuera à une paix durable et créera un environnement propice au règlement de problèmes plus vastes et de longue date entre les deux pays », selon un communiqué de son porte-parole.
Le cessez-le-feu est « extrêmement bienvenu », a salué le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy. « J'exhorte les deux parties à le maintenir. La désescalade est dans l'intérêt de tous », a ajouté le chef de la diplomatie britannique sur X.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a salué, lui aussi, le cessez-le-feu, jugeant qu'il s'agissait d'« une première étape importante pour sortir de la spirale de l'escalade ». « Le dialogue est essentiel. Le gouvernement allemand a été en contact avec les deux parties ces derniers jours », a ajouté le ministère dans un message sur son compte X.