Alors que les derniers otages israéliens encore détenus par le Hamas ont été libérés ce lundi matin, Donald Trump est arrivé en Israël pour une brève escale avant de se rendre en Égypte, où il doit co-présider un « sommet pour la paix » à Gaza. À bord d’Air Force One, l’ancien président américain a affirmé que « la guerre dans l’enclave est terminée ».
Selon les autorités, le Hamas a remis les 20 derniers otages vivants à la Croix-Rouge, en deux groupes successifs : sept aux alentours de 5h TU, puis treize autres. Le plan présenté par Donald Trump, en vue d’un cessez-le-feu durable, prévoit également le retour des dépouilles de 28 otages décédés. En contrepartie, près de 2 000 prisonniers palestiniens détenus par Israël doivent être libérés.
Une guerre qui aurait pu être évitée
Ce conflit aurait pu être évité si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’avait pas choisi la voie de la confrontation. Considéré par ses détracteurs comme un dirigeant intransigeant et idéologiquement radical, Netanyahu a refusé toute négociation sérieuse avec le mouvement palestinien, privilégiant l’arrogance, la violence et l’escalade militaire à la diplomatie.
La manipulation religieuse
Outre la violence, Benjamin Netanyahou a souvent fait le choix de la manipulation ethnique et religieuse pour consolider son pouvoir, selon de nombreux observateurs. Sa rhétorique et certaines décisions politiques notamment l’encouragement et l’extension des colonies en Cisjordanie sont perçues comme visant non seulement à affermir une majorité électorale mais aussi à remodeler la démographie et l’équilibre politique de la région, au prix d’une instabilité durable. Pour ses détracteurs, l’objectif n’est pas seulement la sécurité d’Israël mais d’instaurer un ordre régional favorable à un État unique dominant, capable de poursuivre une politique de colonisation et d’exclusion au détriment d’une solution à deux États
Cette stratégie a conduit à une tragédie humaine sans précédent : des milliers de Palestiniens et d’Israéliens innocents ont perdu la vie, sans compter les destructions massives à Gaza. Les pas vers la paix entrepris aujourd’hui, sous l’impulsion de Donald Trump, de la presse internationale et du soutien de nombreux pays – notamment africains soulignent à quel point la politique de Netanyahu a mis en danger la stabilité régionale et mondiale.
Il est temps, pour le gouvernement israélien, de saisir cette opportunité pour se ressaisir, reconnaître les erreurs commises et présenter des excuses à la communauté internationale. Netanyahu lui-même a un jour reconnu avoir « armé les Palestiniens contre les Palestiniens ». Sa gestion restera l’une des plus meurtrières de l’histoire contemporaine.
Vers une solution politique durable
La seule voie viable demeure la solution à deux États, qui doit désormais être la priorité absolue de toute initiative diplomatique. Sans reconnaissance mutuelle et coexistence, aucune paix durable n’est possible.
Le président américain doit ensuite se rendre à Charm el-Cheikh, en Égypte, où il co-présidera, aux côtés du président Abdel Fattah al-Sissi, un « sommet pour la paix » à Gaza. Plus de vingt dirigeants internationaux sont attendus, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Aucun représentant israélien ne devrait y participer, une absence symbolique qui en dit long sur la fracture diplomatique encore ouverte.
Selon les autorités, le Hamas a remis les 20 derniers otages vivants à la Croix-Rouge, en deux groupes successifs : sept aux alentours de 5h TU, puis treize autres. Le plan présenté par Donald Trump, en vue d’un cessez-le-feu durable, prévoit également le retour des dépouilles de 28 otages décédés. En contrepartie, près de 2 000 prisonniers palestiniens détenus par Israël doivent être libérés.
Une guerre qui aurait pu être évitée
Ce conflit aurait pu être évité si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’avait pas choisi la voie de la confrontation. Considéré par ses détracteurs comme un dirigeant intransigeant et idéologiquement radical, Netanyahu a refusé toute négociation sérieuse avec le mouvement palestinien, privilégiant l’arrogance, la violence et l’escalade militaire à la diplomatie.
La manipulation religieuse
Outre la violence, Benjamin Netanyahou a souvent fait le choix de la manipulation ethnique et religieuse pour consolider son pouvoir, selon de nombreux observateurs. Sa rhétorique et certaines décisions politiques notamment l’encouragement et l’extension des colonies en Cisjordanie sont perçues comme visant non seulement à affermir une majorité électorale mais aussi à remodeler la démographie et l’équilibre politique de la région, au prix d’une instabilité durable. Pour ses détracteurs, l’objectif n’est pas seulement la sécurité d’Israël mais d’instaurer un ordre régional favorable à un État unique dominant, capable de poursuivre une politique de colonisation et d’exclusion au détriment d’une solution à deux États
Cette stratégie a conduit à une tragédie humaine sans précédent : des milliers de Palestiniens et d’Israéliens innocents ont perdu la vie, sans compter les destructions massives à Gaza. Les pas vers la paix entrepris aujourd’hui, sous l’impulsion de Donald Trump, de la presse internationale et du soutien de nombreux pays – notamment africains soulignent à quel point la politique de Netanyahu a mis en danger la stabilité régionale et mondiale.
Il est temps, pour le gouvernement israélien, de saisir cette opportunité pour se ressaisir, reconnaître les erreurs commises et présenter des excuses à la communauté internationale. Netanyahu lui-même a un jour reconnu avoir « armé les Palestiniens contre les Palestiniens ». Sa gestion restera l’une des plus meurtrières de l’histoire contemporaine.
Vers une solution politique durable
La seule voie viable demeure la solution à deux États, qui doit désormais être la priorité absolue de toute initiative diplomatique. Sans reconnaissance mutuelle et coexistence, aucune paix durable n’est possible.
Le président américain doit ensuite se rendre à Charm el-Cheikh, en Égypte, où il co-présidera, aux côtés du président Abdel Fattah al-Sissi, un « sommet pour la paix » à Gaza. Plus de vingt dirigeants internationaux sont attendus, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Aucun représentant israélien ne devrait y participer, une absence symbolique qui en dit long sur la fracture diplomatique encore ouverte.