À quelques jours de la tournée économique annoncée du président Bassirou Diomaye Faye en Casamance, prévue du 20 au 25 décembre, la parole se libère dans les villages. À Coubanao (Bignona), les femmes sortent de l’attente silencieuse et posent clairement leurs exigences, estimant que l’heure n’est plus aux promesses mais aux réponses concrètes.
Par la voix de Khady Manga, présidente du GIE des femmes du village, elles réclament un soutien financier effectif pour leurs projets agricoles, l’accès à des machines de récolte du riz, ainsi que la disponibilité de l’eau potable, condition essentielle à toute activité productive et à la dignité des populations.
« Nous voulons travailler, mais sans moyens, c’est impossible »
Le message est direct. « Nous voulons travailler, mais nous n’avons ni les moyens nécessaires ni l’accompagnement attendu de la part du gouvernement », martèle Khady Manga. Elle dénonce des obstacles persistants : difficulté d’accès au financement, absence de matériel adapté et déficit d’encadrement technique, autant de freins qui étouffent des initiatives pourtant porteuses de croissance locale.
Dans cette zone rurale de la Casamance, les femmes assurent une grande partie de la production agricole, sans pour autant bénéficier d’un appui structurant. Une situation que le GIE juge injuste et contre-productive, à l’heure où les autorités prônent la souveraineté alimentaire et le développement endogène.
Au-delà des infrastructures et des financements, c’est un combat pour l’autonomie économique que portent les femmes de Coubanao. « Nous voulons être indépendantes vis-à-vis de nos maris. Travailler, gagner notre vie et aider nos familles », insiste la présidente du GIE, soulignant le rôle central des femmes dans l’équilibre social et économique du village.
La tournée présidentielle est ainsi perçue comme un test politique. Pour ces femmes, elle ne doit pas se limiter à des visites symboliques, mais déboucher sur des engagements mesurables, capables de transformer durablement leurs conditions de vie.
À Coubanao, le message est clair : la Casamance attend des actes, et les femmes entendent désormais être au cœur des politiques de développement rural.
Par la voix de Khady Manga, présidente du GIE des femmes du village, elles réclament un soutien financier effectif pour leurs projets agricoles, l’accès à des machines de récolte du riz, ainsi que la disponibilité de l’eau potable, condition essentielle à toute activité productive et à la dignité des populations.
« Nous voulons travailler, mais sans moyens, c’est impossible »
Le message est direct. « Nous voulons travailler, mais nous n’avons ni les moyens nécessaires ni l’accompagnement attendu de la part du gouvernement », martèle Khady Manga. Elle dénonce des obstacles persistants : difficulté d’accès au financement, absence de matériel adapté et déficit d’encadrement technique, autant de freins qui étouffent des initiatives pourtant porteuses de croissance locale.
Dans cette zone rurale de la Casamance, les femmes assurent une grande partie de la production agricole, sans pour autant bénéficier d’un appui structurant. Une situation que le GIE juge injuste et contre-productive, à l’heure où les autorités prônent la souveraineté alimentaire et le développement endogène.
Au-delà des infrastructures et des financements, c’est un combat pour l’autonomie économique que portent les femmes de Coubanao. « Nous voulons être indépendantes vis-à-vis de nos maris. Travailler, gagner notre vie et aider nos familles », insiste la présidente du GIE, soulignant le rôle central des femmes dans l’équilibre social et économique du village.
La tournée présidentielle est ainsi perçue comme un test politique. Pour ces femmes, elle ne doit pas se limiter à des visites symboliques, mais déboucher sur des engagements mesurables, capables de transformer durablement leurs conditions de vie.
À Coubanao, le message est clair : la Casamance attend des actes, et les femmes entendent désormais être au cœur des politiques de développement rural.
Avec Dakaractu

