La demande de grâce présidentielle en faveur du journaliste René Capain Bassène continue de mobiliser des acteurs majeurs de la société civile sénégalaise. À l’initiative de l’ONG SOS CASAMANCE, cette requête adressée au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, bénéficie du soutien appuyé d’Alioune Tine, fondateur du think tank Afrika Jom Center, qui y voit un levier essentiel pour la justice, la réconciliation nationale et la paix durable en Casamance.
Dans une déclaration publique, Alioune Tine affirme sans détour : « le Président Bassirou Diomaye FAYE , je partage totalement l’avis de SOS CASAMANCE relatif à la grâce présidentielle sollicitée auprès de vous pour le journaliste René Capain Bassène qui a toujours clamé son innocence ». Pour le défenseur des droits humains, l’enjeu dépasse largement le sort individuel d’un homme. « Il faut le libérer pour la justice, pour la réconciliation et pour la paix », insiste-t-il.
Concernant les accusations d’assassinat portées contre le journaliste, les soutiens de René Capain Bassène rappellent qu’il a, depuis son arrestation, toujours nié toute implication dans les faits qui lui sont reprochés. Sur la vingtaine de personnes interpellées dans le cadre de cette affaire, il demeure, à ce jour, le seul à avoir été condamné. Une situation que plusieurs observateurs qualifient de troublante, certains allant jusqu’à évoquer une possible « commande politique ».
Selon ces mêmes observateurs, René Capain Bassène aurait été ciblé en raison de son travail journalistique, notamment ses enquêtes et prises de position dénonçant « les business illicites de certaines autorités en Casamance ». Un contexte qui alimente, encore aujourd’hui, les interrogations sur les conditions de son arrestation et de sa condamnation.
Les témoignages de rescapés de la tuerie de Boffa Bayotte sont également régulièrement cités par les défenseurs du journaliste. Ces derniers affirment qu’« une dizaine d’hommes lourdement armés » étaient présents sur les lieux au moment du massacre de leurs collègues bûcherons. Or, soulignent-ils, « aucune expertise n’a jamais établi la présence de René Capain Bassène sur le terrain » au moment des faits.
Pour l’ONG SOS CASAMANCE, dont le délégué général Amadou Sylla a formellement adressé une demande de grâce au Chef de l’État, ce dossier cristallise les blessures non refermées du conflit casamançais. L’organisation estime qu’un geste présidentiel fort contribuerait à restaurer la confiance, à apaiser les tensions et à consolider la dynamique de paix.
Alioune Tine appelle ainsi le Président Bassirou Diomaye Faye à ne négliger « aucun acte de nature à contribuer à la paix et à la réconciliation », rappelant que « c’est la condition indispensable au succès du projet Diomaye pour la Casamance ». Et de conclure, dans un appel solennel : « Grâce pour René Capain Bassène. »
Dans une déclaration publique, Alioune Tine affirme sans détour : « le Président Bassirou Diomaye FAYE , je partage totalement l’avis de SOS CASAMANCE relatif à la grâce présidentielle sollicitée auprès de vous pour le journaliste René Capain Bassène qui a toujours clamé son innocence ». Pour le défenseur des droits humains, l’enjeu dépasse largement le sort individuel d’un homme. « Il faut le libérer pour la justice, pour la réconciliation et pour la paix », insiste-t-il.
Concernant les accusations d’assassinat portées contre le journaliste, les soutiens de René Capain Bassène rappellent qu’il a, depuis son arrestation, toujours nié toute implication dans les faits qui lui sont reprochés. Sur la vingtaine de personnes interpellées dans le cadre de cette affaire, il demeure, à ce jour, le seul à avoir été condamné. Une situation que plusieurs observateurs qualifient de troublante, certains allant jusqu’à évoquer une possible « commande politique ».
Selon ces mêmes observateurs, René Capain Bassène aurait été ciblé en raison de son travail journalistique, notamment ses enquêtes et prises de position dénonçant « les business illicites de certaines autorités en Casamance ». Un contexte qui alimente, encore aujourd’hui, les interrogations sur les conditions de son arrestation et de sa condamnation.
Les témoignages de rescapés de la tuerie de Boffa Bayotte sont également régulièrement cités par les défenseurs du journaliste. Ces derniers affirment qu’« une dizaine d’hommes lourdement armés » étaient présents sur les lieux au moment du massacre de leurs collègues bûcherons. Or, soulignent-ils, « aucune expertise n’a jamais établi la présence de René Capain Bassène sur le terrain » au moment des faits.
Pour l’ONG SOS CASAMANCE, dont le délégué général Amadou Sylla a formellement adressé une demande de grâce au Chef de l’État, ce dossier cristallise les blessures non refermées du conflit casamançais. L’organisation estime qu’un geste présidentiel fort contribuerait à restaurer la confiance, à apaiser les tensions et à consolider la dynamique de paix.
Alioune Tine appelle ainsi le Président Bassirou Diomaye Faye à ne négliger « aucun acte de nature à contribuer à la paix et à la réconciliation », rappelant que « c’est la condition indispensable au succès du projet Diomaye pour la Casamance ». Et de conclure, dans un appel solennel : « Grâce pour René Capain Bassène. »

